C’était l’un des anciens internats. Tout juste abandonné. au profit sans doute de l’une des baraques nouvellement construites ou rénovées ? Je ne sais pas. J’en possède juste l’information suivante parue dans le CFD 67, page 22 :
Les Heures Claires abandonnées : Depuis la rentrée, fenêtres et portes des Heures Claires restent fermées. Avant que l’escalier ne s’écroule ou que les tuyaux sautent définitivement, le Collège a rendu cette maison, pleine de souvenirs de tant d’anciens, à ses propriétaires. Un nouvel internat doit surgir des fondations bientôt – dans le bois à coté de l’infirmerie. Les tuiles sont déjà arrivées !
Comments
Les Heures Claires ont été quittées à la rentrée de septembre 1960. Le nouvel internat était situé à côté de Luquet pendant plusieurs années ; il a été désaffecté prématurément pour cause de normes non respectées (si mes informations sont bonnes). J'étais interne aux Heures Claires de la rentrée 1951 à la sortir 1959.
Michaud JanineLe Cokos était une salle de classe où je me trouvais en 5e avant la construction du bâtiment scolaire. Nous avons déménagé au Batisco à la rentrée 1953 et l'inauguration du bâtiment a eu lieu au printemps 1954 (sans doute à Pentecôte).
Le Cokos a été créé par un "grand" surnommé Cokos sûrement en 1956.
La salle François Lods, notre gymnase a été ainsi nommée en mémoire d'un ancien élève puis professeurs de gym, accidenté en montagne avec une partie de sa famille. Son père, le pasteur Lods, ancien missionnaire a été professeur au Collège dans les années 50.
L'année scolaire 61/62 j'étais en 6ème au Collège et j'étais aux Heures Claires. De mémoire nous étions que des 6èmes, 5èmes .... Le surveillant "général" de l'internat était un homme qui habitait au RDC avec sa femme et ses 6 filles. Cette année là sa femme fut enceinte du 7ème enfant, et nous étions au courant car c'était un garçon! Pour nous occuper, il avait réaliser un film (8mm) dans lequel j'avais le rôle d'un marsipulami, pourquoi !!!! Ce film fut diffusé pendant les semaines d'hiver dans les salles paroissiales le samedi ou le dimanche dans les villages des alentours. Quels souvenirs !!! Nous étions punis lorsque l'on avait des mauvaises notes ou lorsque que nous étions indisciplinés, la punition consistait à déraciner des souches de sapin autour du batiment et cela par n'importe quel temps. Je peux vous dire que moi j'en ai déraciné des souches sous la neige ...... mais je me suis fait les bras !!!!
lednoraAux Heures Claires dés octobre 1963, peu avant l'assassinat de JFK à Dallas, je partage ma chambre avec Vincent Monod (c'est un grand); je suis responsable avec lui de rajouter du charbon dans le poêle dés le matin et de vider les scories en secouant un levier qui fait bouger la grille des cendres; le maître d'internat c'était Jean Marc Barral ( et famille) remplacé plus tard par M. Mayer l'alsacien;il y a Yves Le Boterf qui me montre le chemin pour aller à Luquet et au Batisco;perdu dans cette nouvelle vie, je lui en garde encore à l'heure qu'il est toute ma reconnaissance.
Eric Bierens de Haanje suis arrivé aux Heures Claires juste après les vacances de Noël
la derniere parole de mon père avant de partir "essaye de tenir mon fils!"
l'horreur...
mélange de colonie de vacances, de maison de correction...
henri Mayer et les "chatiments corporels"
les punitions à la con, les pages d'écritures....sur du pq
les marches dans la neige pour rejoindre Luqué et le Batisco
mes copains et compères
Michel Futterer (alsacien), Frederic Bernard (de paris je suis resté très copain avec lui jusqu'en 1973), David Bertreux (il habitait Bld Raspail à Paris dans le même immeuble que JPS et Simmone de B), Jean Yves Fauris(mon meilleur copain fils de consul perdu de vue aussi hélas), Muller un gars de l'oise qui mis à sac la salle d'étude je ne sais plus pourquoi
que les autres m'excusent d'avoir oublié leurs noms
Je couchais au premier étage à droite de l'escalier, la chambre à gauche
les souvenirs reviennent en voyant les noms sur les listes j'arrive à remettre des prénoms
Jean MicaleffNotre maison, aux Castors, était située un peu en biais des Heures Claires. Nous y sommes arrivés vers l'été 1961. J'avais 10 ans et devais entrer en 6ème. J 'étais toujours très intéressée par les "garçons des Heures Claires "qui passaient devant notre maison pour aller au collège. J'ai entendu une ou deux fois les grandes personnes parler des Heures Claires pour dire que "la situation n'était pas tout à fait en ordre"mais quand je lis vos témoignages je suis horrifiée de ce que vous avez dû vivre!!!
marie-christine arneraJean, il semble que tu ais fait partie de la dernière génération d'occupants aux Heures Claires. Essaies d'en donner un maximum de détail.
Ainsi que sur Henry Mayer, auquel j'ai conscré un billet spécifique.
LaurentPour ma part , je t'ai connu Jean tu étais à Bonkoya et tu avais une chambre à l'étage , est ce que tu partageais la chambre avec Da Silva Rosa ? j'étais moi aussi à l'ètage et je partageais la chambre avec Eric
frédéric girardonCellier , c'était une chambre qui avait une vue directe sur Modzanga et qui possédait que deux lits.
Je viens de lire qu'ERIC BIERENS avait ete aux HEURES CLAIRES EN 63, j'ai aussi partagé la chambre de Vincent Monod, à cette époque avec un australien MELIKSON, je crois que le pére de VINCENT était acteur (cinema et théatre),je me souviens trés bien des corvées de charbon, et certain soir des douches froides "offerte par JM BARRAL, lorsque la tension dans les chambres était trop forte!!! que des bons souvenirs..
christian bouillotsalut Christian je me souviens trés bien de toi...tu habitais Vienne...ça me fait plaisir d'avoir de tes nouvelles...je me souviens du nom de Melikson mais plus de sa tête...Il y avait aussi un petit qui s'appelait Fesquet...je me souviens d'un combat de boxe (avec gants) en bas dans la salle d'études, il y avait Pflüger je crois, un autre suisse de Lausanne, il y avait plus tard Philippe Perrot un long maigre de Genève...C'est incroyable ce blog comment ça réactive les souvenirs...Merci en passant au génie de Laurent...
Eric Bierens de HaanJe me réjouis de voir que Jean Micaleff s'est manifesté. Vous palez des Heures Claires....
en 66 et 67 effectivement c'était Henri Meyer(la bonne orthographe) qui "sévissait" comme maître d'internat. Il étaient alsacien et couvreur de son métier de base. Membre de la Ligue de la Lecture de la Bible basée aussi en Alsace il s'était retrouvé la enrôlé par Monsieur Leenard le directeur décédé en 1966. Monsieur Meyer n'avait pas vraiment de formation pour s'occuper d'enfants si ce n'est des colonies de vacances pour sa Ligue. Sa femme a effectivement eu un enfant en 1967. Ca "geulait" pas mal dans le couple et effectivement les punitions n'étaient pas très intelligentes. Ces gens étaient dépassés par les évènements le manque d'argent la promiscuité et les difficultés auquelles ils n'étaient pas préparés.
Les Heures Claires... insalubre oui à la limite... le chauffage en plein hiver avait de la peine à monter au dernier étage et dans notre chambre (Celle des pions) il y avait parfois de la glace à l'intérieur sur les murs. J'y ai attrapé une bronchite carabiné et c'est "La Cuisse" vous rapelez de Melle Marion l'infirmière qui venait nous soigner.
Oui vous avez compris j'étais pion auxHeures claire l'année 66-67avec Pierre Francis et "Guimauve".
J'était en même temps élève de 2de technique.
Pardon à tous ceux que j'ai puni c'était un autre temps mais que de beaux souvenirs...
François Lods à été tué avec nombre d'aspirants guides comme lui et guides de haute montagne de Chamonix en 65 dans une avalanche à l'aiguille Verte laissant femme et enfants.
Jean GarriguesEffectivement son père le Pasteur Lods s'est tué avec sa fille Gentiane et une autre personne en été 65 dans le massif du pelvoux près de la Bérarde.
