Des services sont demandés aux internes (en particulier balayage des chambres et couloirs, service de table) ; leur durée moyenne ne dépasse pas une heure par jour. Nous estimons que ces petits travaux doivent faire partie d’une éducation équilibrée. (Règlement de l’internat de garçons)
Je me souviens vaguement du rangement des chambres et des coups de balai mais guère plus. Je ne me souviens du service de table... Peut-être que mon jeune âge me mettait encore à l’abri d’une activité plus dense dévolue aux plus grands.
Comments
Toi, Laurent, t'étais un minot qui n'avais apparemment pas à faire le service. Mais en fait tu as manqué quelque chose. Nous on était des "grands" (tu parles), de première et terminale 68-69, 69-70). Alors on devait, régulièrement, faire le service à Luquet. Il fallait se lever plus tôt, aller à Luquet (épouvantable en hiver où je me souviens avoir fait la distance entre ma cabane et Luquet à quatre pattes, véridique, car la glace sur le sol était une patinoire redoutable, par -20°!) pour mettre les bols, les corbeilles de pain et autres... (Je crois que Sanum veillait à ce que nous ne loupions pas notre service!). Et puis servir à table, répondre aux demandes de pain, chocolat etc. Puis nettoyer les tables, puis schnell aller en cours. Pour remettre ça à midi. Quelle ambiance en cuisine! M. Jouve, le cuistot philosophe, vachement sympa, placide. On ne risquait pas de mourir de faim! Le soir, je pense qu'on remettait ça encore. Mais entre-temps, il y avait eu le goûter! En hiver, c'était énorme, les tartines gigantesques de confiture, de beurre de cacahuète (découvert au Collège...), les bols de thé bouillant... Un régal! En fait, c'était un plaisir. Voilà le Collège: servir devenait un plaisir! J'espère que je ne suis pas le seul à avoir ressenti ça. C'est vrai aussi qu'en tant que fils de pasteur, j'étais un peu blindé de ce côté-là!!
Philippe GuibalJ'étais comme Laurent un minot à cette époque et pourtant , j'ai bien le souvenir d'avoir participé à ces services et d'avoir traversé ces quelques centaines de mètres sous les bois durant certaine pèriodes d'hiver et de mettre souvent retrouvé les fesses sur le sol notamment dans la petite
Girardon Frédéricdescende qui était prés des cours de tennis.
J´ai de très bons souvenirs de ces "corvées" pour certains, mais je le crois,des devoirs tous naturels,enrichissants et qui apprenaient les responsabilités,la participation, le partage, et au bout un peu plus d´humilité de respect de soi-même et des autres........nous venions de milieux divers,et cela a pu être vécu différenment......je suis certain que personne n´en aura souffert a la longue, bien au contraire!
jef-Je crois également me souvenir avoir participer aux tâches du personnel de la cuisine,ramassage des ordures,etc... un premier mai "fête du travail" afin que ces travailleurs puissent eux marquer ce jour, en ne travaillant pas....est-ce que d´autres se souviennent?
Salut les gars!...Bien lu vos beaux témoignages. En fait on avait toujours faim avec ce froid polaire en hiver,...Entre 63 et 68 j'ai été élève et élève surveillant et prof d'eps.Je me souviens du réfectoire bondé d'affamés notoires!...Au début je devais agir sur un instrument métallique singulier au diapason de folie. A son seul son tout le monde se levait et je devais commencer à chanter un chant religieux. Intimidant...Puis on servait avec toute une équipe, des tonnes de porridge et des panières de tartines immédiatement pillées par les gros bras au point qu'il fallait faire un peu acte de répartition. Avec les bols de café au lait, confitures, beurre de cacahuètes et j'en passe les premiers cours de la journée promettaient d'être laborieux. Il y avait un petit réfectoire attenant disons plus intimiste. Il n'était pas rare que ce lieu était prétexte au grand défoulement de certains avec bataille de petits pois ou autres à la clef. Pas vraiment apprécié d'ailleurs par la direction. On ne joue pas avec la nourriture,...Mais c'était tout de même marginal. Manger avec ses potes, les professeurs, les invités, les gens de passages, c'était carrément sympa. surtout pour ceux qui parvenaient à engloutir plus de 25 tartines dés le matin! (authentique j'en faisais partie),...Si vous avez souvenir de cette époque on est client. Anecdote: selon ma femme ma position de protection au p'tit déj, mains entourant le bol pour se réchauffer, bras écartés comme pour protéger mon butin (!...) révèle bien la marque de ces petits déjeuners d'antan disons sportif. C'est encore comme ça en ce moment les p'tits jeunes?...
