Le collège avait été dirigé par le Pasteur Édouard Theis et Madame Lavondés. Celle-ci assurant je crois pendant un moment le passage de relais avec la nouvelle direction composée du Pasteur Pierre Gagnier et de Mademoiselle Denise Dorian. Gagnier vivait dans une maison au sein même du territoire du collège. L’internat était sous l’autorité de A. Schwartz assistés d’autre maitres d’internat tel qu’Henri Mayer ou S. Sanun.
Pierre Gagnier est devenu directeur du Collège Cévenol en 67. Il a alors 58 ans. Il ne reste que trois ans, jusqu’en 70. Décédé en juin 88, il repose au cimetière de Générargues dans le Gard. Pour en savoir plus...
Comments
Souvenez vous que Madame Lavondés avait comme surnom " Trotinétte " car elle marchait tres vite dans les allées du collége....
schwartz philippeLorsque Pierre Gagnier est arrivé en 67, "Trotinétte" nous a quitté juste apres la rentrée de Septembre...
Bonjour Philippe, super de te voir dans ce roman.
Malini SanumJ'ai essayé de te joindre par ton site de photographe car je pensais que tu avais des photos de l'époque. Mais sans réponse, j'ai commencé à les scanner. Je vais, avec l'aide de Xavier les mettre sur le site.
en ce qui concerne les directeurs(eures)Nous avons aussi eu en intérim Mr Blancy. Je crois me souvenir qu'il était passé entre les mains de chercheurs nazis et que le résultat visible était qu'il était chauve.
Avant Mme Lavondès, Mr Roland Leenhardt a eu le temps d'être directeur. C'est grâce à lui que mes parents Shantikumar et Superna Sanum sont arrivés au Chambon en 1966 comme maître d'internat et professeur d'anglais et de yoga (pour ma mère).
Nous avons eu la chance d'avoir pour directeur M. Gagnier (1968-1970 pour ce qui me concerne). C'était un homme qui inspirait le respect, l'estime. Il émanait de lui une force qui installait naturellement son autorité. Il était d'un abord facile et il savait écouter.
Philippe GuibalUne anecdote en dit long sur l'homme qu'il était et sur l'esprit qui l'animait:
Je me suis trouvé un jour mêlé à un fait peu glorieux, une de ces entreprises imbéciles, nocturnes pour tout dire, dont je n'étais pas le chef (c'était Christian Geoffroy, tête brûlée, lui!!), mais bon, j'assume! Le gymnase était en construction et une corde tombait du toit tout en pente. Nous décidâmes de grimper tout en haut, sans réaliser les dégâts que nous pouvions commettre au revêtement, peu fait pour supporter un tel poids. Nous entendîmes soudain la voix de M. Gagnier, qui nous ordonnait de descendre. De sa lampe de poche, il nous éclaira, avec pour chacun un commentaire juste, mais alors peu flatteur. La sentence tomba: Présentez-vous tous au chef de chantier (qui?, je ne me le rappelle plus) les quatre prochains samedis et mettez-vous à sa disposition pour travailler sous ses ordres!
Jugement génial d'un homme libre, intelligent, pédagogue, au-dessus du lot... J'y pense encore souvent. Car grâce à lui, chaque fois que je passe devant le gymnase, je me dis que j'ai participé à sa construction. M. Gagnier nous avait fait d'un coup mûrir. Il était l'incarnation de cet esprit d'ouverture si symbolique du Collège. Merci à lui.
Madame Dorian, nous ne l'appelions jamais ainsi. On disait Tapis a dit, Tapis a fait... Tapis... d'Orient. Ouais, bon, on était jeune...!
Philippe GuibalNous avons eu, Eric Bierens et moi une année ou deux de Grec avec le pasteur Edouard Theis. C'était un homme qui m'inspirait le respect ( car un des acteurs principaux des débuts de l'existence du collège cévenol). Il avait des yeux bleux extrêmement clairs qui m'intimidaient beaucoup et surtout.. beaucoup de patience!
marie-christine arneraC'est fou...je n'avais pas encore lu ton texte...mais ce n'est pas Doudou que l'on a eu...ou alors en remplacement seulement...
Eric Bierens de HaanBen, tu as certainement plus de mémoire que moi!! ( pas difficile!) C'est bien possible effectivement que "Doudou", quel manque de respect, Eric! ait une ou deux fois remplacé notre géniale Anne Gavrel. J'aimerais bien savoir ce qu'elle est devenue! J'ai encore des photos d'une ballade avec elle ( un picnic peut-être?) Nous étions cinq élèves en tout et pour tout. Te rappelles-tu des noms des autres? J'ai une photo que je voulais scanner et envoyer mais n'y suis pas arrivée.
marie-christine arneraMalheureusement pas plus de mémoire que toi à ce sujet...Mais on ne sait jamais ça peut revenir...c'est justement le côté génial de ce blog...un souvenir tire l'autre...( pas trop décue de la débacle des "oranges" ? moi oui !).
Eric Bierens de Haanet madame de latour , a l internat comme une maman pour toutes ses filles elle etait tres copine avec trotinette madame lavondes et pensait finir ses jours dans la meme maison de retraite mais madame lavondes est morte avant .triste . en tout cas j ai pas oublié les tartines de beurre de cacahouettes de quatre heures avec une grosse couche de confiture sur le dessus . et les vaiselles expédiées sous son oeil comprehensif pour pouvoir ressortir ,voir les garcons avant le couvre feu , elle jouait volontier le role de confidente quant cela n allait pas ....on l aimait bien toute je crois et c etait important pour les americaines si loin de chez elle. donc un grand merci .
aline.pfluger