Petites et grandes histoires du Collège Cévenol - Le ChambonUn lieu, quelques années, vus de notre adolescence2020-11-30T10:59:30+01:00Laurent Pasteururn:md5:c2793c4f3a4d494f81c2584d6faf0135DotclearLa Bibleurn:md5:6866aaabbfcbeae7a18bee61621d125dTuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p><em><a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Doc_Laurent_Pasteur/Ma_Bible.jpg">
<img style="FLOAT: right; MARGIN: 0 0 1em 1em" alt="" src="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Doc_Laurent_Pasteur/.Ma_Bible_s.jpg" /></a>En
outre, chaque interne doit avoir une Bible et un Cantique « Louange et Prière
». (Règlement de l’internat de garçons)</em></p>
<p>On construit ses souvenirs pour se protéger. La mémoire nous ment. J’ai
longtemps cru que mon père m’avait offert ma première bible comme un témoignage
de connivence, un passage de relais. En fait, je viens de découvrir que
celle-ci était imposée dans notre trousseau. A contrario, c’est bien plus tard
qu’il m’a offert la sienne, celle reçue par lui de sa propre famille et c’était
là, enfin, un vrai témoignage. Trente ans après. Quand à celle pour le Collège,
elle a été achetée par ma mère. Avec un renvoi à "Proverbe, 3, 19-26, <em>(…)
Mon fils, garde la sagesse et la prudence (…)".</em></p>
<p>Pour ma part, j’y notais en page de garde le renvoi à "Ecclésiaste 12".
<em>"Jeune homme, réjouis-toi pendant ton jeune age, et livre ton cœur à ta
joie pendant les jours de ta jeunesse. marche dans la voie où ton cœur te même
et suis les désirs de tes yeux; mais sache que pour chacun de tes actes, Dieu
t’appellera en jugement !"</em></p>
<p>On peut pas dire que je n’étais pas résolu à prendre la vie tu bon coté
!</p> Bicyclettesurn:md5:f4595c71acd632796158454c8631125eTuesday 19 September 1967LaurentLe ChambonMayer Henri
<p><em>Les internes peuvent apporter leur bicyclette, à condition qu’elle soit
en bon état de marche (en particulier phare et freins), et qu’ils se soumettent
aux quelques règles qui leur sont indiquées. (Règlement de l’internat de
garçons)</em></p>
<p>Nos vélos étaient « garagés » dans le sous-sol de Mayer je crois.
Il adorait cette activité et, prosélyte, organisait plein de randonnées dont le
<a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/index.php/post/1967/09/19/Rallye-Velo-2-et-3-juin-68">rallye
annuel.</a> Je ne pense pas que nous les ayons eus le premier jour de la
rentrée, mais plus tard. Héritage de nos parents ! Ceux avec lesquels ils
avaient découvert notre maison en limousin, 6 ans auparavant. Nous étions donc
haut perchés sur ces deux vélos d’adultes. Mon ainé avait forcement celui du
père, bleu, avec un dérailleur à trois vitesses. J’avais pour ma part celui de
ma mère, jaune, sans vitesse, heureusement ( ?) sans barre transversale.
C’était plus rassurant pour moi. Par un sursaut d’orgueil tardif, je venais à
peine d’en maitriser l’usage en réitérant moult chutes. Dans la porte d’étable
du bas de la pente de mon village. J’y avais fracassé le vélo rouge de mon
frère et bien écorché mes genoux, avec ces grandes croutes épaisses si
caractéristiques de l’enfance.</p>
<p>Après mon départ, mon frère s’est empressé de vendre mon vélo jaune, qui
n’était pas le mien mais celui de ma mère, pour ce faire un peu d’argent de
poche...</p> La télévisionurn:md5:af74943ffdc7b590c2669200ba478e0dTuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p><img style="margin: 0 0 1em 1em; float: right;" alt="" src="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/.6909630_s.jpg" />La télévision (où était-elle ?)
