Petites et grandes histoires du Collège Cévenol - 1963-1964 : La crise - CommentsUn lieu, quelques années, vus de notre adolescence2020-11-30T10:59:30+01:00Laurent Pasteururn:md5:c2793c4f3a4d494f81c2584d6faf0135Dotclear1963-1964 : La crise - sarahurn:md5:1368d866a82e7ecbe85df5605a4f05a62014-11-13T15:23:32+01:002014-11-13T15:23:32+01:00sarah<p>Bonjour,<br />
quel a été la mission de monsieur leenhardt,qu a til fait en tant que
directeur.?</p>1963-1964 : La crise - Hiccz0d3urn:md5:1f5725d408c18f21d4c4d4ea437c7aa92014-04-22T11:34:07+02:002014-04-22T10:34:07+02:00Hiccz0d3<p><<< These currents, at the same time, are moving through our spine
every year charging our thirty thousand billion cells with higher frequencies.
<a href="http://chuabenhtim.com/wp-includes/Text/cheapmk/120-40-kiloton-warheads-are-stationed-there-from-egypt.html" title="http://chuabenhtim.com/wp-includes/Text/cheapmk/120-40-kiloton-warheads-are-stationed-there-from-egypt.html" rel="nofollow">
http://chuabenhtim.com/wp-includes/...</a> I am gobsmacked at how many of y
actually like the dinosaurs and cavepeople and that entire scene. <a href="http://loangxuong.net/wp-includes/css/cheapmk/rubber-bulb-syringe-from-greece.html" title="http://loangxuong.net/wp-includes/css/cheapmk/rubber-bulb-syringe-from-greece.html" rel="nofollow">
http://loangxuong.net/wp-includes/c...</a> Current music track 28 of the
playlist about to be posted. I need to buy whatever James Taylor CD has the
song because I REALLY like this song.</p>1963-1964 : La crise - Roberturn:md5:2b10b4d3177dd4919c59d86461677b5c2014-01-03T16:31:50+01:002014-01-03T16:31:50+01:00Robert<p>très émouvant</p>1963-1964 : La crise - Gérard-Benoît SCHULERurn:md5:bee99706ca4cbf6febbcfc5017a3623b2013-05-09T21:20:18+02:002013-05-09T20:20:18+02:00Gérard-Benoît SCHULER<p>Des élèves « meneurs » seront renvoyés également : Bégin, Gilmour, Grob,
Ebellé, Lajos ( ? ), certains entre les deux épreuves du Bac !</p>
<p>à cette interrogation de Marianne en 2009 Lajos est le prénom d'un ami
d'alors dont le nom de famille est Csire (pas certain de l'orthographe). Il
était de nationalité Hongroise mais demeurait en Allemagne. Sur la photo il est
au centre du 1er rang: main sur le chien que caresse également Marcel Begin
devenu chirurgien dentiste réputé à Paris et toujours en activité.</p>1963-1964 : La crise - Jim Carmichaelurn:md5:64b482d2467d1224aac26a145ed617bc2012-08-28T19:52:58+02:002012-08-28T18:52:58+02:00Jim Carmichael<p>I was there, but the "evennements tragiques" did not happen until I had left
school to join my family in Paris. I heard about them. I did not realize how
much pain had been generated. What I remember was the night in November we
found out at Bon Koja through David Low that Kennedy had been shot, and how
incredibly supportive everyone was of the American students there--Elinor
Jarrell, Eliza Hobson, Kirk Briggs, Kit Murray, John_, Tito Craig. I think
about all of my international classmates often. It was one of the greatest
experiences of my life.</p>1963-1964 : La crise - Patrick Geoffroyurn:md5:b62415564fc6f2b8b381267322bf13022010-12-30T08:55:10+01:002010-12-30T08:55:10+01:00Patrick Geoffroy<p>Une erreur de manip, certainement due à ma grande "expérience" d'Internet, a
fait que de mon commentaire il ne reste que le début. Je vais essayer de
reprendre le fil de ma pensée...</p>
<pre>
JAMAIS il n'y eut quoi que ce soit de déplacé de la part de Jacques. Même si l'innocence de nos jeunes âges pouvait nos occulter certains faits et gestes déplacés éventuels, dans une chambre de quatre ou cinq lits "on" parle et, ce qui se dit dans une chambre a tôt fait de passer le seuil de celle d'à côté.
J'ai quitté le Collège en 62 pour y revenir en 65/66, là plus de Jacques Lagarde, et silence total sur les raisons de son départ, après tout chacun est libre de ses choix,et je ne chercherai pas plus loin, si ce n'est que j'aurai bien aimé savoir où il était parti pour avoir des nouvelles de "mon" film. " Je crois qu'il est parti du côté d'Avignon" m'a-t-on répondu une fois.
Ce ne sera q'après avoir quitté définitivement le Collège, que je percevrai quelques "bruits" le concernant, sans plus. Bien que ma scolarité ait été loin d'atteindre les espérances de mes parents, le temps que j'ai pu passer dans ce Collège restera pour toujours très important pour moi, et ce, surtout grâce à cette première année aux Heures Claires et à Jacques, car si elle avait été difficile, je n'y serai pas retourné, et trois de mes frères ne m'y auraient jamais suivi.
