J’avais continuer modestement à écrire quelques poèmes. A défaut d’une quelconque valeur littéraire ils prennent, avec le recul, toute leurs saveur symbolique. Tel que celui-ci écrit alors que l’on m’annonce mon retour au Collège...

 
Je suis perdu

 

Je suis dans la vase

Seul le vent

Qui me rase

Me rappelle un moment

Que je suis vivant

Mais perdu

Je me souviens des rues

De Paris, en France

Où j’ai vécu mon enfance

Mais ma tête s’enfonce

Dans les ronces

De la mort

 
Lagos le 7 septembre 1968