Interview de Tom Johnson
par Sam Debard, le 1er novembre 2008, au Chambon.
- Alors Mr Johnson, si pour 70% des anciens du Collège il n’y a pas
besoin de vous présenter, peut être que pour les 30% plus jeunes, il faut dire
qui vous êtes, que vous avez été professeur d’anglais au Collège Cévenol, et
que vous êtes arrivé en …. quelle année au Chambon ?
- En 47.
- Mais qui ou quoi vous a amené au Cévenol ?
- J’ai rencontré dans un train Mr Trocmé alors en voyage aux États-Unis, car
nous allions tous les deux, ainsi que d’autres personnes, en Californie, à une
conférence de la réconciliation à San Francisco. La rencontre s’est donc faite
dans ce train qui reliait Los Angeles à San Francisco. A l’époque, j’avais fait
une sorte de spécialisation d’études à la fois en Français et en Espagnol et je
souhaitais approfondir mes connaissances dans la langue de Molière, parce que
malgré mes bons résultats à l’université, il y avait beaucoup de choses que je
ne savais pas et où je risquais de faire des fautes (rires), et je suis venu
ici, parce qu’il m’avait invité et dit que je pouvais rester un mois ou une
année si je voulais pour me perfectionner en Français.
Nous avions parlé en Français dans le train et c’est ainsi qu’il a pu se rendre
compte de mes insuffisances et que peut-être j’avais du travail à faire
(rires), et c’est à cette époque que je suis venu au Collège. Il est évident
que je ne pensais pas rester plus qu’une année, ce qui me semblait déjà bien
long à l’époque, et vraiment j’étais loin de me douter que j’allais rester un
demi siècle…(rires)
- Qui était le pasteur Trocmé ?
- Trocmé était le pilier d’une organisation de religieux pacifistes qui avaient
décidé de fonder un collège pour les jeunes de France et d’ailleurs, et quand
il m’a invité en 47 c’était l’époque où Paul Ricoeur, professeur de
philosophie, enseignait au Collège, et j’ai alors découvert qu’en France, on
faisait obligatoirement des études élémentaires de philosophie pour apprendre
les éléments de la pensée, et j’ai trouvé ceci fort intéressant parce qu’aux
USA, on n’avait pas du tout la tradition de faire ce genre d’études.
- Vous avez conscience que vous êtes actuellement la seule mémoire vivante
du Collège Cévenol ?
- Peut-être oui, quand je suis venu, il y avait deux anglais et deux américains
membres de la faculté et qui représentaient ces deux pays qui étaient prêts à
envoyer des élèves et j’avais à l’époque fait la connaissance de personnes plus
mûres que moi et qui étaient pleines d’enthousiasme pour ce projet. J’ai
rencontré par exemple quelqu’un que vous avez sans doute connu : Miss Maber.
Miss Williamson également et d’autres qui sont venus des USA , Miss Wilkinson.
Jim Bean est venu plus tard, dans les années 60.
J’ai été très impressionné par le fait que les professeurs de langues étaient
tous originaires des pays dont ils présentaient la langue aux élèves. Madame
Trocmé, qui était Italienne, très italienne même (rires) et Miss Maber, qui
était Anglaise, ainsi que Miss Williamson, et puis d’autres Américains aussi
dont j’ai oublié le nom.
- Avoir connu le pasteur Trocmé est une chance inouïe, comme homme, comme
pasteur aussi, quelle impression vous a-t-il faite, en quoi vous a-t-il marqué
?
- Et bien, il m’avait donné l’impression de quelqu’un qui savait ce qu’il
faisait , sûr de son point de vue, et il donnait aussi l’impression de ne pas
être forcément un pacifiste parfait comme tout le monde voulait être, mais
comme beaucoup de gens sont réellement; malgré leur convictions, ils expriment
leurs opinions de façon péremptoire.
Il y avait également Madame Theiss. Monsieur Theiss était le directeur du
Collège, Monsieur Trocmé était le fondateur, et la famille Theiss avait décidé
de consacrer un plein temps au travail dans le collège, et Madame Theiss était
professeur d’Anglais et Monsieur Theiss aussi. Ils m’ont invité à me joindre à
eux comme professeur du Collège et c’est ainsi que j’ai commencé. Je me
rappelle qu’à l’époque j’étais très content d’avoir eu l’opportunité d’étudier
le français par un professeur d’origine française. L’impact est tout différent.
Et moi-même en tant que professeur j’ai été très content de pouvoir présenter
la langue anglaise, dans ma version (rires), parce que l’on voyait bien que
l’accent de Miss Maber et Miss Williamson était différent.
J’ai également étudié l’Espagnol avec des professeurs d’origine espagnole ou
sud-américaine. L’allemand que je n’ai malheureusement pas étudié était
également présenté au Collège de façon très compétente par des professeurs du
pays.
- Vous pensez aussi (mais il est venu plus tard) à Otto Sanson ?
