Nous avons été les derniers cette année là, à utiliser la ligne historique du CFD : le train du Vivarais ! La ligne a été définitivement fermée le 1er novembre 1968. Elle a repris du service, dans une version strictement touristique depuis quelques années*

Je ne crois pas que nous prenions la « Micheline » pour monter à Paris, passant par Dunières puis Saint Etienne. Ou descendre vers le sud en passant par Saint Agrève. Que de changements et d’organisation pour toutes ces correspondances. Nous disposions de cars affrétés par le collège pour les transhumances de départ et de retour. "Les Collectifs". Encore fallait-il ne pas les louper. Il y avait aussi (surtout ?) les lignes de bus publiques. Notamment avec la gare de Valence.

Mais je suis bien certain, par contre, d’être allé en voyage de classe, à Vienne, avec ce fameux train.

* C’est en 1886 que la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux (C.F.D.)** bénéficiait d’une convention lui permettant de construire 3 tronçons de lignes de ce qui allait devenir le futur réseau du Vivarais avec près de 250 km de lignes. Comme pour la plupart des réseaux secondaires, la concurrence de l’automobile et des transports routiers amorça un déclin du trafic qui entraîna sa fermeture totale le ler novembre 1968. En 1970, un groupe d’amis constituait la Compagnie des Chemins de fer Régionaux (C.F.R) pour la réouverture de la ligne à voie métrique de 37 km de Dunières-Gare à Tence et Saint-Agrève. Elle a connu de 1970 aux débuts des années 80 une exploitation en trains à vapeur entre Dunières et Saint-Agrève sous le nom de " La Galoche du Plateau ". Depuis le matériel est constitué de deux locotracteurs avec des voitures à bogies et plate formes. L’exploitation touristique est du mois de juin à la mi-octobre. Le trajet pittoresque et varié dure environ 2h30.

** C’est cet acronyme, humoristiquement donné pour signifier "Ça File Doucement" qui a donné le nom du journal du Collège Cevenol, dont sa propre fin a suivi de peu celle de son grand frère.