Son Frère Jean Yves était prof au collège et sa petite soeur Evelyne était élève. Elle a épousé un ancien élève "Miro"
Deux de mes soeurs étaient aussi élève et ma soeur ainée était prof de gym l'année 66-67. Elle connaissait bien la famille Lods.
Merci à Laurent de nous donner cette possibilité de nous souvenir et de partager les mauvais et les bons moments.
Bonjour à tous
BARRAL ClaudeJ'ai été surveillant aux Heures Claires , le Maitre d'Internat était Jacques LAGARDE et sa nombreuse famille occupaient le rez de chaussée . Je partageais la chambrée avec Dominique Périllart de Grenoble.J'étais en terminale,année 62/63.
J'ai quelques photos de certains des heures claires (Y Janin-NGuyen-T Moore-Le couple Lagarde-D Périllard-Monot-R Groot et d'autres dont je ne me rappelle pas les noms ainsi que certaines photos de la fête de Mardi Gras et ses déguisements ) je peux naturellement les faire passer
Voilà une petite participation .
Ensuite je suis parti à l'armée et c'est mon frére JMarc qui a pris la suite de J Lagarde
Bonne continuation.
Pour Infos mon adresse : 15 rue du Général de Gaulle 36290 PAULNAY tél 02 54 38 19 23
Effectivement J.M.Barral est arrivé aux Heures Claires en 1963, date de mon arrivée au Colcév. (précédent H.Meyer) et Lagarde est devenu directeur d'internat (aprés Jim Bean et avant Schwartz). Ensuite Lagarde a été accusé de regarder d'un peu trop près les petits garçons sous la douche et s'est fait éliminer. Triste histoire dont je n'ai jamais su si les accusations étaient fondées ou non. Il y a eu toute une période houleuse aprés le départ du directeur Theis et son remplacement par le pasteur Leenhard directement parachuté de Madagascar et ayant a affronter une réalité autrement plus "hard" que les missions malgaches.Je me souviens (fantasmes ou réalité ?) que M. Leenhard avait entamé une grève de la faim jusq'à ce que ceux qui avaient vandalisé les toilettes de Luquet se dénoncent. Les coupables se marraient et je ne sais pas comment M. Leenhardt s'en est sorti. Il a quand même fini par mourir à son poste (pas directement à cause de son jeûne...mais je crois d'un infarctus quelques temps plus tard). C'était l'époque où l'agitation et la contestation semblait venir des grands de Cosmos, de leur maître d'internat qui avait un nom espagnol (que j'ai oublié) et qui boitait et peut être de M.Hatzfeld prof de grec je crois qui était parti en même temps que Doudou (alias M.Theis)...Tout ça se mélange un peu ...mais c'est ce que les petits des Heures Claires (dont je faisais partie) imaginaient en écoutant les grands.
Eric Bierens de HaanPour ceux que cela intéresse, je conseille la lecture du livre de Otto Samson qui s'intitule "RECOMMENCEMENTS II 1947 - 1973.
Gérard SCHULERBien des précisions qui sont réclamées ici trouveront réponse. Pour l'approvisionner il suffit de le lui commander et il vous l'adresse avec une gentille dédicace. A moi il a mis : "He's a poor man that doesn't learn something new ever day" Avec mon amitié Otto Samson.
Homme formidable s'il en fût. Aujourd'hui Grenoblois. C'est une mémoire vivante, une encyclopédie du Cévenol ! Voilà, j'aurai d'autres commentaires à faire, certains très agréables, d'autres moins........Bien à vous tous,
Gérard B. SCHULER années 1962 à 1966 en internat au collège.
Je vois que depuis mon email du mois de juin beaucoup de personnes ont narrées leurs souvenirs Aux Heures Claires. Claude BARRAL tu sembles avoir été pion lorsque que j'y étais, donc si tu as quelques photos de cette époque je suis intéressé. Comme le dit Eric Bierens de Haan le directeur de l'époque avait eu quelques soucis. Mais qui se souviens du film qui nous avait fait faire - je confirme j'avais le rôle d'un mimarsipulami - Claude tu devrais t'en souvenir !!!!
LednoraBonjour ERIC, incroyable effectivement ce blog, j avais completement oublié ce combat de boxe, c'était avec un grand strasbourgeois, Franck SCOUTETEN qui habite actuellement en BELGIQUE, que j'ai retrouvé grace à ce site. Il y avait aussi un parisien HILLING. AMICALEMENT à bientôt christian. Je n'habite plus les environs de VIENNE, mais en SAVOIE
christianJe suis à Genève si jamais tu passes par là...n'hésite pas à me faire signe (Mobile 079 4485383) A bientôt....Eric
Eric Bierens de HaanOui je me souviens HILLING était dans ma classe et son père était un acteur de cinéma qui faisait beaucoup de film. A cette époque j'étais fier de dire lorsque je voyais un de ses films que j'étais en classe avec son fils. Autre souvenir, dans ma classe il avait un élève qui s'appelait "TROCCON", je me souviens très bien de l'orthographe car un jour je luis avais demandé pourquoi ces parents n'avaient pas changé de nom et il m'avait répondu que son père - vieille bourgeoisie de l'époque - ne le souhaitait pas. Quelle histoire, ça marque à 11 ans .......
LednoraJe vous dois des excuses Le Maitre d'internat est bien Henri Mayer (Bonne orthographe) Meyer c'était Rolland qui avait une sacré pointe de vitesse (championnats cadet 80m au Puy! avec aussi Jean-Pierre Manffe qui en novembre 1965 à battu le record de France Cadet civil du 1000m en 2'46! Je m'en souviens j'était le lièvre 11 de plus...)
Jean GarriguesPour Eric Bierens de Haan : Le pasteur Leenhard avait fait une grève de la faim effectivement mais il est décédé d'une crise aigüe d'urémie les reins bloqués en une semaine.
Le Maître d'internat à Cosmos en 65-66 était Claude Donadello ancien marin au long cour puis apprenti pasteur à vocation dite tardive il a été un éducateur hors pair et engagé. Il est à la retraite et correspond avec lui retrouvé sur "Copains d'avant".
M.Hatzfeld père de Jean le célèbre journaliste et écrivain (ancien élève aussi) est parti en 1965 effectivement suite à des remous politico associatif. M Leenhard était directeur d'un des plus grands collèges lycée à Tananarive c'était un homme d'expérience et adepte de la non violence base philosophique des fondateurs du collège dont Edouard Theiss faisait partie.
Pour Gérard SCHULER : As tu les coordonnées de Monsieur Sanson? C'est un homme fantastique et plein d’énergie et d’enthousiasme! Je ne l'aimais pas beaucoup car j'étais un cancre en allemand mais il était de toutes les activités! Il me semble me souvenir qu'il avait vécu au Liban et qu'il avait reçu en cadeau son fameux Bus VW de la couronne britannique pour service rendus. J'aimerai vraiment faire un bilan de vie avec lui. On a vraiment eu de la chance de rencontrer des gens pareils!
Pour le films ne s’agissait-il pas du « remaque » de "La Guerre des Boutons"? Avec Mathien Cincin ?
Jean,
Roland MayerJ'ai grand plaisirà te retrouver sur ce blog, grâce à Laurent... Je ne cours plus, et toi ?
Notes que mon nom est bien Mayer avec "a", qui bien que + rare en Alsace que Meyer, il m'a fait rencontrer un homonyme au Collège Cévenol. Aucun lien de parenté, par contre...
Salut Roland plus de course mais toujours du vélo et un peu plus de poids...Tu deviens quoi? Je reviendrai sur ce forum j'habite en Suisse ou je me suis remarié je vais sur 60 ans et ici on bosse jusqu'à 65 ans mini. A +
Jean GarriguesJ'adresse ce message aux élèves qui étaient aux Heures Claires en 1963/1964 donc à Eric Bierens, Christian Bouillot, le suisse Pflüger. J'étais surveillant et partageais ma chambre avec Dominique Périllat, le fils du pasteur de Grenoble. A l'étage en dessous, il y avait robert ? de Lorraine et Tchonlafi un camerounais de 40 ans. Le directeur des Heures Claires étaient Jean Marc BARRAL et le directeur de l'internat était Jacques Lagarde soupçonné à tort de pédophilie, parce qu'on voulait le virer de l'internat. J'ai voulu prendre un jour une douche froide pour savoir ce que ça faisait : quel horreur; alors j'ai remplacé la douche froide par des cross avec moi dans la neige le matin. Il y avait le petit Fesquet qui lisait en douce sous ses couvertures; il avait installé un système d'éclairage avec des piles. J'ai mis une photo sur le blog de Laurent avec des élèves de la première chambre situé à côté de la mienne.