était pour moi un nouveau luxe. Nous n’avions pas de télévision à la maison. En
plus, le 1er octobre 1967, pour la rentrée, la 2ème chaine passait en couleurs
! </p>
<p><br />
Je me souviens y avoir suivi assidument le feuilleton
<strong>Lagardère</strong> diffusé du 20 septembre au 25 octobre 1967 sur la
première chaîne de l’ORTF. D’après le roman de Paul Féval (Le Bossu). Six
épisodes de 50 minutes, joué par Jean Piat, magnifique. C’était la soirée du
mercredi soir. Le lendemain nous n’avions pas classe.</p>
<p>Hélas j’ai manqué <strong>Jean de la Tour Miracle</strong>, passant ainsi à
coté de la première apparition de Patrick Dewaere. Il fut diffusé pendant les
vacances de Noël 67/68. Fin 68 ce fut, <strong>L’Homme du Picardie</strong>
diffusé à partir du 16 décembre. Un feuilleton en 40 épisodes de 13 minutes que
toute notre génération a vu. Heureusement, je rejoins ma mère en janvier 69 à
Vevey. Et nos voisins, absents et dont nous avions la clé, possédaient une
télévision !</p> La radiourn:md5:b07dad687a25056241858373512649d7Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p><em>Nous préférons que les internes n’en aient pas au collège ; de
toute façon, ils doivent s’en servir assez discrètement pour ne pas générer
leurs voisins, et jamais aux heures réservées à l’étude ou au sommeil.
(Règlement de l’internat de garçons)</em></p>
<p><a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/Mercedes_1967.jpg">
<img style="margin: 0 0 1em 1em; float: right;" alt="Mercedes_1967.jpg" src="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/.Mercedes_1967_t.jpg" /></a>Et
de toutes façons il y en avait et heureusement ! On sait le rôle qu’elle
joua en 68. Et au Collège plus qu’ailleurs, chacun y fut accroché aussi
intensément que d’autres à Radio Londres quelques décennies plus tôt !</p>
<p>Et puis les électrophones portatifs et, top du top, les
cassetophones !</p> Lecturesurn:md5:035b32457ecc697e2fc24864bc9ed5beTuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p>A cet âge je lisais peu, mais un peu tout de même. Fanfan la Tulipe, Les
trois mousquetaires, …</p> Photos en noir et blancurn:md5:bf31aaa048e42033f0852190aa85f374Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p>Je me mis modestement à réaliser quelques photos. J’héritais d’un appareil
dont j’étais très fier mais je n’avais pas assez d’argent pour les pellicules
et les développements. C’est donc en autodidacte impécunieux, que je ne fis que
quelques piètres prises de vue (dont beaucoup de ratées !). Celles-ci me
permettent de conserver de cette époque quelques images en béquilles à mes
béances mémorielles.</p> Les chemins du Chambonurn:md5:7248e0b801781c5a9f5122fa57b51cabTuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p><a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/Le_Chambon_-_Vue_aerienne.jpg">
<img style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="" src="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/.Le_Chambon_-_Vue_aerienne_s.jpg" height="169" width="240" /></a>Ah ! Ces « morceaux » de chemin
entre les lacets de la route qui descendaient vers le Chambon. Chemins boisés
propices aux aveux d’amourettes, mais assez discrets tant leur fréquentation
était dense. La descente au Chambon, ce n’était pas que des ballades
bucoliques, c’était aussi les transgressions à l’ordre établi. C’est ainsi que
mon frère et quelques comparses se retrouvèrent à la gendarmerie locale pour
avoir subtiliser les ampoules de décoration de Noël.</p>
<p> </p> Le petit bazarurn:md5:d70145c5b1cffb1120eb39114c237d88Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p>En arrivant au village, il y avait un petit bazar sur le trottoir de gauche.
C’était le lieu où l’on pouvait autant se réapprovisionner en fourniture
d’internat ou en plus ludique pour tout le reste (pétards, gadgets). Je ne
partageais pas l’engouement des élèves qui abusaient honteusement de l’âge
avancé des tenanciers pour rapiner à plusieurs. Certes, ils étaient râleurs et
suspicieux certes (tant de gamins ayant fait main basse sur leur étal !) mais
impotents et bernables. Je n’ai jamais voulu m’associer à eux. C’était "trop
facile". Injuste et sans gloire. Un abus de puissance sur personne faible.</p>
<p>Je ne me souviens plus si les pétards d’alors étaient déjà chinois. Ils
étaient rouges et cartonnés. Il n’ y en avait que de deux sortes. Les
"normals", par paquet de 10. Et les "géants", par paquet de 5, je crois. Très
chers. Nous achetions aussi du fluide glacial, du poil à gratter, de l’encre à
tacher, et tant d’autres de ses bêtises niaises qui font la joie de cet
age.</p> La librairie papeterieurn:md5:3f7b23158850394116f80c05981fd362Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p>Chez le libraire, on achetait "en compte". Il avait un grand registre, à
l’ancienne. Notait les achats, faisait signer, envoiyait le relevé au Collège
qui en prélèvait le montant sur nos comptes. C’était la vie à crédit !</p> La pizzeriaurn:md5:9c8bdb9f54da4f5a148f631720406f09Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p>Est ce bien sur cette route du Chambon qu’il y avait une pizzeria. ? La
pizza avait encore au goût d’ailleurs, d’exotisme, de denrée sortie de
l’ordinaire, bref : une quasi friandise. Était-ce dans le même
établissement qu’ils servaient des crêpes ? N’est ce pas là que j’aurais
bu mon premier verre de cidre ? Quoi qu’il en soit, j’arbitrais pourtant
plus souvent en faveur du <a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/index.php/post/1967/09/19/Le-glacier">glacier</a>.</p> La pâtisserieurn:md5:fbcb52b1bb0409bf57bd923c4e2e2f63Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p><a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/tete_de_negre.jpg"><img src="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/.tete_de_negre_t.jpg" alt="tete_de_negre.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Sur la place, il y avait une
pâtisserie - salon de thé, qui vendait d’excellentes glaces aux airelles.
