Il y avait un grand spectacle à Mardi Gras. Tous les élèves se déguisaient. Les grands rivalisant de créativité pour le défilé spectacle de la soirée. Compte rendu d’époque :

Nous sommes lundi, la veille de Mardi-Gras, qui clôture la folie d’une semaine olympique au collège. En fin d’après midi s’ouvre la danse en un endroit qui me semble peu approprié à ce genre de manifestation, le hall du batisco. Un orchestre dont le nom n’a pas du nécessiter une grande recherche d’esprit anime au moyen d’un matériel impressionnant la soirée avec « son Kevin » qu’on aurait davantage apprécié si l’on avait pu entendre sa voix. La nuit qui succède à cette journée est fraîche.

Mardi 20 février. Un réveil « délice » est suivi d’un petit déjeuner agréable parce que tardif. Les esprits sont calmes, car nombre d’entre nous vont déverser les petites rancunes personnelles du trimestre au cours d’une mêlée effroyable qui se voudra être du « rugby ». Si le pain n’était pas frais ce jour-là, notons néanmoins l’effort des cuisiniers que tous et toutes comprendront.

Vers deux heures, nous assistons à une petite effervescence gentille dans le hall du batisco. Le traditionnel défilé de costume mené par l’aristocratie du Collège, est représenté par un imposant Louis XIV et sa marquise. Les couleurs ne manquent pas de fantaisie. Le premier prix des profs revient au « Mannequin » de M. Galland, le premier « Grand Groupe », à l’ensemble de M. Souclier, intitulé « administrateur colonial ». Remarquons également le couple M. Biehn et C. Johnson dans la composition originale des « Créatures ». Et chez les professeurs nous ne pouvons qu’approuver cette brillante satire « Réunion de bulletins » qui clôturait le défilé.

Il est regrettable que la journée se soit terminée au Cokos par un récital de jazz que personne n’écouta et à la place duquel, selon les désirs de beaucoup, il aurait été préférable d’organiser une danse.

La danse, cette question, fort débattue au Collège, est quant à moi, fort déplacée dans un collège d’enseignement. En effet, ma génération aussi étrange que cela puisse paraître, ne conçoit pas la danse sans ses conséquences. Ainsi j’avoue ne pas comprendre l’effort de certains qui veulent, dans des conditions que nous ne saurions tenir, imposer « la danse au collège ».


(CFD 68/69, page 19, article de Rouaud ?, photos de JP Teyssier, P. Cazaux)

 

Quelques photos d’ambiance reçues de Robin Symonds :