D'HEM Jean-JacquesPour Jean GARRIGUES : Cher Ami ,
Je te prie de noter l'adresse de Otto SAMSON :
97 rue St Laurent
38000 GRENOBLE
Tél 0476543377
e.mail : Otto.samson@wanadoo.fr
Je t'en souhaite bonne réception, j'ai eu de longues conversations avec lui c'est un homme exceptionnel.
Bien à toi,
Gérard SCHULERGérard B. SCHULER
Je suis arrivé au Collège et aux Heures Claires en 1958 rentrant en 6ème.
Pierre MONZERLe maître d'internat était Bertrand LIPP (suisse et remarquable joueur de flute traversière)
J'ai passé 3 ans aux Heures Claires et j'en garde un super souvenir bien que les conditions matérielles n'étaient pas a la hauteur(douche, froid, ah! ces foutus escaliers).Le maître d'internat a été ensuite Jacques LAGARDE dont j'étais très proche ansi que mes parents qui m'ont retirés du collège suite aux accusations le concernant.
J'ai bien connu Hilling qui a partagé ma chambre, je dormais au dessus de lui , il y avait aussi Gérard de BROCA, neveu du cinéaste qui a beaucoup tourné avec BELMONDO; qui avait le "privilège" d'occuper seul la chambre située tout au sommet des Heures Claires .
J'ai été un des acteurs du premier film tourné par J.LAGARDE en particulier au mont Lisieux. Je me souviens de parties de foot endiablées dans la cour et de descentes en luge ou en ski dans les pins en dessous.
Je suis allé ensuite a Taigia et Modzenga (Mr.FAURE) ou les conditionsde vie étaient meilleures, j'y était le soir de l'assassinat de JFK et j'ai encore dans la tête le scris de douleur de nos copains américains (dont Tony Briggs).
Je viens de retrouver sur "copains d'avant" Gérard SCHULLER et j'espère vivement faire d'autre retrouvailles .
J'ai lu sur ce blog que l'un d'entre nous évoquait le maitre d'internat espagnol de Cosmos: c'était un Garcia et ma terreur...
Au plaisir de vous retrouver nombreux a Pentecôte 2009
@Pierre MONZER : Pierre Dopff souhaiterait rassembler tout ce qui pourrait être trouvé en archives filmées. Ce serait bien de lui fournir toutes ces informations sur le billet suivant : http://pentecote2009.pasteur.ch/index.php/post/2008/10/01/Animations-video-numeriques-et-tournage-de-la-rencontre-2009
Le maître d'internat de Cosmos c'était PLAZAS ça me revient maintenant....avec une canne et un pied bot...il me faisait peur...il menait une cabale obscure contre je ne sais qui...M.Theis ? M.Leenhardt ? Mme Lavondés ? Je ne sais plus mais je sais qu'il était contre qqch. ? C'est comme ça les souvenirs d'enfance...pas toujours trés précis...
Eric Bierens de HaanEffectivement c'était Mr.PLAZAS ,ma mémoire me joue des tours...a moi aussi il faisait peur !
Pierre MONZERJacques LAGARDE, voilà c'est lui qui nous a fait tourné un film au Mont Lisieux. Pierre MONZER nous avons du passé une année ensemble, je vois que tu te souviens de HILLING. Exact les parties de foot dans la cour et la luge, c'était le pied
LednoraA+
Lednora c'est moi, pour ceux que mon leur dirait quelque chose. A+
Jean Pierre ARONDELAvant de passer 4 années 65/69 au collège, j´avais fait 2 trimestres en classe de sixième en 61/62 je pense.....j´étais alors "aux heures claires", je me souviens un peu du tournage d´un film. Je crois qu´il y en a eu 2? "le trésor du Lizieux" l´autre? ou y en a t il eu 1 seulement?. je me souviens avoir traversé le Lignon en petit slip,en plein hiver.... pour le tournage d´un film, que je n´ai jamais vu du reste, ayant quitté le collège en cours d´année. Quelqu´un sait-il si il existe une copie, de ce, ces films?.C´était Lagarde qui avait tourné ce /ces films.....en activité..... Il organisait également des combats de boxe... j´ai des photos de cette époque.
Jean-Francois GeoffroyAbsolument, je me souviens de cette traversée du Lignon, j'y étais. J'y suis retourné il ya 3 ou 4 avec mon épouse et j'ai redécouvert le lieu. Concernant les combars de boxe j'en ai fait aussi quelques uns, car à l'époque lorsque l'on faisant une "bétise" on était en tête de liste pour combattre et ce nétait pas un honneur. C'est comme les souches des sapins, j'en ai déraciné des sapins !!!
Jean Pierre ARONDELPour Jean-françois :est-ce toi qui était du Mans et avec qui nous écoutions a la radio la retransmission des 24 heures toute la nuit?
Pierre MONZERLe premier film de J.LAGARDE était bien "le trésor du Lisieux", je sais qu'il y en a eu un second auquel je n'ais pas participé.
Pour Jean-Pierre : il est certain que l'on s'est connu a cette époque mais moi ,je n'ais aucun souvenir de combat de boxe
J'espère vivement vous retrouver tous les deux a Pentecôte 2009
Pierre.Monzer @orange.fr
06.14.60.00.55
Depuis que je suis "tombé" sur ce site , les souvenirs reviennent ...merci a Laurent
Un peu par hasard je suis arrivé sur ce blog!..enfin on parle un peu des Heures claires! J'y étais élève-surveillant de spt61 à juin 63. je me souviens bien de Claude Barral..j'aimerais bien le revoir...je me souviens de René Robert, de PerillaT...et de Paule et jacques Lagarde bien sur. Je suis revenu l'année d'apres je crois, lors d'une AG..pour defendre Jacques Lagarde...Je peux ré affirmer ici que tout le temps où j'étais aux Heures Claires, il n'y a jamais rien eu de répréhensible..mais nous savions , nous "sentions" l'opposition" peut -être pas très respectable de certains face à Lagarde...Je n'avais pas beaucoup d'estime pour M.Plazias -entre autre- qui jouait beaucoup avec l'aura qu'il savait faire agir sur "ses" internes..passons...En aout 64je suis revenu pour remplacer mon ex prof de philo,M. hornus, pour des cours qu'il ne pouvait pas assumer...le mois précédent mon ex prof de sports, F. Lods était mort ds l'aiguille verte..et qqs jours apres son père et ses 2 soeurs (ou 1 soeur et 1 frère) En ce mois d'aout 64, un prof de math du chambon (j'ai oublié son nom-J'ai HELAS de gros soucis avc les noms!!) m'a conduit ds le minuscule village au pied des Ecrins pour y récupérer la derniere fille de Madame Lods (je ne vs parle pas de l'appréhension que ns avions avant d'arriver!) et la 2cv . J'avais pour mission de déposer la fille chez des amis à eux qqs part ds la drôme je crois,puis de ramener la 2cv au Chambon..Je me souviens de la derniere recommandation de madame Lods au moment du départ : Faites très attention..je n'ai plus qu'elle.. En qqs semaines elle avait perdu son mari et 3 enfants...J'en fremis encore. J'ai eu aussi comme collègue pion-élève : Michel Allibert, de 61à62. Complètement perdu de vue, comme René Robert.
Freddy (manfred) TRAPPJ'ai revu le couple Lagarde en 66 à Avignon...puis plus de nouvelles...Incidemment j'ai su qu'elle était encore ds ce foyer de jeunes travailleurs..mais plus lui...J'aurais voulu lui empreinter son film "la guerre des boutons"...!
bon on parlede mon frere jean francois pflugerpas d adresse mel alors voila son telephone pour ceux des heures claires en france04 72 08 58 24 . adresse impasse du vieux marseille la forge o1 saint andré de corcy.pour eric , jeff geoffroy et d hem. une question helene hell ? des nouvelles
aline pflugerHello Aline
Françoise Garrigues MalletOù es-tu? J'habite à Toulon
Je viens de retourner à Mada pour la première fois depuis 45 ans!........J'ai lu le nouveau bouquin de ta mère, je suis en contact avec ta cousine Nicole Peyrot.