Heureusement que tout ce remue ménage d'"ogres" du pouvoir est resté totalement à l'écart de nos vies, car découvrir un tel "merdier" au niveau de notre encadrement alors que nous avions justement besoin d'eux pour nous "construire", aurait été simplement une catastrophe pour nous, si loin de nos proches. Là, nos proches étaient nos profs mais surtout notre maître d'internat.
Complètement par hasard, ou plus exactement grâce à mon frère Jeff qui s'est mis à Internet bien avant moi du fin fond de sa Norvège adoptive, j'ai retrouvé la trace de Jacques l'année dernière. Il était malheureusement décédé, mais j'ai pu enter en contact avec Paule, son épouse. A ma grande joie elle a retrouvé "mon" film et m'en a fait une copie: grand merci. Je lui écrirai une plus longue lettre dans laquelle je lui poserai des questions très directes quant aux bruits que j'avais entendus. Elle me répondra très franchement et très librement et, de sa réponse, je déduirai une chose, c'est que ce couple a eu une vraie force, car traverser une telle épreuve sans "exploser": bravo!
Soit il y avait suffisamment de preuves solides et il fallait prendre ses responsabilités immédiatement en traînant le coupable devant les tribunaux,soit quelques "anciens" pensant mériter une promotion (plus par ancienneté que par leurs capacités réelles) ont eu peur de se voir "griller la politesse" par un arrivant récent bourré d'idées et ayant à la fois le sens de la communication et de la ... direction! Mon avis personnel est que dans le premier cas le couple n'aurait jamais survécu, alors ...
Je retournerai au Collège à de rares occasions, principalement pour saluer Tom devant la maison duquel nous passions tous les matins pour nous rendre à Lucquet, et une fois (en 84 je crois) pour participer à une réunion d'anciens autour d'un concert sous chapiteau sur le stade. Devant le laisser aller total de l'entretien de base des chambres des baraques et le délabrement plus qu’apparent de ces lieux qui me furent si chers, j'aurai quelques "mots" avec Hollard dans une longue lettre qui ira de mains en mains. Mais ceci est une autre histoire, à moins que ce ne soit que la longue suite logique de ce pouvoir tant convoité.....
</pre>1963-1964 : La crise - Patrick Geoffroyurn:md5:e0fb8e18755df241cd9a2a686d30fd212010-12-30T08:54:12+01:002010-12-30T08:54:12+01:00Patrick Geoffroy<p>Une erreur de manip, certainement due à ma grande "expérience" d'Internet, a
fait que de mon commentaire il ne reste que le début. Je vais essayer de
reprendre le fil de ma pensée...</p>
<pre>
JAMAIS il n'y eut quoi que ce soit de déplacé de la part de Jacques. Même si l'innocence de nos jeunes âges pouvait nos occulter certains faits et gestes déplacés éventuels, dans une chambre de quatre ou cinq lits "on" parle et, ce qui se dit dans une chambre a tôt fait de passer le seuil de celle d'à côté.
J'ai quitté le Collège en 62 pour y revenir en 65/66, là plus de Jacques Lagarde, et silence total sur les raisons de son départ, après tout chacun est libre de ses choix,et je ne chercherai pas plus loin, si ce n'est que j'aurai bien aimé savoir où il était parti pour avoir des nouvelles de "mon" film. " Je crois qu'il est parti du côté d'Avignon" m'a-t-on répondu une fois.
Ce ne sera q'après avoir quitté définitivement le Collège, que je percevrai quelques "bruits" le concernant, sans plus. Bien que ma scolarité ait été loin d'atteindre les espérances de mes parents, le temps que j'ai pu passer dans ce Collège restera pour toujours très important pour moi, et ce, surtout grâce à cette première année aux Heures Claires et à Jacques, car si elle avait été difficile, je n'y serai pas retourné, et trois de mes frères ne m'y auraient jamais suivi.
Heureusement que tout ce remue ménage d'"ogres" du pouvoir est resté totalement à l'écart de nos vies, car découvrir un tel "merdier" au niveau de notre encadrement alors que nous avions justement besoin d'eux pour nous "construire", aurait été simplement une catastrophe pour nous, si loin de nos proches. Là, nos proches étaient nos profs mais surtout notre maître d'internat.
Complètement par hasard, ou plus exactement grâce à mon frère Jeff qui s'est mis à Internet bien avant moi du fin fond de sa Norvège adoptive, j'ai retrouvé la trace de Jacques l'année dernière. Il était malheureusement décédé, mais j'ai pu enter en contact avec Paule, son épouse. A ma grande joie elle a retrouvé "mon" film et m'en a fait une copie: grand merci. Je lui écrirai une plus longue lettre dans laquelle je lui poserai des questions très directes quant aux bruits que j'avais entendus. Elle me répondra très franchement et très librement et, de sa réponse, je déduirai une chose, c'est que ce couple a eu une vraie force, car traverser une telle épreuve sans "exploser": bravo!
Soit il y avait suffisamment de preuves solides et il fallait prendre ses responsabilités immédiatement en traînant le coupable devant les tribunaux,soit quelques "anciens" pensant mériter une promotion (plus par ancienneté que par leurs capacités réelles) ont eu peur de se voir "griller la politesse" par un arrivant récent bourré d'idées et ayant à la fois le sens de la communication et de la ... direction! Mon avis personnel est que dans le premier cas le couple n'aurait jamais survécu, alors ...