- Oui il est venu plus tard. Sa femme Renée était prof de Français et Otto, qui
était d’origine allemande, présentait l’Allemand aux élèves. Nous avions
l’habitude de présenter les cours directement dans notre langue, ce qui pour
nous était tellement facile étant donné que nous étions originaire du pays. Il
ne fallait surtout pas oublier que les élèves venaient au Collège pour se
préparer à passer des examens et que les cours devaient être présentés de façon
compétente pour que les élèves puissent apprendre correctement.
- Ce qui a impressionné les anciens sur le blog c’est le fait que vous
commenciez votre cours directement en Anglais, sans un mot de
Français.
- Ce n’était pas aussi absolu que cela, mais évidemment je voyais que c’était
ça l’idéal et donc je le faisais dans la mesure du possible. Car c’est
avant tout une langue parlée, l’écrit vient après.
-Je n’ai pas besoin de dire combien vous avez été un personnage connu et
reconnu au sein du Collège, à chaque fête on vous demandait de chanter « Old
Mac Donald had a farm » ; rassurez-vous, je ne vais pas vous demander de la
chanter (rires). Cette ambiance festive du collège, ces fêtes de fin d’année où
les élèves se retrouvaient avec les profs, dans une autre ambiance, des
rapports plus confraternels…
- Plus détendus, pour le plaisir..
- Ou même parfois certains imitateurs se moquaient un peu des profs et
c’était de bon aloi.
- Oui, tout à fait.
- Ces fêtes étaient très marquantes, cela se passait au gymnase François
Lods.
- Vous étiez élève à quelle époque ?
- 64 à 69
- Ah oui, vous êtes resté 4 ans , c’est pas mal !
- C’était la période où Monsieur Leehnard est décédé, Monsieur Gagnier est
venu, mais il n’est pas resté longtemps. Pour en revenir au principe festif,
c’était une institution au Collège, et alors ce rapport finalement différent
entre profs et élèves, moi j’aimerais que vous m’expliquiez comment vous avez
ressenti cet échange avec ces élèves de tous les pays, avec parfois des
confessions différentes, des éducations très différentes, comment c’était
d’être avec ces élèves bien particuliers ?
- Je tâchais de présenter les choses de façon aussi intéressante que possible,
et d’une façon compréhensible par tout un chacun. J’ai voulu évidemment tout en
commençant le cours dans la langue, expliquer le maximum de choses sans laisser
un seul élève en perte de vitesse, ne pas hésiter à revenir sur des notions
fondamentales pour que l’apprentissage de la langue soit accessible à tous. Je
souhaitais rendre aux élèves ce que les professeurs d’université avaient fait à
mon égard, comme j’avais eu la chance d’avoir des profs qui eux aussi
s’intéressaient aux moyens de divertissements avec les élèves, j’ai souhaité
moi aussi participer aux amusements des collégiens . Il n’y avait pas que le «
Old Mac Donald » …
- Quel était le professeur au Collège qui vous a le plus marqué
?
- Ah, ça, c’est difficile, parce qu’ils m’ont tous marqué, que ce soient les
collègues d’Anglais, Miss Maber, Miss Williamson, Howard Shower, et beaucoup
d’autres. Finalement, je suis resté après la première année pour continuer à
apprendre le Français, en ayant le sentiment que j’avais appris juste assez; je
me rendais compte de plus en plus qu’il y avait des choses qui me
manquaient.
Ce qui est intéressant, c’est aussi de connaître l’histoire de la vie des
familles et des différents élèves, et finalement le Collège étant situé où il
est, attirant des élèves de tous les pays, il est bien évident que la plupart
des élèves n’étaient pas des habitants du Chambon, mais étaient réunis ici pour
la partie de l’année qui était occupée par les cours. Et à l’époque, la plupart
des élèves étaient internes et les autres habitaient des pensions de jeunes
dans le village.
- A ce sujet, y a-t-il des élèves qui vous ont particulièrement marqué ,
dont vous avez gardé un souvenir fort ?
- Ouh, je ne voudrais pas oublier quelqu’un ! Il faudrait que je voie des
photos, ce serait plus facile pour moi.
- Il y a une photo sur le blog où vous êtes avec des élèves américains. Il
semble que vous preniez un peu ces élèves sous votre aile ?
- Oui, ils devaient se former en Français. Certains, les plus avancés, devaient
préparer des examens de français dans leur pays en vue de se présenter au
professorat, mais il y avait aussi le fait qu’ils étaient ici pour apprendre la
langue et apprendre aussi comment est la vie en France. Certains se
présentaient devant les autres et c’était un grande découverte.
Une autre chose que j’ai oublié de mentionner est que quand j’ai été invité par
Monsieur Trocmé, j’étais seul et sans attache familiale pour venir en France.
Mais lors de mes deux dernières années de mise à niveau pour pouvoir enseigner
en France, j’avais fait la connaissance d’une jeune étudiante qui m’avait
beaucoup plu, qui était, comme moi, de race un peu mélangée, et qui avait des
parents qui eux aussi étaient de race mélangée, et elle s’intéressait non
seulement au français mais aussi à l’espagnol, comme moi. Je me suis dit « Oh,
connaître quelqu’un comme ça que je ne pensais pas rencontrer, c’est incroyable
! » Je pensais rencontrer une jeune française et commencer à apprendre à vivre
avec elle, mais je n’avais jamais pensé à quelqu’un du même pays faisant les
mêmes études.
