Petites et grandes histoires du Collège Cévenol - Baccalauréat (27 juin 68) - CommentsUn lieu, quelques années, vus de notre adolescence2020-11-30T10:59:30+01:00Laurent Pasteururn:md5:c2793c4f3a4d494f81c2584d6faf0135DotclearBaccalauréat (27 juin 68) - Roland Mayerurn:md5:b6a91d07f5502c8221b07b573aa2ad402008-07-02T00:50:14+02:002008-07-01T23:50:14+02:00Roland Mayer<p>On nous emmena au Puy le matin, et vers 17 heures, nous avions les
résultats... Nous avions une espèce de "feuille de route" qui nous indiquai les
salles où cela se passait, et il me semble que nous attendions dans les
couloirs devant les portes des salles où nous avions accès les uns après les
autres pour une courte préparation du sujet que nous avions tirés (on nous
présentait 3 sujets écrits sur de petits bouts de papier). C'était un peu
improvisé, et stressant à mort, car nous savions que nous avions peu de temps
pour la préparation de notre propos...<br />
Je me souviens qu'en Allemand, je suis tombé sur un examinateur qui parlait la
langue de Goethe avec un fort accent du Sud, et que j'avais du mal à comprendre
ses questions, moi, l'Alsacien, à l'accent germanique garanti (lui aussi
avais<br />
des difficulté de compréhensions, car je parlais trop vite, me dit-il...)<br />
En Anglais, les Terminales Philo, nous avions tous le même accent, celui de
Harlem ! Dès que nous ouvrions la bouche, on nous demandait si notre professeur
ne serait pas Monsieur Johnson? Sacré Tom !<br />
Pour les autres matières, j'ai gardé peu de souvenir, si ce n'est qu'en
Histoire-Géographie j'ai tiré Géo, la Californie, et que j'ai longuement parlé
du "Flower power", du LSD etc... Et au retour, je me rappelle que Madame
Samson, ma prof de littérature a été terriblement déçue lorsque je lui ai
appris que j'avais eu une meilleur note en Philo qu'en Français...</p>