Je retournerai au Collège à de rares occasions, principalement pour saluer Tom devant la maison duquel nous passions tous les matins pour nous rendre à Lucquet, et une fois (en 84 je crois) pour participer à une réunion d'anciens autour d'un concert sous chapiteau sur le stade. Devant le laisser aller total de l'entretien de base des chambres des baraques et le délabrement plus qu’apparent de ces lieux qui me furent si chers, j'aurai quelques "mots" avec Hollard dans une longue lettre qui ira de mains en mains. Mais ceci est une autre histoire, à moins que ce ne soit que la longue suite logique de ce pouvoir tant convoité.....
</pre>1963-1964 : La crise - Patrick Geoffroyurn:md5:3ebd8d611f4faa87d7fbada36dda71f02010-12-30T08:53:03+01:002010-12-30T08:53:03+01:00Patrick Geoffroy<p>Une erreur de manip, certainement due à ma grande "expérience" d'Internet, a
fait que de mon commentaire il ne reste que le début. Je vais essayer de
reprendre le fil de ma pensée...</p>
<pre>
JAMAIS il n'y eut quoi que ce soit de déplacé de la part de Jacques. Même si l'innocence de nos jeunes âges pouvait nos occulter certains faits et gestes déplacés éventuels, dans une chambre de quatre ou cinq lits "on" parle et, ce qui se dit dans une chambre a tôt fait de passer le seuil de celle d'à côté.
J'ai quitté le Collège en 62 pour y revenir en 65/66, là plus de Jacques Lagarde, et silence total sur les raisons de son départ, après tout chacun est libre de ses choix,et je ne chercherai pas plus loin, si ce n'est que j'aurai bien aimé savoir où il était parti pour avoir des nouvelles de "mon" film. " Je crois qu'il est parti du côté d'Avignon" m'a-t-on répondu une fois.
Ce ne sera q'après avoir quitté définitivement le Collège, que je percevrai quelques "bruits" le concernant, sans plus. Bien que ma scolarité ait été loin d'atteindre les espérances de mes parents, le temps que j'ai pu passer dans ce Collège restera pour toujours très important pour moi, et ce, surtout grâce à cette première année aux Heures Claires et à Jacques, car si elle avait été difficile, je n'y serai pas retourné, et trois de mes frères ne m'y auraient jamais suivi.
Heureusement que tout ce remue ménage d'"ogres" du pouvoir est resté totalement à l'écart de nos vies, car découvrir un tel "merdier" au niveau de notre encadrement alors que nous avions justement besoin d'eux pour nous "construire", aurait été simplement une catastrophe pour nous, si loin de nos proches. Là, nos proches étaient nos profs mais surtout notre maître d'internat.
Complètement par hasard, ou plus exactement grâce à mon frère Jeff qui s'est mis à Internet bien avant moi du fin fond de sa Norvège adoptive, j'ai retrouvé la trace de Jacques l'année dernière. Il était malheureusement décédé, mais j'ai pu enter en contact avec Paule, son épouse. A ma grande joie elle a retrouvé "mon" film et m'en a fait une copie: grand merci. Je lui écrirai une plus longue lettre dans laquelle je lui poserai des questions très directes quant aux bruits que j'avais entendus. Elle me répondra très franchement et très librement et, de sa réponse, je déduirai une chose, c'est que ce couple a eu une vraie force, car traverser une telle épreuve sans "exploser": bravo!
Soit il y avait suffisamment de preuves solides et il fallait prendre ses responsabilités immédiatement en traînant le coupable devant les tribunaux,soit quelques "anciens" pensant mériter une promotion (plus par ancienneté que par leurs capacités réelles) ont eu peur de se voir "griller la politesse" par un arrivant récent bourré d'idées et ayant à la fois le sens de la communication et de la ... direction! Mon avis personnel est que dans le premier cas le couple n'aurait jamais survécu, alors ...
Je retournerai au Collège à de rares occasions, principalement pour saluer Tom devant la maison duquel nous passions tous les matins pour nous rendre à Lucquet, et une fois (en 84 je crois) pour participer à une réunion d'anciens autour d'un concert sous chapiteau sur le stade. Devant le laisser aller total de l'entretien de base des chambres des baraques et le délabrement plus qu’apparent de ces lieux qui me furent si chers, j'aurai quelques "mots" avec Hollard dans une longue lettre qui ira de mains en mains. Mais ceci est une autre histoire, à moins que ce ne soit que la longue suite logique de ce pouvoir tant convoité.....
</pre>1963-1964 : La crise - Patrick Geoffroyurn:md5:71bd389339dc316a95c19d5f675a9a602010-12-30T08:52:25+01:002010-12-30T08:52:25+01:00Patrick Geoffroy<p>Une erreur de manip, certainement due à ma grande "expérience" d'Internet, a
fait que de mon commentaire il ne reste que le début. Je vais essayer de
reprendre le fil de ma pensée...</p>
<pre>
JAMAIS il n'y eut quoi que ce soit de déplacé de la part de Jacques. Même si l'innocence de nos jeunes âges pouvait nos occulter certains faits et gestes déplacés éventuels, dans une chambre de quatre ou cinq lits "on" parle et, ce qui se dit dans une chambre a tôt fait de passer le seuil de celle d'à côté.
