Au collège, la Toussaint est une institution : on la fête joyeusement avec les anciens. Les anciens généralement les plus combattant, revivent avec toute l’ardeur nécessaire leurs faits d’armes estudiantines.

Au culte, quelques uns d’entre eux témoignèrent de la continuité du Collège. Mais la première à Luquet du film : « Les héros sont fatigués » (d’Yves Campi) fit salle comble, tandis que Marc-André Crespin égayait d’un mot le public de Milflor en jouant Cambrone.

Le clou officiel de ces réjouissances fut enfoncé pendant trois heures de gala dans le gymnase surchauffé. On imita avec naïveté quelques professeurs ou singea certains élèves de Terminale. Peu furent vraiment eux-mêmes. L’orchestre, Susan Bradford, les chanteurs, l’équipe qui prépara la salle et particulièrement Jean-Noël Cordier de St. Offrange, dans son enchaînement de chaussettes, firent l’unanimité des critiques.

Pendant ces deux jours, la cuisine fut particulièrement appréciée grâce à M. Barriol , au chef et à son équipe.

Je ne peux tout rappeler, mais si ces deux jours tant attendus par certains furent vécus dans l’euphorie par un bon nombre, peu consolidèrent une réelle amitié.

(CFD 67, page 22, Thierry Maous, illustré par « Graphisme de la batterie » photo prise au premier novembre par Philippe Andrieux (ancien).