Alors quand j’ai vu Monsieur Theiss pour lui dire que je m’étais marié et lui
demander d’amener ma femme au Chambon, il répondit de façon affirmative
(rires). J’ai compris aussi que dans la tradition française la plupart des
profs étaient mariés et moi je commençais à avoir l’âge adéquat, en fait
j’avais juste quelques années de plus que mes élèves puisque je n’avais alors
que 24 ans. Et j’ai donc rencontré cette jeune personne d’origine californienne
et qui s’intéressait aux langues autant que moi, et même si elle ne connaissait
pas le français, elle ne viendrait pas au Chambon en tant que prof, au début,
ce serait pour plus tard, et puis elle est venue travailler avec moi, et nous
étions très contents. Nous avions pris l’habitude (en France le système des
vacances étant très pratique) à Noël ou à Pâques ou en été de voyager dans le
pays, que nous visitions pour la première fois, ce qui nous a permis de
connaître de plus en plus à la fois la langue et le pays.
Nous avions un grand enthousiasme pour les églises romanes. Et nous avions vu
que les traditions et les images du pays qui les représentaient étaient tout à
fait intéressantes car elles représentent les caractéristiques
régionales.
- Vous vous disiez, comme l’était votre épouse hélas disparue, Dolores,
mélangé. Mais alors d’où venez vous Monsieur Johnson ?
- Moi, de New York, où je suis né. Mon épouse, Dolores - c’est un prénom assez
courant en espagnol - était née dans l’état d’Alabama. Nous étions très
intéressés par cette diversité. Mon père était originaire de l’état d’en face,
le New Jersey, et avait grandi à Jersey City (il était dentiste) en face du
Down Town de New York, et où beaucoup de gens venaient travailler à Manhattan
avec les ferries qui passaient entre les deux états. Ma mère était du
Tennessee.
Ma femme était née, comme je vous l’ai dit, en Alabama, mais elle venait de
Californie car après un an en Alabama, la famille avait décidé de partir en
Californie et de travailler là-bas. Elle a donc suivi les cours dans
différentes écoles de Californie où elle a suivi un parcours semblable au mien.
Nous avions donc étudié le français en vue de l’enseigner aux USA.
- En fait vous avez fait exactement le contraire, enseigné l’anglais en
France (rires)
- C’est ça, et je trouvais que finalement ce n’était pas une mauvaise solution
et que c’était beaucoup plus pratique d’enseigner sa langue maternelle.
- Dans la nuit de mardi à mercredi, les Etats-Unis vont peut être se doter
d’un président mélangé. Qu’en pensez- vous ?
- Je suis ravi, je me dit que c’est vraiment l’élection la plus intéressante
que j’ai vécue. Ce n’est pas forcément facile de prévoir qui va gagner. Et puis
le système électoral américain est très complexe. Et le fait que le vote final
se fait dans un isoloir, fait que parfois des gens disent qu’ils votent untel
et dans l’isoloir ils votent le contraire.
- Et il y a aussi le problème des grands électeurs.
- Exactement
- Madame Johnson nous a quitté il y deux ans, nous somme nombreux à la
regretter. Mais donnez-nous des nouvelles de vos filles.
- Mes deux filles ont continué leurs cours en France. Carmen, l’ainée, enseigne
le français dans un lycée en France, et Lolla aussi. Comme elles ont grandi
dans la langue française, c’était pour elle plus facile d’enseigner cette
langue.
Comme elles ont la double nationalité (ce qui n’est pas mon cas, je suis resté
Américain), elle peuvent voter en France et aux USA. Je suis resté Américain
car à l’époque j’avais ma famille aux Etats-Unis, et je voulais pouvoir
retourner facilement en Amérique.
- Toute une vie bien remplie Monsieur Johnson, et vos filles vous ont donné
des petits enfants.
- Oui, Carmen m’a donné 3 petits-fils. Nous avons eu 2 filles et je ne pensais
pas forcément suivre l’exemple de Monsieur Theiss avec ses 8 filles (rires) et
de Monsieur Trocmé avec ses (je crois) 4 enfants.
- Finalement, vous avez passé la plus grande partie de votre vie en France,
et aucune de vos filles n’est partie vivre aux USA.
- Non, lorsque nous avons eu fini nos vacances aux Etats unis avec les
filles, je leur aie posé la question « voudriez vous rester ici ? » : Elles ont
tout de suite répondu : « non » (rires), nous préférons rester en France, car
elles avaient passé leur petite enfance ici, la langue également, et surtout
avaient appréhendé la vie des jeunes aux states et étaient très marquées par le
problème racial qui préoccupait pas mal de gens, et elles avaient vu aussi que
grandir en France c’est une chose, mais aux USA c’est autres chose, beaucoup
plus difficile. En fait il y avait les noirs d’un côté et les blancs de
l’autre. Ce qui n’est pas l’idéal, car nous leur avions appris tout à fait
autre chose à savoir tout le monde mélangé. Mais ce n’était pas du tout la
situation à l’époque, et elles ne tenaient pas trop à suivre ce système
éducatif-là.