As-tu fréquenté toi aussi le collège cévenol?
J'y ai fait l'année 66-67 comme prof de sport pour les filles avant de continuer mes études à Aix au CREPS . Je suis fraichement à la retraite.
eh oui j etais au college de 6O a 64 donc on s est loupée , je suis contente d avoir de tes nouvelles envoit moi un mel . a propos de la rencontre emmanuel vernier etait aussi au college peut etre as tu l adresse ou nicole.ainsi que les filles mollet et les hatzfeld biensur et j oubliais anna meletopoulos et les enfants leenhardt et marianne peyrot ,voila pour les malgaches
aline pflugeron parle d un perillat je sais pas s il s agit de dominique fils de pasteur j ai un numero de telephone a marseille , valable ? ancienne numerotation cela donne 9125 28 96 les parents avaient une maison au poizat dans l ain entre nantua et bellegarde .
aline pflugerAline, Dominique Périllat était surveillant aux heures Claires de 1963 à 1964. Je vais essayer de le localiser.
Jean-Jacques D'HEMAline, Dominique Périllat était surveillant aux heures Claires avec moi de 1963 à 1964. Je vais essayer de le localiser.
Jean-Jacques D'HEMdrôle de hasard, effectivement, ce blog. j'étais au collège en 61, n'étais pas aux heures claires, mais c'était là qu'il y avait l'atelier de marionnettes, qu'on faisait en papier mâché collé sur une boule de tissu remplie de sciure. Je remets bien M Lagarde avec sa barbe. Le plus drôle est le marsupilami dont je crois la tête était en papier mâche. Un peu plus tard, le film le trésor du Lisieux a été passé, et j'ai pu le voir au ciné du ch ambon (en tout respect et sans moquerie, je me souviens que l'acteur qui faisait le marsupilami montait mal aux arbres, ce que le maigrichon que j'étais faisait mieux...!).
Olivier JourdanÉmouvant souvenir de François Lods, qui m'avait envoyé à l'infirmerie de Mme Marie, laquelle m'avait donné un sucre avec de l'alcool de menthe
Beaucoup de nom cités, Arnera, Leenhard, Pfluger, Peyrot, samson, me sont familiers, j'aurais plaisir à retrouver un contact
Olivier, j'ai aussi fabriqué des marionettes dans les mêmes "travaux dirigés". Il fallait beaucoup de patience pour faire ces poupées: semaine après semaine on les laissait sécher pour y ajouter une couche supplémentaire de colle.. Quand arrivait enfin le moment interessant où on devait modeler un visage, on était découragé depuis longtemps!! Et le sucre à la menthe c'était effectivement le secret de madame Marion: elle gúérissait presque tout avec cà!!
marie-christine arneraeffectivement, les marionnettes ne se terminaient pas, la mienne a eu un nez, mais cela a coïncidé avec la fin. Nous n'avons pas pu les récupérer, cela a été dans le pot commun du théâtre. Je me souviens d'un interne qui allait très fort en marionnettes (il faisait du temps supplémentaire), il avait fait une tête de diable dont le sourire était différent suivant qu'on le regardait de droite ou de gauche.
olivier jourdanquelqu'un s'en souvient il ?
Quels souvenirs! Au fur et à mesure que chacun raconte quelque chose cela me revient. Personnellement, j'ai un vague souvenir de ces marionnettes, mais ou les faisait-on ces marionnettes! Lagarde, évidemment c'était le nom de notre directeur! J'étais pas copain avec lui aussi je peux vous dire que j'en ai déraciné des souches et j'ai fait un combat de boxe, punition extreme. Le film, c'est certainement le plus beau souvenir que j'ai eu. Le marsipulami, c'était moi et je crois qu'effectivement j'avais du mal à monter dans l'arbre qui se trouvait en bas de la cour, faut dire que j'étais maigre & grand pour mon age. Ce dont je suis sur c'est que dans le film on me voyait bien en marsipulami.
Jean Pierre ARONDELA bientôt
Vraiment content et très agréablement surpris de retrouver dans les lointaines brumes du passé un événement qui m'avait marqué, cette projection du "trésor du lisieux". M Lagarde faisait un commentaire oral (pas de bande son), et la musique de fond était un mouvement de petite musique de nuit de Mozart. A tel point que longtemps après, cette musique me ramenait très loin en arrière.
olivier jourdanEt puis comble , retrouver un contact, avec LE Marsupilami en personne !
Tu peux effectivement classer ce souvenir comme dans les meilleurs, Jean Pierre, car pour les enfants que nous étions, c'était une mise en vedette dont on n'osait pas rêver ! et on était tous très envieux de ce rôle.
Je repose ma question.Est-ce que quelqu´un qui aurait gardé des contacts avec Les Lagarde,pourrait essayer de retrouver ces 2 films? Mr. et Mme lagarde avaient-ils des enfants? de la famille? Quelle est leur dernière adresse connue? Même depuis la Norvège je veux bien participer a cette recherche. Mon frère aîné Patrick Geoffroy,qui lui avait joué dans le premier film,est lui également intéressé.Il vit en France.
Jef /J-F GeoffroyTu n'es pas le seul qui aimerait retrouver le film! De mémoire lorsque que j'étais aux Heures Claires la femme de M.LAGARDE attendait son 6ème enfant et c'était une 6ème fille. Je me souviens qu'il nous avait dit qu'il continuerait jusqu'à ce qu'il est un garçon? Ca marque lorsque l'on a 11 ans, ce genre de réflexion. Quelques années plus tard j'avais appris, comme quelqu'un l'a confirmé, qu'ils étaient dans la région d'Avignon, après je ne sais plus.
Jean Pierre ARONDELMerci pour ce renseignement. Je viens a l´instant même de parler avec Paule Lagarde,que j´ai retrouvé sur les pages jaunes, dès ma première tentative.....elle pense avoir les films dans sa maison, va demander a une de ses filles de les retrouver. Et elle les mettra a disposition pour en faire des copies. Elle m´a appris que Jacques Lagarde est décédé en 2003. J´ai l´adresse et son téléphone,pour qui est intéressé.
Jef /J-F GeoffroyBonjour Jean Garrigues, mon ami coureur de fond,...grâce à qui j'ai pu faire une belle perf sur 1000m cadet (2'36 et non 2'46,...). Tu avais secoué le peloton dis donc,...Quand à notre circuit de barjo Le stade- les bois- route de Tence- Tence - montée jusqu'au Baradon- descente vers le Chambon- le Stade, soit 20 kms on s'en souviendra,...Eh oui il y avait du sportif... avec aussi Roland Mayer sprinter et sauteur de talent avec qui je viens de reprendre contact avec plaisir. Il y avait aussi l'américain Steve Prouty triple sauteur en 1962-63 et excellent basketeur, les frères Haagensen américains dont Gerald qui joua ensuite en N1, le grand François Lacour que j'ai connu ensuite, qui devait être au Collège en 59-60, qui fut international de cross et sur 5000m- 10000m et qui s'est tué hélas en alpinisme début des années 70 tout comme François Lods notre prof de sport à tous, qui m'avait tellement encouragé à faire du sport.Si certains(es) ont des nouvelles de Jim Bean, merci de bien vouloir me transmettre ses coordonnées.J'ai beaucoup entendu parler des Heures Claires,...J'avais la chance avant d'être interne au collège d'être en pension à Bon Abri, une pension sur la route du Chambon - St Agrêve, très bien chauffée ou l'on mangeait comme quatre, dirigée par les Josserand, des personnes formidables. Je salue aussi un certain Geoffroy qui était interne avec moi, plus que passionné de sport automobile et la pétillante Dany Lebrat dont je ne retrouve pas les coordonnées et qui serait devenue dentiste,...Bonjour les souvenirs !...Jean-Pierre Manfé.
Jean Pierre Manfé@[Jean Pierre Manfé :
Dany Lebrat est effectivement dentiste à Nimes sous le nom de Dany GAREMI.