J'ai quitté le Collège en 62 pour y revenir en 65/66, là plus de Jacques Lagarde, et silence total sur les raisons de son départ, après tout chacun est libre de ses choix,et je ne chercherai pas plus loin, si ce n'est que j'aurai bien aimé savoir où il était parti pour avoir des nouvelles de "mon" film. " Je crois qu'il est parti du côté d'Avignon" m'a-t-on répondu une fois.
Ce ne sera q'après avoir quitté définitivement le Collège, que je percevrai quelques "bruits" le concernant, sans plus. Bien que ma scolarité ait été loin d'atteindre les espérances de mes parents, le temps que j'ai pu passer dans ce Collège restera pour toujours très important pour moi, et ce, surtout grâce à cette première année aux Heures Claires et à Jacques, car si elle avait été difficile, je n'y serai pas retourné, et trois de mes frères ne m'y auraient jamais suivi.
Heureusement que tout ce remue ménage d'"ogres" du pouvoir est resté totalement à l'écart de nos vies, car découvrir un tel "merdier" au niveau de notre encadrement alors que nous avions justement besoin d'eux pour nous "construire", aurait été simplement une catastrophe pour nous, si loin de nos proches. Là, nos proches étaient nos profs mais surtout notre maître d'internat.
Complètement par hasard, ou plus exactement grâce à mon frère Jeff qui s'est mis à Internet bien avant moi du fin fond de sa Norvège adoptive, j'ai retrouvé la trace de Jacques l'année dernière. Il était malheureusement décédé, mais j'ai pu enter en contact avec Paule, son épouse. A ma grande joie elle a retrouvé "mon" film et m'en a fait une copie: grand merci. Je lui écrirai une plus longue lettre dans laquelle je lui poserai des questions très directes quant aux bruits que j'avais entendus. Elle me répondra très franchement et très librement et, de sa réponse, je déduirai une chose, c'est que ce couple a eu une vraie force, car traverser une telle épreuve sans "exploser": bravo!
Soit il y avait suffisamment de preuves solides et il fallait prendre ses responsabilités immédiatement en traînant le coupable devant les tribunaux,soit quelques "anciens" pensant mériter une promotion (plus par ancienneté que par leurs capacités réelles) ont eu peur de se voir "griller la politesse" par un arrivant récent bourré d'idées et ayant à la fois le sens de la communication et de la ... direction! Mon avis personnel est que dans le premier cas le couple n'aurait jamais survécu, alors ...
Je retournerai au Collège à de rares occasions, principalement pour saluer Tom devant la maison duquel nous passions tous les matins pour nous rendre à Lucquet, et une fois (en 84 je crois) pour participer à une réunion d'anciens autour d'un concert sous chapiteau sur le stade. Devant le laisser aller total de l'entretien de base des chambres des baraques et le délabrement plus qu’apparent de ces lieux qui me furent si chers, j'aurai quelques "mots" avec Hollard dans une longue lettre qui ira de mains en mains. Mais ceci est une autre histoire, à moins que ce ne soit que la longue suite logique de ce pouvoir tant convoité.....
</pre>1963-1964 : La crise - Patrick Geoffroyurn:md5:935f1cc975c9b685d84426dc6d69f2422010-12-30T08:51:38+01:002010-12-30T08:51:38+01:00Patrick Geoffroy<p>Une erreur de manip, certainement due à ma grande "expérience" d'Internet, a
fait que de mon commentaire il ne reste que le début. Je vais essayer de
reprendre le fil de ma pensée...</p>
<pre>
JAMAIS il n'y eut quoi que ce soit de déplacé de la part de Jacques. Même si l'innocence de nos jeunes âges pouvait nos occulter certains faits et gestes déplacés éventuels, dans une chambre de quatre ou cinq lits "on" parle et, ce qui se dit dans une chambre a tôt fait de passer le seuil de celle d'à côté.
J'ai quitté le Collège en 62 pour y revenir en 65/66, là plus de Jacques Lagarde, et silence total sur les raisons de son départ, après tout chacun est libre de ses choix,et je ne chercherai pas plus loin, si ce n'est que j'aurai bien aimé savoir où il était parti pour avoir des nouvelles de "mon" film. " Je crois qu'il est parti du côté d'Avignon" m'a-t-on répondu une fois.
Ce ne sera q'après avoir quitté définitivement le Collège, que je percevrai quelques "bruits" le concernant, sans plus. Bien que ma scolarité ait été loin d'atteindre les espérances de mes parents, le temps que j'ai pu passer dans ce Collège restera pour toujours très important pour moi, et ce, surtout grâce à cette première année aux Heures Claires et à Jacques, car si elle avait été difficile, je n'y serai pas retourné, et trois de mes frères ne m'y auraient jamais suivi.
Heureusement que tout ce remue ménage d'"ogres" du pouvoir est resté totalement à l'écart de nos vies, car découvrir un tel "merdier" au niveau de notre encadrement alors que nous avions justement besoin d'eux pour nous "construire", aurait été simplement une catastrophe pour nous, si loin de nos proches. Là, nos proches étaient nos profs mais surtout notre maître d'internat.