Comme elles avaient le choix de suivre le système français, c’est ce dernier
qu’elles ont choisi.
- Et pour conclure, en vous remerciant encore de m’avoir reçu, j’aimerais
avoir votre avis sur cette fête des 70 ans du Collège, à Pentecôte 2009, qui ne
sera par forcément une fête des anciens qui se tapent sur le ventre en
racontant leurs souvenirs de régiment, mais d’essayer de construire quelque
chose de positif, basé sur l’idée de la paix et de la non-violence, qui étaient
les grands leitmotivs du Collège à son départ, et j’aimerais avoir votre
opinion sur cette grande idée.
- Et bien je suis tout à fait pour, je suis attentif à tout ce qui se
présenterait maintenant ou un peu plus tard et qui serait dédié à ce travail
pour la paix. Maintenant le travail pour la paix parmi les jeunes, c’est tout
aussi important sinon plus que quand nous sommes arrivés. Nous avons
l’impression que nous pourrons continuer à vivre tout à fait dans les mêmes
mentalités. Ma femme était, quand je l’ai rencontrée, en Californie du sud,
dans un groupe faisant partie d’une école où les élèves faisaient partie du
pays, une école maternelle, fondée par les Quakers, des pacifistes assez
connus, et c’était une des raisons de notre rencontre, et aussi de notre
mariage, car je me suis dit que nous avions beaucoup de choses en commun, non
seulement les langues mais aussi les études et les possibilités de travail sur
un plan religieux, et nous trouvions que c’était beaucoup plus intéressant de
travailler un peu en France où les mélanges étaient tolérés beaucoup plus
facilement qu’aux Etats Unis.
- Il y avait quand même de la discrimination à cette époque ?
- Ho oui, oui, et il y en a toujours d’ailleurs. Et je me suis aperçu que ces
derniers soirs, en écoutant la radio, que les discussions entre Américains
votant pour Bush ou Mc Cain, quand ils disaient ce qui les intéressaient dans
les élections et pourquoi ils allaient voter pour un candidat ou l’autre, et
les groupes comme les Quakers ou les pacifistes tels que ceux que nous avions
connu, étaient presque tous pour Obama. J’ai trouvé aussi, pour l’avenir des
USA, que c’est beaucoup plus intéressant que ce soit Obama qui soit élu au lieu
de Mc Cain. Mais quand on regarde de près les programmes il y a des bonnes
raisons dans les 2 camps. Et c’est donc difficile de faire un pronostic.
Je pense que beaucoup de noirs souhaitent que Obama ne gagne pas car ils ont
peur pour sa vie. Et puis d’autres qui disent que Obama n’est pas vraiment
comme nous, les mélangés des USA, car ses parents n’étaient pas venus du sud
des USA ou des pays africains. Je pense également que Mc Cain n’est pas aussi
bien préparé que Obama.
- Monsieur Johnson, je vous remercie beaucoup de votre accueil et de nous
avoir consacré tout ce temps.
- Merci à vous.
Comments
Bonjour monsieur Johnson !...Je viens de lire l'interview que vous avez accordé à Sam Debard.Tout d'abord je vous adresse une pensée empreinte d'empathie pour le départ de votre épouse que j'apprend à la lecture de vos réponses. Sachez que j'ai toujours gardé un beau souvenir de vous. Vous avez été mon professeur d'anglais je crois en 4e,3e, 2e dans les années 63 à 66.A l'époque j'aimais bien vos cours qui étaient tous différents (idem avec Otto Samson) mais j'étais hélas un élève modeste en anglais, complètement possédé par le sport et coaché par François Lods, aux agrès, escalade et athlétisme mon sport, pratiqué durant 20 ans. Vous me reconnaitrez peut être après tout ce temps.Auparavant j'avais été élevé par Mr et Mme Josserand (Bon Abri). Hormis l'anglais j'ai appris auprès de vous la tolérance, la non violence. Mon ami Steve Prouty avec qui je suis encore en relation: il est prof de ...français aux US, fils d'un Pasteur du Massasuchetts,que vous avez dû connaître, me parlait beaucoup à l'époque de son souhait de devenir objecteur de conscience. Ce qu'il a fait (cf Vietnam).Je suis revenu au Chambon en 67/68 comme assistant prof de sport nommé par Jim Bean.Sincèrement je serai heureux comme certainement plein d'autres anciens élèves, de vous revoir en 2009, pour avançer ensemble dans cette quête louable dont vous vous faites l'écho et puis aussi tout simplement pour le plaisir. Jean-Pierre Manfé,... celui qui passait sa vie à courir,..par tous les temps!...No comment !...
Manfé Jean PierreQue de bons souvenirs avec Mr Johnson!! Son sourire permanent m'a beaucoup marqué... et l'anglais a été une de mes meilleures matières au bac!!