André SwartebroekxBonjour André (Swartebroekx), merci pour l'information sur Dany !... Une question ... après quarante ans,...: tu étais bien un sportif accompli jadis au collège? on doit se connaître non?...Tu peux me répondre sur coachingjpm@9online.fr si tu as un moment . Bonne journée. Jean-Pierre.
Jean Pierre ManféSalut à Jean G, Roland Mayer, Le Vu, Jean Sarocca, à qui je dois répondre.
Le Geoffroy,passioné d´automobile, est certainement mon frère Patrick. Il était dans la même classe que Roland. Je lui ferai part de ton message.Il est toujours aussi passioné d´ automobile, un fanatique des 24h du Mans.....il y est allé 40 fois je crois....
Jef/jean-francois GeoffroyJ´ai un vague souvenir de Francois Lacour qui avait été triomphalement recu a Luquet, après avoir gagné les championats de France scolaire de cross,devant son frère si mes souvenirs sont bons.....en quelle année?
@marie-christine arnera :
Daniel MINOTMarie Christine, cela n'a pas de rapport avec les Heures Claires.Est-ce que ton papa est pasteur? J'ai eu des cours de caté avec un certain pasteur Arnera lors de mon passage au CC. Nous étions toute une bande et l'on faisait rager ce pasteur. Merci pour ta réponse.
@Daniel Minot: Oui effectivement c'est de mon père qu'il s'agit. Il a été pasteur au Chambon entre 1960 et 1970, et a donné des cours de catechisme à beaucoup de collégiens..
Marie-Christine ArneraJe trouve enfin des commentaires sur Jacques Lagarde et je souhaite ajouter mon grain de sel. J'étais aux heures Claires en 62 sans doute puis aussi en 63 si je me réfère aux commentaires d'Eric Bierens de Haan. En tous cas j'étais là-bas lors de l'assasinat de JFK qui nous avait ému car je partageais ma chambre avec un américain qui avait passé la nuit à pleurer. Je partageais aussi ma chambre avec Eric Bierens de Haan aussi mais peut être un peu plus tard, du temps de Barral.(Merci Eric de tes souvenirs, je ne me rappelais plus la corvée du charbon)
Vincent MonodJ'ai vécu l'époque de Jacques Lagarde (en classe de cinquième? et celle de Jean Marc Barral, (en classe de troisième?) La première époque était dure, c'étais ma première pension, loin de la famille et Jacques Lagarde était un peu un père pour certains. J'ai été touché d'apprendre les problèmes qu'il a eu l'année suivante à cause vraisemblablement d'un parent d'éleve des Heures claires, un blondinet grassouillet fils à papa qui n'avait rien compris à la vie de l'Internat. Il avait du être éjecté et s'était vengé l'année suivante. Le grief était un non-dit à l'époque et je n'ai appris les accusations de pédophilie supposée qu'une année plus tard lorque le directeur M. Gagnier avait demandé mon témoignage (J'ai fait 3 séjours au Col Cev avec des années d'intervalles, la dernière période étant la plus glorieuse et la plus riche, celle de 67/68).
Jacques Lagarde était un moine défroqué de l'abbaye de Citeaux, passé au protestantisme pour se marier avec Paule. Je ne crois pas qu'il ait eu le temps d'avoir 6 ou 7 enfants (comme un commentaire précédent le suggère), il était plus agé que Paule, il s'était marié sur le tard et il avait donc 2 filles plus jeunes que nous. Il était un peu un jeune patriarche débonnaire, le visage ornée d'une assez longue barbe. Il organisait en effet les corvées pour les grincheux et les matchs de boxes pour calmer les bagareurs. Il apprenait l'hygiène aux jeunes garcçons en âge d'être pubère et comme les douches étaient collectives (on se caillait dur sur le ciment glacé)il vérifiait que chacun passe un minimum de temps sous l'eau tièdasse et se savonne partout, y compris là où les jeunes garçons ne le font pas si on ne leur a pas appris. Mon père était pédiatre et j'avais reçu la base d'une éducation sexuelle et hygiènique, je n'ai donc jamais trouvé quoique que ce soit de choquant à cet apprentissage et il n'y a eu aucun geste ni regard déplacé de la part de Jacques Lagarde, tout le monde était à la même enseigne à poil ensemble sous la surveillance des pions ou du maître d'internat. J'ai compris après coup que des parents coincés aient pu recueillir des commentaires prudes sur la méthode éducative quelquefois vigoureuse pour des jeunes hyperprotégés ou couvés dans leur milieu familial.
Cette mise au point faite, je continue mes louanges pour Jacques Lagarde. Je me souviens donc du tournage du film de la Guerre des Boutons, sans toutefois me souvenir des acteurs, notament de celui qui faisait Tigibus. Ma mère, comme tant d'autres grand mères sans doute, doit se souvenir de la razzia sur les boites de boutons dérobées à la maison pour grossir le trésor de guerre.
Je me souviens de la piste de luge qu'on arrosait en douce à la nuit tombée, des trains de luge entre les arbres, des clavicules meutries, des poignets bandés. Je me souviens surtout de la générosité et un peu l'insouciance de Jacques Lagarde qui, pour récompenser les plus méritants ou calmer les plus turbulents, les emmenait le soir, quand les routes étaient vides, à la lueur des phares, faire un train de luges accroché par le plus costaud au pare choc de sa grosse Opel et à plat ventre sur nos luges, accrochés à la queue le leu par les jambes du copain de la luge précédente, nous avalions des kilos de neige, les yeux piquaient, les doigts gelaient, ceux de la queue de la file rebondissaient sur les congères de neige avant que la chaine humaine ne casse dans un virage, que tous roulent dans la neige étouffés par la neige et les éclats de rire. L'Opel nous attendait plus loin, allégée de ses efforts et elle consommait 30 litres au cent.
C'était donc un maitre d'Internat un peu viril qui donnait de sa personne et prenait des risques qu'on a plus le droit de prendre actuellement dans les organismes aseptisés.
Je me souviens enfin du voyage en Norvège que Jacques Lagarde avait organisé pour une dizaine d'entre nous. Nous étions partis 3 semaines environ au début des vacances d'été, nous avions fait une virée en train et visité Copenhague, Stockolm, remonté la Suède au nord du cercle polaire, Kiruna,pris un bateau à Narvik,(le Midnatsun), parcouru les iles Loffoten, avons été déposés au fond du fjord de Trondheim, crapahuté à pied une semaine dans la montagne, souvent sous la pluie, nous nous sommes baignés dans la fonte d'un glacier,...mangé des crevettes dans le port d'Oslo. Jacques Laguarde était sac au dos avec nous, nous dormions dans des refuges et je crois me souvenir que Paule qui nous avait rejoint à Trondheim assurait l'intendance avec la fameuse Opel pendant le parcours à pied.
Voilà, j'aurais tant aimé évoquer ces souvenirs avec lui mais j'apprends qu'il a disparu en 2003.
Si vous avez la trace de Paule ou de ses filles je lui transmettrai bien cet hommage.
Je dois avoir des diapos de l'époque si je mets en chasse de les retrouver.
Vincent
je partage tous tes souvenirs des Heures clares a l'exception de la Norvege ou je ne suis pas alle.Tes reflexions sur Lagarde me paraissent tout a fait conformes aux souvenirs qui m'en restent.On n'a jamais bien su la verite mais il y avait beacoup de chance pour que cela ait ete une mauvaise cabale comme on en voit souvent.Je pense que Tigibus etait Mathieu Cincin.Il est decede il y a quelques annees .J'avais de ses nouvelles par Pascal Vertet que je vois toujours.J'aurai plaisir a te revoir a Pentecote.amicalement ARNAUD
arnaud durrlemanVincent,
J'étais surveillant aux heures Claires de 1963 à 1964, dans la chambre de Dominique Périllat; j'ai fait ce voyage en Norvège l'été précédent ; nous étions 2 aînés (17 et 18 ans, Robert et moi)et toute une équipe de jeunes de 12 à 14 ans. Nous avons quitté le Midnatsun à Trondheim, puis pris le bus jusqu'à Geiranger Fjord,ensuite 10 jours, sans Jacques Lagarde, à pied autour du glacier Jostedal (partagé entre 2 équipes). Puis rassemblement à Myrdhal où nous avons joué et perdu (20- 0) au foot contre l'équipe du village.