Faites maison bien sur. Avec les petits morceaux de fruits, rouge carmin sur
rouge violine. De tous les plaisirs, c’était pour moi le plus fort.
Aujourd’hui, c’est encore l’une de mes petites madeleines de Proust. Me
souvenir de mon plaisir d’alors est encore plus fort que tenter de le raviver
vraiment. On affectionnait aussi les "têtes de nègre" ou les "babaorum". "140F"
tout de même ! Et puis aujourd’hui on ne dit plus "tête de nègre" dans les
pâtisseries mais "boule meringuée au chocolat". Plus politiquement correct.</p> Le cinémascopeurn:md5:abd25324fe1c68d41ec091cee46ce761Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p><a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/Un_monde_fou__fou__fou.jpg">
<img style="FLOAT: left; MARGIN: 0 1em 1em 0" height="240" alt="" src="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/.Un_monde_fou__fou__fou_s.jpg" width="178" /></a>Si je me souviens bien, le cinéma coûtait dans les 2F ou 3F.
C’était cher pour les quelques 5F maximum d’argent de poche hebdomadaire.
C’était une très grande salle, avec écran et scène. Un vrai cinémascope.
« Cinéma Scoop », c’est le nom du cinéma aujourd’hui au Chambon, rue de la
Poste. Est ce le même ? Avait-il déjà ce nom ? C’était encore
l’époque où les films brûlaient en projection, où les rayures et réparations
diverses altéraient les copies, et où le projectionniste pouvait mettre sa main
devant l’objectif pour masquer les scènes jugées trop torrides. Le Chambon
n’était pas le premier servis dans le circuit des nouveautés.</p>
<p>Je ne me souviens pas bien des films que j’y ai vus. Mais au moins avec
certitude : <strong>« Un monde fou, fou, fou ».</strong> C’était un
événement, un si grand film pour le Chambon. Il n’était sorti qu’en 63 et
passait déjà là… Je me souviens aussi de deux autres films sortis plus
récemment, en 66, <strong>« Le volcan interdit »</strong> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Haroun_Tazieff">Haroun Tazieff</a>, projeté au
Chambon en décembre 67, et <strong>« La grande vadrouille »,</strong>
projeté en février 68.</p> L’argent de pocheurn:md5:42d207c030cd29d21c3c293292445460Tuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p><em>Les internes ne sont autorisés à garder que des sommes minimes. Ils
doivent déposer leur argent auprès de leur maître d’internat et peuvent lui en
demander au fur et à mesure de leur besoin. Ils ne sont pas autoriser à
recevoir directement de personne d’autre (même de leurs parents). On ouvre a
chaque interne un « compte d’internat » sur lequel sont
prélevés : l’argent de poche, les dépenses de fournitures scolaire, de
blanchisserie, d’infirmerie, les frais de voyage, les faux frais. Le maître
d’internat fixe le montant de l’argent de poche suivant l’âge de l’élève et les
circonstances ; de toute façon le montant doit être modique. Les parents
voudront bien constituer pour ce compte une provision d’au moins 200 NF, soit
par chèque bancaire barré, soit par le CCP. (...) Au premier trimestre on
voudra bien compter que les frais de librairie sont souvent assez élevés. Cette
provision doit toujours être suffisante pour que le directeur d’internat n’ait
pas à faire l’avance. Un relevé détaillé du compte d’internat est envoyé aux
parents à la fin de chaque trimestre. Les objets de valeur doivent être déposés
à la direction de l’internat.</em> (Règlement de l’internat de garçons)</p>
<p>Nous avions donc notre compte d’internat. Sauf que le notre était souvent à
découvert. Le Collège refusait sainement de faire crédit, mais n’interrompait
néanmoins les fournitures scolaires ou la blanchisserie. Les rappels se
succédaient et nous devions même intercéder auprès de nos parents pour qu’ils
comblent le déficit récurrent. Les relances administratives et mes courriers
d’alors en témoignent encore aujourd’hui.</p>
<p><a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/5_francs_1968.jpg"><img style="margin: 0 0 1em 1em; float: right;" alt="" src="http://collegecevenol.pasteur.ch/public/images/Illustrations/.5_francs_1968_t.jpg" /></a>Mon frère et moi
avions 5 NF par semaine. Ce n’était guère suffisant et je ne suis pas sur que
nous n’étions pas victime des retards de paiement trop fréquents de notre père
alors aux États Unis. Je demandais aussi parfois à ma mère de me glisser un
billet, bien caché entre une double feuille, dans son prochain courrier.