Élève entre 63 et 66 j'étais dans la même classe que Carmen, qu'on doit voir sur quelques photos , si Laurent n'oublie pas de les publier! [Laurent il fait ce qu'il peut avec ces foutues journées qui n'ont que 24 heures ! ;-)]J'ai un peu plus tard rencontré par hasard Tom Johnson et sa fille, je crois au centre Pompidou à Paris, mais je ne me souviens plus pour quelle expo( je faisais alors des études d'Arts Plastiques ....
Il va tout de même falloir que je me débrouille pour me libérer deux jours à la Pentecôte... M.Wagner
Que cela fait plaisir d'entendre parler du prof le plus sympa de toute sa scolarité !
olivier jourdanLes autres profs me faisaient tous un peu peur, notamment celui de latin, M Tichet
J'étais aussi dans la même classe que Carmen (en 61), et j'ai perdu de vue tout le monde.
Si TJ est aux 70 ans du collège, je ferais bien le déplacement rien que pour lui !
Hello Mr. Johnson,
it's with great interest I read your interview by Sam Debard,why ?simply because it reminds me
some very nice recollections of my 56-57-58 years at CC;and remember well your translations
exercises you put to us in order to check our new words lists memorizing.Your questions were
asked at such a speed that we could not afford be lost...in translation!
In a few words,you gave me the love for your mother tongue which helped me a lot in my occupations.
You and Antonio Plazas were my best teachers at CC (no offense for others!).
Don't want to be political here but I think your country needs a president who will take care of
Americans'worries,at last, instead of world problems! and prove to the rest of the world that in your
country what was unthinkable not a long time ago has now come true;this is why I hope all the best
to Obama.
I am looking forward to meet you again next May at CC.
Jean-Pierre Canale 1208 Geneva
canale jean-pierreHello Mr Johnson!
Je ne vous ai certainement pas laissé un grand souvenir même si je vous ai eu comme prof pendant deux ans car j'étais un peu réfractaire aux langues j'ai fait souffrir autant Mr Sanson. Avec le recul je pèse tout l'abnégation et le sens du devoir (pédagogique) qu'il vous a fallu à vous et aux autres pour nous laisser cette trace indélébile dont Jean-Pierre Manfé est imprégné (au passage Salut Jean-Pierre !) et moi aussi. Pour ces valeurs que vous nous avez laissé je vous exprime du fond du cœur un grand merci comme on dit aux States "God bless you and your family"
Jean GarriguesSalut Jean!...
Manfé Jean PierreJe viens de lire ton courrier adressé à Tom Johnson.Au passage tu sembles t'être reconcilié avec l'anglais,... Je te salue aussi Jean,...mais que deviens tu donc?... tu peux m'écrire via mail sur coachingjpm@9online.fr
Excellente journée.
Jean-Pierre
Salut Jean!...
Manfé Jean PierreJe viens de lire ton courrier adressé à Tom Johnson.Au passage tu sembles t'être reconcilié avec l'anglais,... Je te salue aussi Jean,...mais que deviens tu donc?... tu peux m'écrire via mail sur coachingjpm@9online.fr
Excellente journée.
Jean-Pierre
Mr Johnson,votre gentillesse et votre disponibilite ont enchante notre passage cevenol.Je vous embrasse.
nellyOui le rire et le sourire de Tom sont mémorables... Je vous ai eu 1 an en anglais sur les trois que j'ai passé au collège, et vous êtes inoubliable. Je n'avais pas imaginé que vous étiez l'histoire du collège (rires)
Farnck Servignatfrank étais tu chez " tante colette"?
genevieve bayleJ'Y assurais les études!!!
C´est certainement après mon expérience au Collège,que mon intérêt pour ce qui est étranger,différent,s´est développé.....L´apprentissage des langues "vivantes" , était unique au collège! avant tout avec Mr.Johnson, mais aussi avec tous les autres profs de langues modernes ,pour ma part en anglais et en espagnol... Ce qui faisait la différence du collège,c´était que les profs de langues étaient natifs d´un pays où la langue qu´ils enseignaient était parlée.....ils enseignaient leur langue maternelle......donc plus que des mots et des règles de grammaire. Quand ces profs avaient en plus la simplicité,les valeurs humaines de Mr.Johnson,de sa femme Dolorès.....on ne pouvait qu´être comblé.....depuis j´ai appris le danois et le norvégien, et ai fait mes études d´éducateur dans ces pays ou je vis et travaille.....merci a vous Mr. Johnson....et votre famille. Je pense difficile de vous nommer sans penser aussi a votre femme, Dolorès,et vos deux filles Carmen et Lola.
Jef /J-F Geoffroyje n'ai pas beacoup appris l'anglais mais une vraie leçon de vie et l'apprentissage de la tolérance pour le restant de ma vie! MERCI
Corine Amphoux-MaousSalut à toutes et tous.
Vous pouvez publier vos commentaires ci dessous et envoyer un message d'amitié à Tom, comme l'on fait Jef, Corine,Frank, Jean, Nelly, Jean Pierre C. , Jean Pierre M. , Olivier, Waggie et Vola Rabenoro depuis Madagascar.
Ces commentaire seront imprimés et remis à Tom ce vendredi, car je serais au Chambon et irai le voir . Donc n'hésitez pas à écrire aujourd'hui, demain et vendredi matin. Je crois que celà lui fera très plaisir.