Jean-Jacques
Jean-Jacques D'HEMPour Vincent et ceux qui le désirent, il suffit d´aller sur les pages jaunes et trouver les coordonnées de Paule Lagarde.Elle vit á St. Saturnin les Avignons.J´ai eu le plaisir de lui parler il y a quelques mois,et vivant moi-même en Norvège,sur la côte ouest,elle n´a pas manqué de me parler de ce voyage "expédidtion" en Norvège.Je sais aussi par mon frère Patrick,qui lui a écrit que l´un des deux films, est retrouvé et que l´un des gendres de Paule se charge d´en faire une version DVD.Il y avait "la guerre des boutons" et "le trésor du Lizieux" Je me souviens aussi d´avoir été tiré par une voiture assis sur une luge ou un traîneau.....les matchs de boxe, quand au accusations faites contre Jacques Lagarde,je n´en savais rien, ni lors de mon cours séjour, ni plus tard. Invraisemblable!
Jef /Jean-Francois GeoffroyArnaud, Pascal,
Caroline CruseJ'apprends avec consternation le décès de Mathieu Cincin. Je n'arrive pas à y croire ni à réaliser. J'ai échangé quelques mails à ce sujet avec des anciens, personne ne semblait au courant. Il était très jeune. Quelle a été sa vie ? Que s'est-il passé ?
Je suis restée 4 ans au Collège, de 63 à 67, et je crois que j'ai toujours été dans sa classe. J'en ai d'ailleurs parlé sur une des pages de ce blog il y a quelques semaines. Je garde de très bons souvenirs de lui. Il était toujours assis en cours, en tailleur sur sa chaise. Trop cool ! Surtout à l'époque ! On nous a passé plusieurs fois La Guerre des Boutons, pendant ces 4 ans.
Sauf si c'est un homonyme, je l'ai vu dans un reportage à la télévision il y a quelques années, tailleur de pierres, en haut d'une église. Je trouvais que cela lui allait bien.
Je me souviens aussi de sa soeur jumelle, Laure, que j'embrasse.
J'aimerais avoir des anecdotes sur Mathieu ...
Je confirme,
jf. PFLUGERJe suis resté 1 an aux Heures claires 1962_1963.
Telp. 04 72 08 58 24
Arnaud,
Vincent MonodJe confirme que Tigibus était bien Mathieu Cincin en effet .Il était donc très jeune et surtout de petite taille par rapport à nous. A bientôt à Pentecôte.
Vincent Monod
Petite erreur, je suis resté 1 an aux Heures Claires (année scolaire 64_65).
jf. PFLUGEROn parle toujours des HEURES CLAIRES comme d'un internat de garçons, mais , dans les années 50 c'était l'internat des filles jusqu'en seconde. Madame de Latour de Jean en était la directrice à la fin des années 50. Les terminales étaient à KANDIANA, tout près de l'étang et de la maison de Jim Bean, en direction de la Côte de Molle. Madame Chirouze tenait ces demoiselles studieuses d'une main d'airain, mais ne les empêchait pas d'aller danser (entre filles bien sûr) chez les Bean sur les airs de Glen Miller. Il y avait Ingrid Sylvander, Luciole Delors, Monique Barral, May Perrier, May Paloc... Qui d'autre ? Kandiana ne mérite-t-il pas un titre comme les Heures Claires ? Et c'est un garçon qui pose la question, pour avoir tant fantasmé sur ces murs infranchissables.
... il y avait bien les Square Dances avec Jim, le dimanche au gymnase, qui étaient mixtes, mais c'est une autre histoire...
JackJe confirme : arrivée au CC en 1952 je suis restée 2 années aux Heures Claires sous la direction de Mme Carles .Je partageais ma chambre avec Nicole Besançon et une Françoise..de Belfort.Nous avons eu droit à un Conseil de discipline pour avoir mangé du "baba au rhum" pour l'anniversaire de l'une d'entre nous ...dénoncées par la fille"petit coeur" de la directrice des HC ..et c'est Mme Chirouze qui, en riant aux eclats, nous avait défendues !Puis j'ai passé 2 ans à Kandiana avec bien sûr Mme Chirouze, et avec entre autres Annelise Connilliére, May Perrier,Monique Barral, Luciole Delors ...Et aussi les Squares Dances etc, etc
Marianne ScheerMarianne
Je confirme : arrivée au CC en 1952 je suis restée 2 années aux Heures Claires sous la direction de Mme Carles .Je partageais ma chambre avec Nicole Besançon et une Françoise..de Belfort.Nous avons eu droit à un Conseil de discipline pour avoir mangé du "baba au rhum" pour l'anniversaire de l'une d'entre nous ...dénoncées par la fille"petit coeur" de la directrice des HC ..et c'est Mme Chirouze qui, en riant aux eclats, nous avait défendues !Puis j'ai passé 2 ans à Kandiana avec bien sûr Mme Chirouze, et avec entre autres Annelise Connilliére, May Perrier,Monique Barral, Luciole Delors ...Et aussi les Squares Dances etc, etc
Marianne ScheerMarianne
je tiens à reprendre quelques données apparaissant sur cette histoire: il n'y a pas eu de cabale contre Lagarde: il y a eu des plaintes de jeunes garçons (qui n'apréciaient peut être pas qu'on vienne les inspecter pendant leur toilette intime ni de se faire filmer en petite tenue !), relayées, parce que c'étaient des plaintes graves, par les responsables de baraques c'est à dire 5 ou 6 grands élèves et Antonio Plazas, qui avaient reçu les confidences des plus jeunes, auprès du directeur. Antonio Plazas, qui avait fui l'Espagne franquiste avec une partie de sa famille, rescapé de la rafle de la Maison des Roches en juin 43, victime non pas d'un pied bot mais d'une grave maladie invalidante, professeur d'espagnol et maitre d'internat estimé. Le Directeur n'a pas demandé d'enquête (c'est pour cela que rien n'a jamais été élucidé ni dans un sens ni dans l'autre), et a pris la décision de ...virer tous les plaignants. quelques professeurs: O. Hatzfeld, R.Hollard, D. Law, ont pris la défense de ces élèves et d'Antonio: ces profs ont été virés aussi en juin. Lagarde n'a pas été inquiété. La cabale ne venait pas de ces profs mais bien plutôt de l'autre bord : une reprise en main par une fraction puritaine de l'équipe enseignante (ceux là même qui organisaient des "chaines de prière" pour que le Ciel influence le CA à leur avantage !) qui est allée voir le Directeur en lui disant "c'est eux ou nous" et cette affaire Lagarde est arrivée à point nommé pour virer les professeurs peut être un peu trop innovants. le Directeur a cédé: il y a eu en tout 8 départs! pour les plus jeunes les conséquences ont été moindres, ils sont allés faire carrière ailleurs, pour les plus agés ce fût vraiment une grande blessure: Antonio s'est retrouvé sans emploi, Olivier Hatzfeld au chomage avec 8 enfants à charge (il a fait ensuite une très brillante carrière dans la recherche pédagogique au ministère de l'Agriculture). le Collège a connu ses années les plus difficiles malgré quelques professeurs compétents qui sont restés. Roland Leenhardt, nommé directeur au départ de Theis, est mort à la tâche et son successeur Gagnier est parti après avoir fait un grave problème de santé. Et ensuite Roger Hollard a été rappellé comme directeur et a redressé le Collège (effectif passant de 350 à 500!)
marianne@marianne : Merci Marianne pour ces informations qui corroborent parfaitement la relation qu'Olivier Hatzfeld fait de ces événements dans son bouquin de 1989 (Le Collège Cévenol a 50 ans), mais sans donner de noms ni même laisser entendre qu'il était lui-même licencié et l'un de ceux qui avaient été pressentis comme directeur possible. Il conclut:" Edouard Theis désignait ainsi au futur directeur ceux en qui il convenait d'avoir confiance; c'étaient ceux qui s'étaient retrouvés du coté le plus pieux." et, plus loin: "Une période de l'histoire du Collège était close". Tous les professeurs et directeurs que nous avons revus étaient toujours d'une extrême discrétion sur cette période agitée. Il manque d'ailleurs encore des détails. Olivier Hatzfeld a été pour nous un professeur d'histoire inoubliable, et qui nous a profondément marqués.
