
Une ancienne ferme, donc, transformée en bâtiment d’usages administratif, réfectoire, gymnase et salle de réunions. Pour nous, c’était avant tout la cantine. A environ 300 mètres des dortoirs, tout de même. L’hiver, au petit matin comme à la nuit tombée, le sentier se pratiquait à la lampe de poche s’agitant comme autant de lucioles, qu’il vente, pleuve ou neige. C’est dire que le porridge et le chocolat chaud étaient avalés avec bonheur. L’hiver nous faisions des combats d’épée avec les immenses stalactites qui descendaient du toit. Défiant l’interdit des glissades, nous jetions les cruches d’eau dans la petite pente à sa sortie afin d’entretenir les deux mètres de piste de glace... Seul le déjeuner de midi était mixte. Une ségrégation prudente régnait encore aux heures trop matines ou crépusculaires... Non-mixité qui faisait d’ailleurs débat. Il y avait deux services. Autre ségrégation ?
Mesquinerie : 7 morceaux de viande ont disparu à Luquet : engueulade entre maitres d’internat. Quelle abomination, en effet, quand on songe à la perte. Confiance : on compte les élèves au repas. Il manque des cartes de présences. Propreté : Ne pourrait-on pas avoir la joie de manger dans une vaisselle propre ? (CFD 67, page 10, « Questions », signature illisible)
Le réfectoire. Etait-ce bien Luc Olivier Barriol qui en était le cuisinier ?
Comments
Attention: Le "porridge" n'était servi qu'en semaine. Le dimanche, pas de porridge et du beurre de cacahuette à la place du beurre-confiture
bertrand.cameyCe porridge je n'ai jamais pu l'avaler,mais en revanche le beurre de cacahuette un vrai plaisirs, je me souviens que nous faisions à tour de rôle la mise en place des tables que nous aidions à essuyer les couverts .Il me semble que Mr Barriol était le cuisinier qu'il y avait deux autres personnes qui le secondaient en cuisine ,plus un intendant pour la
Girardon Frédéricgestion de l'économat.
Mr Barriol a été l'intendant et gràce à lui nous avons un jour eu des frites. J'étais à la table de Patrick Geoffroy (celui qui avait collé sa tartine de confiture en plein dans la poire à Mayer - le pion des heures claires-) et nous avons mangé environ 7 plats de frites à notre table ...pantagruellesque. Mr Barriol a remplacé un dénommé RAVAUD qui était barbu et nous faisait faire une bouffe dégeu... (ce n'est pas lié au fait qu'il était barbu du reste...)je pense que le changement de témoin a eu lieu en 1968 comme par hasard...
Sam Debard dit BiquetSam
Et oui! Nous les filles nous prenion notre petit-déjeuner à Milflor! Quel privilège!
Hélène Beney-GarriguesMais comme je l'ai dit ailleurs une bouffée d'air frai nous était offerte: à midi on partageait le réfectoire avec les garçons!
Oui Sam, cette fameuse tartine de confiture,a valu a mon frère d´être renvoyé du collège, ce qui était,a mon souvenir chose rare!
jean-francois GeoffroyLa raison, est que Mayer qui était,maître d´internat,pointilleux, "voir un peu lourd", avait ,a l´heure du gouter, refusé l´entrée à Luquet, a Hervé Bourrély,qui était arrivé a peine une minute trop tard....Patrick,pour aider son copain,trouvant l´attitude de Mr Mayer "injuste" et dure surtout, a fait 2 belles tartines pour Hervé,mais quand il voulu sortir du réfectoire. Mayer s´est mis devant la porte et lui interdit de sortir avec les dites tartines....la suite ....dans l´énnervement,Patrick lui a collè les tartines dans la figure.....
Puisque nous sommes à Luquet, et que je viens de citer,Mr Mayer. Une autre anecdote . Eric (Bierens) te souviens -tu d´un soir avant les vacances..(68/69)....ou tu /nous avons été à l´origine d´une bataille au yaourt....qui a complètement dégénérée......et ce soir là, Mr Mayer,(fatalité? toujours au bon endroit au bon moment!)étant de surveillance, a essayé de faire revenir le calme en montant sur un banc,et en sonnant violemment sur la "cloche" (qui était au milieu du réfectoire.)....en hurlant "Du calme! ca suffit!.......et ce jour là, c´est un pot de yaourt qu´il s´est pris en pleine figure. La suite,toi,Stéphane et moi-même,(nous partagions une chambre chez la famille Gagnier) Nous avons été convoqués le soir même chez le directeur d´internat, Mr. Schwartz. Je n´oublirai jamais et ton courage et ta franchise,lorsqu´après t´avoir demandé de faire tes excuses, dire que tu regrettais cette "bêtise"(car jamais il n´aurait pu croire que tu/nous puissions être a l´origine d´un chahut pareil) Avec une forte envie de rire,tu lui as dit, "excusez moi,monsieur,je ne peux pas regretter ,c´était tellement drôle!....
jean-francois Geoffroyje vous reconnais bien là !!!!
Corine Amphoux-MaousMais il y avait eu aussi une folle soirée, lors du dernier repas avant le vacances, nous étions de service la piaule GONTHIEZ ARMAND et moi même. Tout s'est mis en travers et ce furent les assiettes qui volaient ce soir là. Je ne vous dis pas comment il a fallut ramasser et nettoyer après. Qui avait lancé la première assiette ? Nous n'avons pas été convoqué chez Gagnier étant donné que visiblement on n'y était pour rien.Et Jean François Armand, le spécialiste du cambriolage chez Zaza. Un jour alors que les correspondants allemand étaient là, je me souviens que Véra Fenner (tu te souviens Stéphane? - tiens il faudrait la retrouver, elle habitait Kassel je crois) avait dit qu'Otto Sanson avait parlé de la discipline qui régnait au Collège. Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd : Et Jean François (je l'ai eu au tel il y a quelques jours) décida de venir pendre Oscar à la cloche de Lucquet, ce qui fut fait et le lendemain Doudou Carritey eu toutes les peines du monde à la décrocher tant il était attaché à la cloche par divers cadenas et anti-vols de vélos.Et puis il y eu le fameux article qui fit scandale dans le CFD (N'est ce pas Patrick et Thierry ...? Allez on reparlera de celà à pentecôte .
sam debardSam