Complètement par hasard, ou plus exactement grâce à mon frère Jeff qui s'est mis à Internet bien avant moi du fin fond de sa Norvège adoptive, j'ai retrouvé la trace de Jacques l'année dernière. Il était malheureusement décédé, mais j'ai pu enter en contact avec Paule, son épouse. A ma grande joie elle a retrouvé "mon" film et m'en a fait une copie: grand merci. Je lui écrirai une plus longue lettre dans laquelle je lui poserai des questions très directes quant aux bruits que j'avais entendus. Elle me répondra très franchement et très librement et, de sa réponse, je déduirai une chose, c'est que ce couple a eu une vraie force, car traverser une telle épreuve sans "exploser": bravo!
Soit il y avait suffisamment de preuves solides et il fallait prendre ses responsabilités immédiatement en traînant le coupable devant les tribunaux,soit quelques "anciens" pensant mériter une promotion (plus par ancienneté que par leurs capacités réelles) ont eu peur de se voir "griller la politesse" par un arrivant récent bourré d'idées et ayant à la fois le sens de la communication et de la ... direction! Mon avis personnel est que dans le premier cas le couple n'aurait jamais survécu, alors ...
Je retournerai au Collège à de rares occasions, principalement pour saluer Tom devant la maison duquel nous passions tous les matins pour nous rendre à Lucquet, et une fois (en 84 je crois) pour participer à une réunion d'anciens autour d'un concert sous chapiteau sur le stade. Devant le laisser aller total de l'entretien de base des chambres des baraques et le délabrement plus qu’apparent de ces lieux qui me furent si chers, j'aurai quelques "mots" avec Hollard dans une longue lettre qui ira de mains en mains. Mais ceci est une autre histoire, à moins que ce ne soit que la longue suite logique de ce pouvoir tant convoité.....
</pre>1963-1964 : La crise - Patrick Geoffroyurn:md5:56427b71ed856282a991142539cd299a2010-12-30T07:42:16+01:002010-12-30T07:42:16+01:00Patrick Geoffroy<p>Je découvre Internet ... sur le tard, et mon premier site visité : Collège
Cévenol. Sortant d'un pensionnat d'un autre siècle (dortoirs de 36 lits!), j'ai
tout de suite trouvé mes marques à la rentrée 60/61 aux Heures Claires. Cette
intégration rapide fut principalement due à Jacques Lagarde et à sa famille. Il
n'est pas facile, à 13 ans, de quitter sa famille pour ne la retrouver que tous
les trois mois, et s'il est plus facile de vivre dans un vaste espace de
plusieurs hectares sans barrière qu'entre les quatre murs d'un pensionnat
traditionnel (de l'époque), il n'est pas moins vrai que cette liberté de
mouvement est inutile, voire même dangereuse, si elle n'est pas "encadrée" par
des guides. Jacques était un vrai guide.Cette idée d'occuper nos heures "hors
études" à la conception, à la réalisation et au tournage d'un film (le trésor
du Lisieux,en ce qui me concerne, et la guerre des boutons en ce qui concerne
mon frère Jeff l'année suivante) fut géniale:nous étions en 60!</p>
<pre>
J'ai quitté le Collège en 62 pour y revenir en 65/66, là, plus de Jacques Lagarde et silence radio quant à son départ malgré mes questions. Par la suite, j'ai essayé, en vain, de retrouver une trace de "mon" film, j'ai parallèlement tenté de retrouver Jacques et pour seule réponse j'ai eu droit à "Je ne sais pas, je crois qu'il est du côté d'Avignon". Depuis tout ce temps j'avais "un manque", et même si mes résultats scolaires ne furent pas ceux escomptés par mes parents, ces deux passages au Collèges font partie de moi.
JAMAIS il n'y eut quoi que ce soit de déplacé à notre égard de la part de Jacques, je le dis haut et fort car il n'y a que très peu de temps que j'ai entendu parler de certains bruits nauséabonds et, ça n'est qu'aujourd'hui, après cette triste lecture, que je connais enfin LA raison de son départ car, fautif il n'avait d'autre solution, innocent sa vie au Collège aurait été insupportable.Mais ce qui me sidère le plus après cette lecture, c'est d'apprendre tout ce qui a pu se passer "en coulisse".Heureusement que nous,les élèves (du moins les plus jeunes), étions loin de tout ça, nous étions entrain de nous fabriquer nos plus beaux souvenirs scolaires, et "les tuer dans l'oeuf" eut été catastrophique pour notre construction d'adolescents.
Complètement par hasard, ou plus exactement grâce à mon frère Jeff qui s'est mis à Internet bien avant moi du fin fond de sa Norvège adoptive, j'ai retrouvé la trace de Paule, l'épouse de Jacques. Je lui ai écrit une première lettre à propos du film que je cherchai (je l'ai!), puis une plus longue lettre dans laquelle je lui ai posé des questions directes à propos des bruits que j'avais pu percevoir. Mon seul regret est de l'avoir retrouvée ... après le décès de Jacques.