Impossible de s’offrir et une <a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/index.php/post/1967/09/19/Le-glacier">glace</a>,
et un <a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/index.php/post/1967/09/19/Le-cinema">cinéma</a>,
et une <a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/index.php/post/1967/09/19/La-pizzeria">pizza</a>,
et quelques achats au <a href="http://collegecevenol.pasteur.ch/index.php/post/1967/09/19/Le-petit-bazar">bazar</a>...
De toute façons nous n’avions guère le temps en une seule après-midi
hebdomadaire !</p>
<p><strong>5 francs !</strong> C’était encore cette belle pièce
<ins>vraiment</ins> en argent (84%). Les dernières furent les "1968". Les
suivantes, les "1970" ne seront plus qu’en cuivre (75%) plaquée de Nickel
(25%). Ceux qui n’avaient pas connu les napoléons "or" se rattrapèrent. Les
pièces "argent" furent stockés dans les fonds d’armoires pour palier à toute
banqueroute future. C’est ainsi qu’il m’en reste quelques dizaines
encore ! Épargnant de la première heure, ma retraite est ainsi
assurée...</p> La gare du Chambon-Mazeturn:md5:3387254b859f068befefd6cec85c79ebTuesday 19 September 1967LaurentLe Chambon
<p>Nous avons été les derniers cette année là, à utiliser la ligne historique
du CFD : le train du Vivarais ! La ligne a été définitivement fermée le
1er novembre 1968. Elle a repris du service, dans une version strictement
touristique depuis quelques années*</p>
<p>Je ne crois pas que nous prenions la « Micheline » pour monter à
Paris, passant par Dunières puis Saint Etienne. Ou descendre vers le sud en
passant par Saint Agrève. Que de changements et d’organisation pour toutes ces
correspondances. Nous disposions de cars affrétés par le collège pour les
transhumances de départ et de retour. "Les Collectifs". Encore fallait-il ne
pas les louper. Il y avait aussi (surtout ?) les lignes de bus publiques.
Notamment avec la gare de Valence.</p>
<p>Mais je suis bien certain, par contre, d’être allé en voyage de classe, à
Vienne, avec ce fameux train.</p>
<p><em>* C’est en 1886 que la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux
(C.F.D.)** bénéficiait d’une convention lui permettant de construire 3 tronçons
de lignes de ce qui allait devenir le futur réseau du Vivarais avec près de 250
km de lignes. Comme pour la plupart des réseaux secondaires, la concurrence de
l’automobile et des transports routiers amorça un déclin du trafic qui entraîna
sa fermeture totale le ler novembre 1968. En 1970, un groupe d’amis constituait
la Compagnie des Chemins de fer Régionaux (C.F.R) pour la réouverture de la
ligne à voie métrique de 37 km de Dunières-Gare à Tence et Saint-Agrève.
Elle a connu de 1970 aux débuts des années 80 une exploitation en trains à
vapeur entre Dunières et Saint-Agrève sous le nom de " La Galoche du Plateau ".
Depuis le matériel est constitué de deux locotracteurs avec des voitures à
bogies et plate formes. L’exploitation touristique est du mois de juin à la
mi-octobre. Le trajet pittoresque et varié dure environ 2h30.</em></p>
<p><em>** C’est cet acronyme, humoristiquement donné pour signifier "<strong>Ça
File Doucement"</strong> qui a donné le nom du journal du Collège Cevenol, dont
sa propre fin a suivi de peu celle de son grand frère.</em></p>