Ce qui doit lui faire également très plaisir est l'élection de Barack Obama (orthographe exacte) à la tête des USA.
N'oubliez pas non plus Mr Bouhkechem, je sais par vos écrit que vous avez tous un grand respect pour l'homme et son enseignement, alors n'hésitez pas à vous manifester dans les commentaires sous son interview, lesdits commentaires lui seront apportés ce WE ou début semaine prochaine.
Je vous promets pour la semaine prochaine d'autre interviews qui je l'espère vous rappellerons de bons souvenirs.
Amitiés à toutes et tous
sam debardSam
Je ne peux que redire ce que beaucoup d'élèves ont ressenti à votre contact : de la gentillesse, un goût pour la vie communicatif et de la patience ... car cela n'a pas été facile tous les jours !
A. SwartebroekxMon voeux pour le Collège, c'est que son renouveau, que tout le monde espère, passe pour l'avenir, par des professeurs ayant le même sens des valeurs que vous.
Vous étiez proches des élèves, vous aviez compris tout naturellement que c'était une des forces du Collège que d'éviter cette distanciation "professeurs-élèves" que semblait déplorer plus tard M. Bouhkechem.
Merci encore M. Johnson de ce que vous êtes et de l'exemple que vous êtes toujours pour beaucoup d'entre nous et dont se nourriront, je l'espère, les professeurs actuels et à venir !
J'ai passé 4 années au collège (69 à 73) qui, ainsi que je l'ai déjà dit, continuent de me nourrir.
Je n'ai pas été un brillant élève mais j'ai énormément appris des autres,de leurs différences et de l'enrichissement qui en découlait. Parmi ces "autres",vous êtes, Tom, la personne la plus emblématique de cette intelligence humaine: l'écoute et l'envie de donner, une grande tolérance aussi (je me souviens d'un voyage de classe à Genève en 70 je crois, avec une classe de seconde, où nous ne vous avions pas ménagé et où vous aviez répondu par une grande gentillesse; A cette occasion, dans le car, vous nous aviez chanté et appris "Old Mc Donald had..." dont parle Sam et que j'ai appris à mes enfants). J'ai gardé un fil épistolaire ténu avec vous chaque fin d'année, très important pour moi. Je suis heureux, comme tous mes camarades, de vous retrouver à la Pentecôte. J'ai une pensée profonde pour Dolorès et un souvenir pétillant de Lola et de Carmen que j'ai moins connu. Je sais que ces louanges vont heurter votre modestie mais, ma foi, elles ne sont que l'expression de la vérité. Acceptez les comme telles.
Pour finir, je suis très heureux de dédier ces pensées au citoyen américain que vous êtes, aujourd'hui 5 novembre, avec l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis.
Beaucoup partage cette joie avec vous. God bless you and your family.
Amitiés
Eric
Eric de PierrebourgBonjour Tom, cet été je suis passée par les Castors et j'ai frappé timidement à votre porte, mais personne. Bon, coucou vous revoilà, je ne crois pas vous avoir eu comme prof au collège, entre 60 et 64, c'était David Law qui nous faisait avaler les pages du petit vocabulaire Rey et il m'en reste quelques bribes. Ce dont je me rappelle, c'est votre grande discrétion, vous et votre femme. C'est vrai que le collège à sa manière préparait les chamboulements de mai 68, et le grand débat sous-jacent déjà : faut il s'engager politiquement ? Au milieu des pacifistes, des voix s'élevaient et cela commençait à chauffer.
L'autre jour, au détour d'un reportage, j'ai découvert que les Quakers s'étaient mobilisés contre la guerre du Vietnam au USA, loin des clichés qui tournaient dans ma tête, car pour nous, la génération 68, et encore plus pour les fils et filles de pasteurs, il fallait en découdre et on cherchait des directions de vie, sans doute la guerre du Vietnam et avant elle celle d'Algérie, l'assassinat de Kennedy , bref, les échos du monde nous frappaient d'autant qu'on avait été élevé dans un esprit de tolérance et d'ouverture et puis à y réfléchir, les plus fous c'étaient pas nous, les excités de 68, mais bien la génération d'avant : pacifistes et objecteurs de conscience impliqués dans les réseaux pour protéger les juifs, pour soutenir les Algériens ... drôle d'héritage ..