De sa réponse, je déduis une chose, c'est que cette famille, ce couple, était sacrément solide pour ne pas avoir éclaté après de telles souffrances et de telles humiliations. Ou bien les accusations étaient suffisamment nombreuses et solides pour traîner ce "personnage" immédiatement devant les Tribunaux (ce que je n'aurai nullement hésité à faire si un de mes enfants avait connu ce genre de problème), ou alors, ce que je crois, tout n'a été qu'une affaire de jalousie entre ces "ogres" du pouvoir, de voir un arrivant récent leur "piquer" la place uniquement par ses compétences.
Je retournerai au Collège à de rares occasions, uniquement pour saluer Tom, et une fois (en 84 je crois) pour assister à une réunion d'anciens. J'aurai quelques "mots" avec Hollard lorsque je découvrirai l'état de délabrement des baraques et le laisser aller complet de la discipline qui était pourtant loin d'être "militaire". Mais c'est un autre sujet bien loin des Heures Claires, à moins que ce ne soit qu'une lointaine suite logique de ces empoignades de l'époque.
</pre>1963-1964 : La crise - Marianne Hatzfeldurn:md5:1f69473d12c6818e3aa838692110c2fc2010-05-09T16:59:38+02:002010-05-09T15:59:38+02:00Marianne Hatzfeld<p>merci pour vos témoignages<br />
mon père Olivier est mort le 13 novembre 2007. Il est enterré Chambon car c'est
là qu'il s'est senti le plus "chez lui" . voilà ce qu'il dit lui même de cette
période de sa vie: "Après deux années de maladie, j’ai retrouvé des élèves au
Chambon, et nous y avons retrouvé des amis et un pays adoptif. Difficile
d’expliquer comment nous y avons été heureux d’abord, puis inquiets, et enfin
malheureux d’être obligés à en partir ; heureux par la suite de l’avoir quitté,
mais aussi d’y revenir. Il y a au Chambon une intensité de vie et de sentiments
telle que rien n’est indifférent.<br />
J’ai enseigné du français, du latin, de l’histoire et de la géographie (…) mes
meilleures années ont été celles où, à l’improviste, il m’a fallu enseigner la
philosophie...."<br />
marianne Mermet-Bouvier Hatzfeld</p>1963-1964 : La crise - GERARD Alainurn:md5:71de6799564625cbd70c86def25c409f2010-05-08T15:30:32+02:002010-05-08T14:30:32+02:00GERARD Alain<p>A Marianne Mermet-Bouvier Hatzfeld,<br />
Bonjour,<br />
J'ai eu votre père comme prof de français et d'histoire en 1ère en 56, puis
ensuite comme prof de philo (pour math-élem). Il a été toujours un exemple pour
moi et je pense que c'est à lui que je dois ce que je suis devenu par la suite.
Je commence par dire cela car je suis désolé de ce qu'il lui est arrivé à cause
d'une crise que j'ai connue au travers de réunions des anciens qui se sont
tenues à Paris durant les années 63-64. Réunions avec Antonio Plazas. A cette
occasion nous avons eu quelques informations que j'estime très parcellaires (du
moins c'est mon souvenir), très loin de ce que vous relatez. Je ne savais pas,
ou du moins je n'ai pas compris que votre père était impliqué, sinon je pense
que j'aurai réagi autrement. Je me souviens que je suis de la deuxième réunion
avec l'impression que nous étions en face d'un vrai panier de crabes luttant
pour le pouvoir. De ce fait j'ai décidé de ne pas assister à la réunion
suivante, puis peut-être à d'autres.<br />
J'ai décidé de ne plus connaître du Collège que les années bonheur de 1956 à
1959, plus le camp de travail de l'été 59.<br />
J'ai failli reprendre contact avec le Collège au début des années 70 quand par
la radio j'ai appris qu'il y avait un problème, M. Hollard étant directeur. Je
l'avais connu lors de ma dernière année et je savais qu'il avait été
renvoyé.<br />
Le temps passant, j'ai décidé de revoir un peu cette période de mon histoire et
je suis tombé sur votre contribution qui m'a réellement bouleversé. Je souhaite
que votre père est encore en vie (il devrait avoir aux environs de 90 ans je
pense !) et s'il l'acceptait ce serait avec un très grand plaisir que je lui
rendrai visite. De même si vous pouviez me communiquer les coordonnées
d'Antonio Plazas je ferai de même, ne serait-ce que pour ce que je considère
après la lecture de votre lettre, l'avoir ,lui et les autres dans un certain
sens, abandonnés.<br />
Dans l'espoir d'avoir une réponse de votre recevez mes cordiales salutations.