Jack et Minette Bierens de Haan
Jack Bierens de HaanJe viens de lire cette longue suite de témoignages concernant les Heures Claires , j'y ai trouvé des tas de réponses et d'éclaircissements que je ne m'étais jamais posé, naïf interne, en seconde- deux fois puis en première pendant les années où la plupart des intervenants des posts précédents fréquentaient les bancs du collège. Je ne me rapelle pas des exclusions, je me souviens seulement du départ d'Olivier Hatzfeld qui m'avait beaucoup marqué et de la querelle de succession qui m'avait-on dit en était la cause. Je me souviens bien d'Antonio Plazas et de son épouse, et des cours d'espagnol qui avaient du mal à rentrer, et pourtant il en est resté quelque chose..
Je me souviens de Jacques Lagarde et de sa voiture et d'un rallye à vélo vers le Lisieux: etait-ce pour le film dont vous parlez?
J'ai appris avec tristesse le décès de Mathieu CinCin, dont j'appréciais le coté malice et bonne humeur...
Et plein d'autres choses...
Michel WagnerSalutations à tous
Michel Wagner
Fantastique de vous lire, ayant été un des protagonistes de cette triste affaire LAGARDE, ayant passé 6 mois aux Heures Claires au début 63. Comme le rapporte Vincent, M Lagarde se contentait de nous prodiguer de simples conseils d'hygiène, sans aucun geste déplacé.
Par contre, j'ai personnellement été victime d'un véritable lavage de cerveau de la part d'un maître d'internat des barraques qui nous a poussé à faire des témoignages accablants (non pas sur des faits mais en nous suggérant de traiter M. Lagarde de pervers et même d'homosexuel, ce qui à l'époque devait confiner au satanisme dans ce milieu puritain). J'en ai par la suite ressenti une certaine culpabilité, que vos commentaires me permettent enfin d'évacuer....Comme quoi ce site a même une vertu thérapeutique...
J'ignorais tout des expulsions qui ont suivi, mais je serais heureux d'échanger avec des victimes de cette affaire.
En ce qui concerne LA GUERRE DES BOUTONS, fantastique si vous avez pu remettre la main sur une des copies. J'en étais et me souviens de la mémorable bagarre à poil entre les deux bandes. J'apprends le décès de p'tit Gibusse...Et le grand chef, qu'est-il devenu?
Philippe GardiolAmitiés à tous et à bientôt,
Philippe Gardiol (le p'tit suisse)
je veux bien échanger avec qui le souhaite sur cette affaire, j'ai retrouvé pas mal d'écrits de toutes sortes ainsi que des témoignages mais bien évidemment je ne vais pas "balancer" tout cela sur ce blog sans précautions.A cette époque on ne savait ni ne voulait "conduire un entretien" d'enfant dans les règles et ce sont parfois des grands élèves qui l'ont fait à la place de la Direction ou d'enquêteurs professionels, et on ne parlait pas de "pédophile" mais de "pédéraste" ce qui n'a pas du tout le même sens. De plus cette "affaire" s'est trouvée mélée à des enjeux de prises de pouvoir (succession du très estimé Eric Perrenoud à l'internat, succession à venir de Theis au Collège) et certaines personnes ont bien "jeté de l'huile sur le feu" : qui ? et bien "à qui a profité le crime???" . je peux donner ici un extrait de la lettre d'un parent d'élève qui avait pris parti dans cette affaire, lettre édifiante : " Et si vous voulez élever le débat : notez que la notion de droit, de justice, de vérité liée à la majorité républicaine est une création rationaliste dont il n’y a pas de traces dans la Bible – où on voit constamment au contraire les serviteurs de Dieu résister à la foule et marcher à contre courant de l’opinion publique !! (…) a mon sens le point le plus important sur lequel il faut reconstruire c’est celui de l’atmosphère et de l’enseignement chrétiens (…) car c’est la seule raison d’être du Collège et que s’il doit continuer à produire des générations de fieffés athées comme sont devenus plusieurs des garçons que je lui ai confiés, périsse le Collège !" l'obéissance avant la justice, c'était ça,malheureusement, pour certains,l'esprit du Collège!
Marianne HatzfeldJ'ai beaucoup reflechi avant de decider d'ajouter mes notes a l'histoire de Jacques Lagarde. Parce que je n'ai pas exactement les memes souvenirs positifs que certains et que les 40 annees (+) passees ont peut etre aplanis ces memes souvenirs, tant les miens que les leurs.
Et puis j'ai decide de donner ma version :
Je suis arrive aux Heures Claires pour Noel 1962-1963. Jacques Lagarde dirigeait les Heures Claires. Je ne desire pas donner de details scabreux, mais je sais qu'apres 1 mois de sejour, je faisais tout mon possible pour eviter les douches (moi aussi j'avais recu une education hygienique convenable, et je savais quoi faire de mes parties intimes sans que quiconque n'ait a me "prendre en main" pour me montrer ), ou pour les prendre en retard, ou le plus en avance possible, mais surtout le plus vite possible.
Moi aussi j'ai tourne dans "La Guerre des Boutons", mais contre mon gre (il ne me semble pas que le choix nous fut donne) et je ne me souviens pas que la projection du film m'ait donne une quelconque satisfaction a me voir courrir en toute petite tenue et meme nu (de dos) dans les pres du Chambon.
(Au passage, je salue avec tristesse Matthieu Cincin qui fut un vrai copain, et avec qui j'avais fait le Rallye Velo de Mai 1966 que nous avions decides de perdre..La contestation commencait..).
Je ne sais pas si je fus le seul, mais je sais que ma mere a depose une plainte aupres du Procureur de la Republique apres que je lui ai raconte en gros la meme chose que ce que je viens d'ecrire. Et que le Procureur a donne suite a la plainte en notifiant le College.
Je ne sais pas s'il y a eut une "lutte pour le pouvoir". Je ne savais pas que d'autres adultes furent impliques dans cette affaire.
Moi , betement, tout ce que je voulais, c'est que l'on me "fiche la paix dans les douches".
A la reflexion, Jacques Lagarde n'avait peut etre aucune mauvaise intention. Mais j'avais 13 ans, je n'etais pas son fils,( et si mon fils de 13 ans me voyait entrer dans sa salle de bains alors qu'il prend une douche, je me ferais incendier aujourd'hui...) et il y a des facons de faire probablement moins equivoques.
En Septembre 1963, je passais aux Baraques, celle le plus en contrebas, avec "Claude" comme Chef de Baraque, qui semblait adorer refiler des "noisettes" a ceux qui avaient fait une betise ( taper sur la tete avec la phalange du milieu). Cela non plus n'est pas une methode educative evoluee, mais c'etait plus acceptable que ce que j'avais vecu quelques mois auparavant.
Je ne desire pas commencer une controverse. Mais mes souvenirs, mes impressions, de ces moments aux Heures Claires sont restes enfouis au fond de moi, et je crois qu'ils sont aussi precis aujourd'hui qu'alors en ce qui concerne cette histoire.
Ce sont mes seuls souvenirs desagreables du College et des 4 ans passes.(1963-1966).
Je suis navre.
Terry Moore
Terry Moorejuste un conseil: je ne diffuserais pas le film " la guerre des boutons" tourné par Lagarde comme ça sur le blog. j'ai la preuve que les impressions de Mathieu Cincin se rapprocheraient plutôt de celles de Teddy plutôt que de celles de Philippe ou Vincent. je ne sais pas ce qu'en pense sa famille mais dans le doute...
Marianne Hatzfeldmerci à Teddy de son courageux témoignage. non unique.
marianne Hatzfeld
@Terry Moore :
Roland MayerTerry, tu n'as pas à être navré d' avoir raconté TA vérité. Si celle-ci peut déranger certains, elle t'aura au moins fait du bien à toi, et elle aura aidé à te libérer de cette histoire. Il se peut très bien que LA réalité de cette affaire se situe quelque part entre toutes ces déclarations...
@Marianne Hatzfeld :
Marianne, je ne desirais pas evoquer les souvenirs que Matthieu Cincin avait des memes evenements car il n'est pas juste de faire parler un absent, mais puisque tu sembles avoir des documents, je dois alors confirmer que Matthieu et moi en avions parles ensembles, plusieurs fois, une fois que tout fut "tasse" et que nos vues etaient malheureusement semblables. Il est certain pour moi, meme apres tant d'annees, que ces experiences communes avaient crees un lien entre Matthieu et moi, lien qui s'est exprime tranquillement jusqu'aux derniers jours de mon sejour au College et puis un peu apres a Paris.