A l'occasion, j'aimerais en savoir plus sur les Quakers, je sais qu'ils ont beaucoup contribué financièrement à soutenir le collège, enfin, je crois. En même temps, vu d'ici, on confond tout, les évangélistes seraient très à droite aux USA d'après les medias. Bref, si tu peux nous éclairer sur la démarche de Theis Trocmé et sur les soutiens américains au Collège cévenol. Il y avait aussi les camps de travail où venaient beaucoup d'américains et d'étrangers. Comment se faisait le recrutement de ces jeunes ? Qui étaient ces gens qui venaient de tous les pays et soutenaient le projet du collège ? J'aimerais en savoir plus, si tu as le courage de rassembler tes souvenirs. Je crois que c est important pour la petite et grande histoire de démêler les fils de cette aventure. Pour moi l'intérêt vient aussi du fait que j'étais fille de missionnaire débarquée au collège comme beaucoup d'autres enfants de missionnaires un peu perdus en France et légèrement décalés. Là au moins, il y avait des noms connus et des amis d'enfance, les Meletopoulos, les Hatzfeld, les Garrigues, les Vernier, les Lods et quand je parcours la liste, beaucoup de ces enfants s'étaient croisés à Madagascar, donc on était comme en transit - la société française jugée un peu étriquée - dans un collège ou l'ouverture d'esprit était de mise : mixité et mélange des peuples et idéal pacifiste. Bref les "boursiers" du collège, par ailleurs assez cher, garants moraux en principe. Dans mon milieu (protestant) certains critiquaient assez fortement les fondateurs épinglés comme de doux idéalistes.
Bon c'est juste quelques éléments sur le thème "qui étaient les élèves du collège?". Si tu as des tuyaux sur les américains… En attendant je savoure moi aussi l'élection d'Obama, comme un peu de ces rêves qui nous ont portés malgré tout. aline pflugerTom in the 50's, early 60's you were our Obama :))
With Jim Bim, David Law and others you embodied the International "bit" in the College's name and this in the days when the French were not yet anti "Globalization", anti "Americans"...
With the likes of Olivier Hatzfeld and others you taught "lived through/real life" subjects. That made the difference as is reflected in the comments made above by your anciens "élèves"...
I visited you twice since you retired from teaching, once to introduce my wife in the late 70s.
I have a 1963 photo of "les Impurs" for you. Guess what? You are the only person showing his teeth thanks to your legendrary "smile" and this out of 32 people!!!!...
Michel Gilmourbut I do not know yet how and where to attach the photo in this blog (would someone help me? thanks)
I just found Tom's interview on the web and I was thrilled having been ther ar the colege with him for a short time..how can I email him/you/Tom ??Don Bishop
don BishopHi Don, You were my english teacher during one year, in le College Cevenol 1967 I think.
sam debardPlease if you want to send something to Tom, write it here, and I will print it and transmit to Tom because I live in Switzerland but all week ends I am in Le Chambon. Or if you prefer to have my direct mail adress it is:
biodent point sam at gmail point com ( We write it like this to avoid peaching) \
Kind regards
Sam Debard
Bonjour Monsieur Tom
DEININGERrappelez vous de notre rencontre fortuite sur un marché du Chambon il y a déjà quelques années ? Je garde toujours un souvenir agréable (vous me surnommiez : Roudi !) des cours d'anglais en 1967 68 !! Un très grand plaisir de vous revoir à la pentecôte ...
Cher Monsieur Johnson,
J’ai assisté à la réunion des anciens élèves qui s’est tenu au college le 17 Janvier dernier.
dufoixJ’en suis revenu bluffé par les résultats obtenus par Laurent Pasteur, en ce qui concerne la dynamique recrée parmi les anciens. J’espérais vous y voir mais on m’a dit que vous étiez à Saint Agrève , ce que m’a confirmé au fil l’épouse d’Alain Bianquis, hospitalisé lui aussi dans une chambre voisine de la vôtre.
J’aurais voulu vous redire ma stupéfaction, lors du 50 ème Anniversaire quand vous m’avez accueilli 40 ans après, en m’appelant par mon nom. Je vous avais demandé si vous aviez retenu le nom de tous vos élèves et vous m’aviez expliqué la raison de cette mémorisation exceptionnelle. L’année 47/48 était votre première année d’enseignement et les élèves avaient fait une revue de fin d’année pour mettre les professeurs en boite. J’était chargé de vous imiter et j’avais reproduit quelques traits caractéristiques de votre personnage. Par exemple, pincement des lèvre lorsque vous vous concentriez ou alors cette réprimande quand la classe faisait déraper les chants que vous nous appreniez, dans une interprétation typée Boogie Woogie. Avec un mouvement de bras nous incitant au calme, vous nous disiez « pas de jazz s’il vous paît ».
Cette parodie insolente vous avez permis selon vos dires de prendre conscience des corrections à apporter à votre prestation professorale et c’est pour cela que vous aviez retenu mon nom.
Cher Tim, au moment ou les ennuis de santé vous tiennent à l’écart des agitations en cours chez les anciens (festivités des 70 ans) sachez que vous avez été pour nous un merveilleux professeur, un guide qui nous a aidé a franchir les étapes de l’adolescence et que pour ça nous vous resterons éternellement reconnaissants.
Cher Monsieur Johnson, j'espère que vous gardez de moi d'aussi bons souvenirs que moi de vous, de votre épouse malheureusement décédée. A bientôt pour les 70 ans du collège.
Rabenoro DavidRabenoro David
J'apprends ce soir le départ de Tom Johnson, par un courriel de Laurent Pasteur.