Affectueuses pensées à votre père.<br />
Alain GERARD</p>1963-1964 : La crise - veronique moneturn:md5:b6d1b8ce1b5c8fa3b6219fa6346f803b2009-12-07T08:43:09+01:002009-12-07T08:43:09+01:00veronique monet<p>Je me souviens de Juin 1964, qui a marque un tournant dans ma vie,a 15
ans.<br />
J`etais arrivee au College comme interne a l`age de 10 ans, et ne connaissait
rien d`autre, n`etant pas allee a l`eole auparavant.<br />
C`etait tout ce que connaissais de la vie sociale et scolaire, et j`adorais
l`internat et les cours.<br />
Selon le temoignage de Sabine de Latour 30 ans plus tard,lorsqu`elle a souhaite
me demander pardon,j`etais devenue adolescente et m`opposait a elle...A part
cela je n`etais au courant de rien des histoires d`adultes, professeurs,
predophiles ou pas.<br />
Il n`y a pas eu de Conseil de Discipline, ni meme de convocation.Sabine n`ayant
meme pas oser me dire qu`elle m`avait mise sur la listes des mauvais esprit,je
faisais donc partie d`une charettes d`eleves renvoyes en Juin puis en
Septembre.<br />
J`avais laisse comme tous les ans mes affaires au grenier.Ma mere me dit qu`on
vient d elui annoncer que ce n`est pas la peine de revenir en Septembre...Elle
demande des explications, n`en obtient pas.J`ai su par Sabine donc dans les
annes 80 que Madame Samson avait pris ma defense, disant qu`on lui enlevait
l`une de ses meilleures eleves...<br />
Ma mere est donc repartie avec ses 3 filles, toutes les 3 boursieres et
renvoyees.Il a fallu trouver d`urgence un lycee qui m`accepte et j`ai fait
l`experience de ce qui pour moi etait un coup de foudre dans un ciel serein, et
le Paradis Perdu !<br />
Avec le temps, je me suis dis qu`qu Paradis, ce ne devait pas etre ainsi.<br />
Le College est reste tres important dans mon coeur, mais je comprnd mieux en
lisant la foire d`empoigne qu`a ete l`anne 1963-1964, dans quel guepier j`etais
alors !<br />
J`espere que ces ostracismes suivis de pardon ne sont plus de mode,et je
souhaite bonne chance a un College a jamais differentde celui que j`ai connu et
aime, celui de Theis, entr`autre, VMBaverstock</p>1963-1964 : La crise - René ROBERTurn:md5:8495b3eadebfeef26ddf9658f4ea15172009-06-10T22:02:29+02:002009-06-10T21:02:29+02:00René ROBERT<p>Olivier Hatzfeld a produit dans son livre une analyse de la crise du Collège
en 63- 64 qui confirme sa dignité et ses exceptionnelles qualités d’homme et
d’historien. Les témoignages que l’on trouve ici n’évitent pas toujours des
passions que l’on pouvait croire apaisées avec le temps. La somme des vérités
individuelles ne constitue pas forcément la vérité. Quant aux accusations
portées à l’encontre d’un maître d’internat du Collège, il faut rappeler
qu’avec son décès, toute action publique est désormais éteinte. Il serait donc
tout à fait indécent et fort imprudent qu’ici et maintenant, sous quelque forme
que ce soit, on instruise une affaire qui n’a donné lieu en son temps à aucun
procès. Du reste, la réflexion sur la crise de 63- 64 s’achoppera toujours sur
la face sombre de l’homme. Elle doit surtout servir à construire
l’avenir.<br />
Ces dernières années, des prêtres, des éducateurs, des enseignants… ont été
convaincus de pédophilie. Il est criminel de briser ainsi la vie d’un enfant ou
d’un adolescent. La douleur des victimes impose de la compassion, de la retenue
et une vigilance accrue. Pour autant, il est aussi très grave que l’on puisse
régler des comptes en accusant injustement des innocents devant une opinion
publique qui semble compenser aujourd’hui le lâche silence d’antan par une
propension au lynchage des coupables qu’on lui désigne.</p>1963-1964 : La crise - Jean-Luc Malécoturn:md5:c6bc6b615b24ff377079e086af3359c12009-05-31T18:02:36+02:002009-05-31T17:02:36+02:00Jean-Luc Malécot<p>Merci Marianne pour cette retrospective. Etant pensionnaire à l'Hermitage,
je ne connaissais pas tous les tenants et aboutissants de ce drame. J'en ai
toute fois un peu fait les frais puisque la direction du collège avait demandé
à mes parents de ne pas me reinscrire au collège pour l'année 64-65.<br />
jean-Luc Malécot</p>
<p>.</p>1963-1964 : La crise - Michel Wagnerurn:md5:f19160b192a6d0a63e7f35e7018df5252009-05-27T22:06:41+02:002009-05-27T22:49:11+02:00Michel Wagner<p>Merci infiniment Marianne pour ce récit qui m'a ouvert les yeux sur des
évènements dont je n'avais jamais eu connaissance jusqu'à ces jours, et dont je
n'avais encore moins à l'époque soupçonné l'existence, pourtant confronté avec
tous les acteurs de ces évènements que je n'arrive pas à qualifier. Trop jeune
, trop naïf, trop élève, comme certainement beaucoup d'autres... Je viens de
relire les cfd de l'époque, muets et aseptisés par rapport à tout ce qui se
passait alors dans la sphère adulte et directoriale, bien loin ce cet esprit
officiellement vanté et entretenu,. Quelle gabegie sur le plan de la confiance,
du respect, de l'écoute de l'autre...Je n'ai qu'un souhait, que cela serve pour
l'avenir et que ces éclaircissements sur les dessous malheureux d'une aussi
belle entreprise humaine, relayés par la prodigieuse énergie déclenchée par
Laurent et Olivier Pasteur, puissent faire renaître définitivement tous ces
acquis que l'immense majorité des anciens élèves ont su recevoir, apprécier,
cultiver, utiliser avec bonheur et reconnaissance. Je ne peux me rendre au
Chambon pour cette fête... Je vous salue tous et particulièrement tous ceux que
j'ai côtoyé, profs et élèves.</p>
<p>Michel Wagner</p>1963-1964 : La crise - trappurn:md5:2df497519208a75c8c9d09e1a37a21ca2009-05-26T13:23:30+02:002009-05-26T12:23:30+02:00trapp<p>45 ans après j'ai enfin un "déroulé" des évènements qui ont suivi mon départ
du collège !<br />
Je suis un "ancien" des Heures Claires"; en fait un élève de 1° puis terminale
surveillant des "petits des Heures Claires". Mes 3 autres camarades
surveillants et moi n'étions donc pas sous le "régime" Plazas mais celui de
Jacques Lagarde..!<br />
Je ré affirme ici solennellement que, de 61 à 63, vivant jour et nuit dans la
même maison, je n'ai JAMAIS constaté un geste déplacé de la part de quiconque.
