Il serait donc nécessaire qu’a chaque représentation, afin d’éviter de tels jugements, un feuillet résumant les idées chères au metteur en scène (son style, sa tendance) soit distribué. Il serait fructueux de présenter un film en référence de ceux que nous devrions avoir vu.
Aussi chacun pourrait participer à une discussion qui devrait, quand elle a lieu, fournir à tous l’occasion de s’exprimer. Car le Ciné Club est aussi un « ring » (c’est d’ailleurs un gymnase !...) où on se bagarre, pour émettre son avis, tout en ayant le respect de l’autre. Il serait enfin souhaitable que la discussion ne portât pas uniquement sur le scénario, mais aussi sur la technique cinématographique. Car l’art du cinéaste se trouve dans sa manière de nous présenter les différentes scènes par des plans qu’il a longuement étudiés. Si nous ne voulons pas nous pencher sur ces problèmes (prise de vue, emploi du zoom, usage de plongée, du travelling, nécessité d’objectifs d’angle différents, ...) nous laissons s’accumuler des mystères qui pourraient être élucidées par une initiation. Celle-ci nous ferait alors découvrir l’emploi que font les cinéastes de la caméra. Car tout comme l’appareil photo, ce n’est pas une boite magique. Nous pourrions alors affirmer que la prise de vue ne demande pas seulement à l’opérateur de presser sur un bouton.
(CFD 68/69, page 16, texte de Pierre Cazeaux)
Comments
François Lod était professeur de gym au collège lorsqu'il péri dans la catastrophe de l'aiguille verte à Chamonix. il fut emporté dans une plaque à vent avec plusieurs guides et de nombreux aspirants guides comme lui. Charles Bonson champion Olympique était parmis les victimes.
Jean-Luc MalécotCela devait être en 1962 ??? à verifier
Je n'avais pas l'âge requis pour participer au ciné-club lorsqu'on a montré Pather Panchali de Satyajit Ray mais le directeur de l'internat Mr Alain Schvartz m'a donné la permission de le voir comme j'étais d'orgine indienne. J'ai adoré ce film. Ma mère Superna (prof d'anglais) avait fait des études de francais à la Sorbonne au moment de la Nouvelle Vague et aussi de Seppuku (elle m'a expliqué la scène du Seppuku et Muriel) et m'a fait aimer le cinéma très jeune. Il y avait une salle de cinéma qui faisait théatre derrière l'hôtel May et elle m'emmenait voir tous les films qui passaient et on discutait ensuite.
Malini SanumPar ailleurs, il y avait une télévision à Jim Bean et je me souviens être la seule fille à suivre les films du dimanche après-midi parmi tous les garcons de l'internat. J'ai aussi suivi là les premières notes de Nougaro et de Julien Clerc.
Je me rappelle de "l'île nue", un film japonais (?) où l'on voyait un couple de pauvres gens jour après jour amener de l'eau sur une île pour arroser leurs plantations de légumes. Comme je n'étais pas un exemple de perséverance à l'époque, cela m'a subjuguée!
marie-christineJe me rappelle très bien du film "l'Île nue", qui m'avait moi aussi laissé une très forte impression. Je ne me rappelais plus où je l'avais vu ni à quelle âge. Maintenant, je sais :-)
Olivier PasteurPour François Lods, ce devait être au moins en 1963, puisque je l'ai connu comme professeur quand je suis venu au Collège, c'est à dire en 1963
Michel W. M.WagnerC'est Mr Tichet qui a longtemps animé le ciné club où j'ai quelque temps joué les projectionnistes. Je n'ai pas souvenir de la liste de tous les films, mais quelle belle initiation au cinéma d'auteur...
Deux titres me reviennent en mémoire , films projetés dans le cadre du ciné club : Le 41 éme et Délivrance, il me semble qu'après chaque pro-
Frédéric Girardon-jection il y avait un débat ?
j'ai retrouvé mon agenda scolaire de l'année 1969-1970... voici le programme du ciné club!
Corine Amphoux-Maous26/11/69 "Le 3em homme"
10/12/69 "Ascenceur pour l'échaffaud"
14/01/70 "Pour l'exemple"
.............." Les amours d'une blonde"
15/04/70 "Le beau Serge"
27/05/70 " Elle n'a dansé qu'un seul été"
François Lods était un prof de Gym très dynamique, qui avait l'admiration de ses élèves, et particulièrement de moi. qu'il avait ramassé sur le stade de Luquet en rigolant de la grosse bosse qu'une batte de base ball m'avait faite.
Olivier Jourdan