Vincent MonodJe regrette vivement de n'avoir pas lu plus tôt cet interview de Sam Debard, j'aurais eu un immense plaisir à envoyer un message à Monsieur Thomson (nous ne l'appelions pas Tom) dont la maison des Castors était toujours accueillante à tous, qui m'avait décoincé en anglais et permis de remonter ma moyenne en anglais au bac. A l'oral du bac , j'ai reçu eu une bonne note malgrè une grammaire deficiente car j'étais assez décontracté; j'avais justifié à l'examinatrice cette aisance et mon accent peu académique en expliquant "I had a nice yankee teacher"..
Peut être verrons nous Carmen à Pentecôte ?, j'étais dans sa classe en terminale.
Sincères amitiés à sa famille.
Vincent
Ce matin, la nouvelle de votre départ m'a plongé dans une profonde tristesse. C'est dans ces instants que je mesure à quel point mes quatres années passées au Collège (1960/1965)on été déterminantes pour le reste de ma vie. C'est grâce un peu à vous, à votre gentillesse, à votre éternel sourire et à votre bonté. Je suis honteux d'avoir attendu 35 ans pour vous remercier. Au revoir et merci d'avoir guidé mes pas.
Hervé KNECHTJe viens d'apprendre avec consternation le départ de Tom Johnson. J'ai été éléve au Collége de 1959 à 1964, et j'ai du avoir Mr Johnson profésseur d'anglais pendant 3 ans.
ALAIN CREBEC Crebec AlainCe fut, avec Mr Hatzfeld et Antonio Plazas, l'un des meilleurs profésseurs, tous colléges confondus, que j'ai eu. Souvent au cours de ma vie, ici ou en Amérique du Sud, je repensais à lui, et en particulier a son inimitable éclat de rire. Je me faisais une joie de le retrouver à la fête de la Pentecôte; mais il y sera.
Pensées amicales à sa famille.
Apprenant la nouvelle bouleversante que je craignais, je ne peux que saluer la mémoire de Tom Johnson,homme de coeur,d'ouverture et d'intelligence, aimant les jeunes et qui se passionnait pour l'enseignement pour lequel il était si manifestement doué.A des générations de potaches souvent indisciplinés, ila réussi à enseigner les subtilités de la belle langue anglaise et,avec son brillant alter ego espagnol, Antonio Plazas,homme et pédagogue tout aussi exceptionnel,il m'a montré la beauté des langues et civilisations étrangères et pas seulement la syntaxe ou les conjugaisons.
Ramel-Sarroca JeanJ'aurais tellement aimé le revoir à Pentecôte et lui y être...
Toutes mes condoléances les plus émues à sa famille and so long Tom
Compte tenu de la nature de ce message j'en ai fait copie sur la page d'hommage à Tom, présente sur l'autre blog (lp)
Merci bien a tous ceux qui ont travaille pour nous donner la possibilite de partager ces souvenirs!
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai recu la nouvelle du depart de Tom Johnson. He & Dolo were among those whose warmth comforted and sustained me when I arrived at the College as a homesick 14 year old speaking very little French in December 1951. The two years I spent at the College have profoundly influenced the rest of my life and are certainly among the reasons that I became a member of l'Assemblee de France(Quaker)in Paris in 1958 while I was pursuing graduate studies there. Tom may never have joined the Society of Friends, the Quaker's official name, but he exemplified all the virtues of a good Quaker!
Betsy Muench, nee HoltSalut TOM
stéphane GrenotPlein de souvenir de Tom et de son épouse pour les jeunes que nous étions,un soutien pour pour les plus fragiles et dans les moments de blues ils etaient toujours là.
S Grenot 1977/1979 home gérard
Compte tenu de la nature de ce message j'en ai fait copie sur la page d'hommage à Tom, présente sur l'autre blog (lp)
Salut TOM
stéphane GrenotPlein de souvenir de Tom et de son épouse pour les jeunes que nous étions,un soutien pour pour les plus fragiles et dans les moments de blues ils etaient toujours là.
S Grenot 1977/1979 home gérard
Compte tenu de la nature de ce message j'en ai fait copie sur la page d'hommage à Tom, présente sur l'autre blog.
Bonjour !
Flaud, AnnikJe ne suis pas une ancienne élève du collège mais mes trois fils y ont préparé leur bac dans les années 1990. Depuis, je me suis installée au Chambon et j'ai eu l'occasion de rencontrer à plusieurs reprises Tom Johnson et son épouse. Je le voyais en particulier à l'occasion de visites de jeunes scolaires venus se renseigner sur l'histoire du Chambon et, en particulier, sur l'accueil de la guerre. Tom réussissait toujours à passionner tous ces jeunes ; grâce à lui, ils ont compris l'idéal de pacifisme et d'objection de conscience qui était le sien et qu'il a conservé intact tout au long de ces années. Tommanquera beaucoup au Chambon comme Dolo nous manque déjà !
Merci Tom et Dolo !
Annik Flaud
Bonjour ! alors que je reprends contact avec les anciens du CC (1952-56)cette triste nouvelle m'arrive.Moi aussi, j'ai ressenti cette passion d'enseigner l'anglais.Merci Tom du fond du coeur pour avoir participer à cet "esprit du collège"à ta manière si personnelle !
Marianne ScheerMarianne
@Marianne Scheer :Marianne c'est May envois ton mele pour reprendre contact
may Perrier