Manfé Jean PierreSalut les gars!...Bien lu vos beaux témoignages. En fait on avait toujours faim avec ce froid polaire en hiver,...Entre 63 et 68 j'ai été élève et élève surveillant et prof d'eps.Je me souviens du réfectoire bondé d'affamés notoires!...Au début je devais agir sur un instrument métallique singulier au diapason de folie. A son seul son tout le monde se levait et je devais commencer à chanter un chant religieux. Intimidant...Puis on servait avec toute une équipe, des tonnes de porridge et des panières de tartines immédiatement pillées par les gros bras au point qu'il fallait faire un peu acte de répartition. Avec les bols de café au lait, confitures, beurre de cacahuètes et j'en passe les premiers cours de la journée promettaient d'être laborieux. Il y avait un petit réfectoire attenant disons plus intimiste. Il n'était pas rare que ce lieu était prétexte au grand défoulement de certains avec bataille de petits pois ou autres à la clef. Pas vraiment apprécié d'ailleurs par la direction. On ne joue pas avec la nourriture,...Mais c'était tout de même marginal. Manger avec ses potes, les professeurs, les invités, les gens de passages, c'était carrément sympa. surtout pour ceux qui parvenaient à engloutir plus de 25 tartines dés le matin! (authentique j'en faisais partie),...Si vous avez souvenir de cette époque on est client. Anecdote: selon ma femme ma position de protection au p'tit déj, mains entourant le bol pour se réchauffer, bras écartés comme pour protéger mon butin (!...) révèle bien la marque de ces petits déjeuners d'antan disons sportif. C'est encore comme ça en ce moment les p'tits jeunes?...
Manfé Jean PierreEt puis les corvées, étaient un moyen de se rapprocher des "cuistos", d'échanger quelques mots, quelques blague, de rire ensemble, et de s'en sortir avec une pomme, une tartine, un bol de café, une orange... Ces hommes, charmants et toujours de bonne humeur, m'ont laissé le souvenir de personnes dévouées et sympathiques.
Roland MayerAbsolument Roland!, et là il y avait dans ces petites tâches,"corvées" la base de l´apprentissage de certaines valeurs ,petites, mais essentielles......je me souviens toujours d´un excellent rapport avec le personnel des cuisines!
Jef/jean-FrancoisEt bien moi c'était la cantine que nous devions descendre et monter du Clos gentil .. vive l'hiver avec les oreiles rougies par le froid ... plus tard, étant chasseur alpin, j'ai compris pourquoi la galette !! 87/88
gabyLa tête de Rémy (le chef cuistot), le matin où, voulant agiter énergiquement la cloche d'appel au p'tit dej, aucun son ne sortit! Pendant la nuit, la cloche avait été décrochée et remplacée par "Oscar" notre squelette de sciences nat! Mais pour en revenir un instant aux "corvées" : quelle école pour beaucoup! Elles laissent à tous un super souvenir. N'importe qui pouvait venir à n'importe quel moment, le collège était propre, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, et ce ne sont certainement pas les images de ces chambres "bordeliques" vues en 84 qui me feront changer d'avis ... et encore moins me taire. Une véritable honte!
GEOFFROY PATRICK