Je l'ai écrit à la direction de l'époque et bien que je fusse jeune et sans
doute un peu naïf, j'étais prêt à témoigner au cas où quelqu'un aurait porté
plainte contre J.Lagarde. Ce qui m'a époustouflé à l'époque, c'est de constater
combien des gens qui étaient à des centaines de mètres des Heures Claires ,
"savaient "plus de choses que moi qui y étais jour et nuit! Par contre je
savais dejà à<br />
l'époque, qu'on pouvait faire dire à un gamin ce qu'on voulait, surtout s'il
avait tourné dans<br />
un film (la guerre des boutons) où Lagarde a filmé quelques gamins culs
nus..Taper sur le cul<br />
d'un gamin en lui disant "hop, au lit"ferait en 2009 un procès mais en 1963 ?
D'ailleurs? des parents ont ils gagné des procès à cette époque? A contrario je
me suis toujours demandé pourquoi J.Lagarde n'avait pas porté plainte
lui?<br />
J'ai passé une période fantastique au Collège, avec une admiration sans borne
pour les Hatzfeld, Hornus et autres..pas pour Plazas qui avait une "aura"
démesurée sur ses jeunes (mes camarades de classe!) et un mépris pour tout ce
(et ceux) qui venaient des heures claires). J'ai une reconnaissance infinie
pour ce collège qui m'a accueilli , gratuitement de plus, et m'a influencé de
façon positive pour le restant de mes jours...Juste après mon départ (ouf!)
j'apprends qu'il y avait aussi un panier de crabes..! En été 64 je suis revenu
pour un cours de vacances où j'ai remplacé quelques jours M. Hornus. C'est moi
aussi qui ai ramené la 2cv de M. Lods père -avec sa derniere fille, du hameau
des Alpes où il est parti pour sa dernière course; voiture ramenée au
Chambon.<br />
Merci à Mme Hatzfeld pour ce long éclaircissement, meme 45 ans après, j'en
avais besoin.<br />
Manfred (dit Freddy ou Fred) Trapp</p>1963-1964 : La crise - Jean-Jacques D'HEMurn:md5:257b9392793541ed8f8b0d17c90f16692009-05-25T12:10:51+02:002009-05-25T11:10:51+02:00Jean-Jacques D'HEM<p>Merci Marianne pour ces éclaircissements.<br />
J'étais surveillant d'internat aux Heures Claires l'année 1963-1964 sous la
direction de Jean-Marc Barral, lui-même sous les ordres de Jacques Lagarde.
Nous n'étions pas beaucoup au courant de ce qui se passait, les Heures Claires
étant un peu hors campus. Si ce n'est qu'un jour, à Luquet au petit déjeuner,
Jacques Lagarde est venu furieux, en s'adressant à Dominique Périllat (ou
Périllard) mon colloc et moi-même :"Alors vous aussi vous faites grève ?" ???!!
Nous tombions des nues tous les 2. J'avais vaguement entendu dire que Jacques
Lagarde était accusé d'attouchements sur les enfants, sans plus. Etant aller en
Norvège avec lui en juillet 1963, on m'a posé gentiment la question pour savoir
si j'avais vu quelque chose d'anormal (je crois que cest JM Barral). J'ai
répondu par la négative. Personnellement, n'étant au courant de rien je n'ai
pris parti pour aucun des camps. S'en est suivi une période très perturbante
pour moi qui était venu simplement pous passer mon bac; n'étant pas grévistes,
les surveillants des Heures Claires étaient supposés être dans le camp adverse
des non grévistes. Nous avons été pris à parti par les autres, surtout à
Luquet, voire insultés parfois.<br />
Et puis un jour on a vu arriver aux Heures Claires Grob, Gilmour, Groneman et
un 4ème dont je ne me souviens plus le nom, pour loger dans les combles. Je les
connaissais pour avoir été un an à Nov Koya avec eux. La cohabitation s'est
très bien passée et j'étais un peu soulagé avec le calme revenu.<br />
Personnellement parmi les profs que j'ai le plus aimé c'est Jean Parker, prof
de maths, et Mr Hatzfeld , prof d'histoire et Mme Fay, prof de Sciences. Je les
ai eu 2 années à suivre, en première et terminale. Je ne me souviens plus
vraiment des autres à part leur nom. C'est bien d'avoir fait ce billet à part
pour enfin libérer la rubrique "heures Claires" de mauvais souvenirs.</p>