Le_Batisco__1_.jpgBatisco, comme bâtiment scolaire, la pauvreté de ce nom fait tache au voisinage des autres noms, plus exotiques ou ancrées dans le terroir ! Un nom sérieux et technique comme il convient aux cours ?

Les cours avaient donc lieu dans ce grand bâtiment. A mi-chemin entre l’internat (des garçons) et le réfectoire. Avec son grand hall ouvert l’été et l’obligation d’enlever ses chaussures l’hiver pour éviter d’emmener la neige dans les salles ! Un peu plus haut, dans les arbres, un autre bâtiment abritait notamment les salles spéciales dont celle de dessin avec de grandes verrières. On y faisait aussi de la poterie et de la menuiserie. J’ai l’impression d’avoir traversé ces salles de classes et suivi ces cours avec une grande « absence » mentale. Je n’en garde rien. Aucune sensation, aucun intérêt, effort ou plaisir. Seuls les cours de cuisine, et de travaux manuels pris en option, m’ont laissé quelques agréables sensations d’épanouissement... Après tout, que me reste-t-il de concret de cette époque ? J’ai toujours le quelconque cendrier d’argile réalisé en 6ème, jamais cassé. J’ai toujours ma malhabile pyrogravure, mon gentil collage de feutrine, un autre de papier, mon cheval en raphia... dont j’aurais bien voulu alors être fier.