Marianne, je ne savais pas, ou j'avais occulte, le fait que Monsieur Hatzfled et Monsieur Plazas, entre autres, avaient ete "remercies" pour avoir pris la defense d'eleves. J'aimais beaucoup Antonio Plazas, meme s'il etait parfois un peu effrayant et je me souviens de ses commentaires ironiques en cours qui arrivaient a faire rire en depit de la petite egratignure incorporee. Je ne crois pas avoir personellement connu Monsieur Hatzfled, mais j'aurais aime lui parler de ceci et le remercier d'avoir ete si courageux, deplorant le sort qui lui fut reserve.
Roland : On ne se libere pas aussi facilement en ecrivant quelques lignes, et je ne suis pas certain d'avoir fait du bien, a quiconque ou a moi-meme.
Je suis volontairement reste le plus neutre (ou le moins polemique) possible, mais il reste, loin, tres loin au fond de moi, un degout profond dont je ne me debarrasserai pas, et qui a ete helas ravive par certaines lignes que j'ai lues ici.
Il y a toujours eu des apologistes, de tous temps, dans toutes les societes, quels que soient les evenements, et je le deplore amerement, ici comme ailleurs.
Effectivement, la diffusion du film serait une tres grave erreur. J'oserais meme dire que sa destruction serait la bienvenue.
Terry Moore
El Segundo, Californie
(PS: mon adresse email est tmoore7852@socal.rr.com : Ceux qui veulent correspondre sont les bienvenus. Ceci s'adresse a tous, mais plus particulierement a Marianne Hatzfeld).
Terry Moore@BARRAL Claude :
Bonjour Claude,
Si, d'aventure, il t'etait possible de numeriser tes photos (celle ou celles qui me concernent) et de me les envoyer a mon adresse email, je t'en saurai gre, car mes demenagements multiples m'ont fait helas perdre bien des documents de l'epoque. S'il devait y avoir des frais, il faudrait me le dire.
Merci beaucoup.
Terry Moore
Terry MooreToute cette histoire est difficile, nauséeuse et évidemment douloureuse pour certains. Je n’étais pas aux Heures Claires (les mal nommées !) et, comme beaucoup, je n’ai pas été au courant de cette histoire à l’époque, je crois que je m’en serais souvenue. En lisant le blog, je plaignais plutôt J. Gardela (cf. mon commentaire suivant sur le nom), bien défendu par certains témoignages. J’ai appris depuis que tout cela était vrai et même en-deçà de la réalité, qu’il y a des preuves, que d’autres adolescents ont été concernés et qu’il y a eu des plaintes contre lui dans d’autres lieux avant les Heures Claires.
caroline cruse 1963-67Je trouve le témoignage de Terry important, comme étant celui de quelqu’un qui a vraiment vécu cette histoire, ce qui n’est pas le cas de la majorité d’entre nous et nous empêche donc d’en juger. Son témoignage va certainement choquer et déplaire à certains, mais cela doit être insupportable de voir nier ce qu’on a vécu et ce qui nous a blessé parfois profondément. Il est loin d’être le seul à témoigner en ce sens et il est normal et sain que cette histoire traumatisante ressorte. On n’est pas dans le monde des bisounours où tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, et peut-être faut-il faire face, de façon à pouvoir résoudre les problèmes et aider ceux qui en ont souffert. Il y a du bon et du mauvais partout, même au Collège, même s'il y a plus de bon et que nous voulons idéaliser nos souvenirs. Inutile de nier le mauvais, il nous a construits, comme le bon, et souvent plus.
Je ne pense pas que la vérité soit entre les 2, il y a probablement des gens qui n’ont pas subi la même chose. Et ce n’est pas parce que certains ne l’ont pas vécue que cela n’a pas existé pour d’autres ! Je crains que le silence et le fait de nier ou même d’accuser ou de dénigrer ceux qui l’ont subi (plus haut sur le blog) ne soient pires, injustes et encore plus violents et destructeurs pour eux. Il doit aussi y avoir des élèves qui ont vécu des choses mais les ont ressenties de façons différentes, avec des sensibilités plus ou moins grandes ; ce sont LEURS témoignages sur ce qu’ILS ont vécu, et il faut les respecter, dans les deux sens. Se taire, c’est cautionner, permettre que cela continue et que cela recommence.
Pour ma part, j’ai trouvé le témoignage de Terry courageux, sincère, délicat, sensible, émouvant. Il montre comment tout cela a pu arriver, ce qu’un enfant a pu vivre et ressentir, ses réactions, ses peurs (peut-être même sa panique ?) au point d’éviter de prendre des douches, l’écoute et la réaction de sa mère. Je ne sais pas de quelle façon, mais j’aurais également (et très fortement !) réagi si un de mes enfants avait vécu une situation semblable et je ne crois pas être prude ni coincée, ni hyper-protéger mes enfants. Pas vous ??? Je ne sais pas si J. Gardela était innocent, ni jusqu’où il a été (seuls les gens concernés le savent), mais on voit bien qu’il y a un vrai malaise chez l’enfant ou l’ado, face à une situation qu’il sent bien comme anormale et ambiguë, que ce malaise l’a profondément marqué et que Gardela n’a pas su ressentir ce malaise ni assainir la situation. Une seule explication théorique (voire deux), sans les mains, aurait suffi. Apportait-il autant d’attention au lavage et à l’inspection des oreilles ?
Il est vrai que faire jouer et courir tous ces adolescents de 12-13 ans (14 ?) nus dans les prés, pour ensuite exposer leurs corps nus aux yeux des spectateurs à chaque projection est tout de même très spécial. C’est soit d’une innocence invraisemblable (dangereuse pour un éducateur), soit d’une extrême perversité. Nous les voyons de dos, mais ils ont du forcément se déshabiller et courir ensemble, nus les uns devant les autres, et devant la caméra. C’est dur, surtout à l’âge où on n’est pas forcément très à l’aise dans un corps qui change. Certains semblent l’avoir bien vécu et garder un très bon souvenir de ce film, mais je comprends que cela en ait dérangé d’autres. Dans l’original de la Guerre des boutons, ce sont des enfants et non des adolescents qui jouent, et même … Je suis d’accord avec Terry, les copies de la Guerre des boutons devraient être détruites compte tenu du contexte (ce serait même une pièce à conviction de nos jours !), ou on devrait au minimum en couper les scènes de nus.
Tout n’a pas été révélé sur ce blog mais il y a de nombreux témoignages concordants de gestes répétés et très déplacés sur certains. Que ce soit sous la douche ou dans la Guerre des boutons, Gardela semblait tout de même peu à l’écoute de ce que ressentaient les élèves, de leurs sensibilités et de leurs pudeurs. Même s’il n’a pas été plus loin, son attitude n’est guère pédagogique, elle est même dangereuse pour des enfants ados dans ces périodes fragiles de grande mutation physique et psychologique. Je comprends que cette histoire ait marqué profondément et définitivement des enfants et qu'elle ait provoqué des réactions.
Des professeurs et des élèves ont été accusés de cabale alors qu'ils cherchaient à protéger de jeunes élèves. Je suis également très choquée par l’utilisation que d’autres ont faite de cette douloureuse histoire humaine à des fins stratégiques et personnelles, jusqu’à provoquer l’exclusion de nombre de ces élèves et professeurs. Les plus pieux disiez-vous ? Beurk. Je ne comprends pas non plus les raisons des réactions de M.Theis (que j'admirais beaucoup), qui ne me semblent vraiment pas résoudre le problème, mais là aussi, j’aurais aimé ses explications. Le silence n’est pas toujours une bonne chose.
J’ai utilisé le nom Gardela que tout le monde aura reconnu dans mon commentaire précédent car, lorsqu’on cite un nom sur le blog, le texte se retrouve parfois sur Google. Je propose qu’Olivier transforme également ce nom en amont sur ce blog, j’espère qu’il y a une fonction automatique, comme dans Word …
caroline cruse 1963-67De même, attention, notamment quand le message est adressé directement à @nomdequelqu’un au lieu du prénom seul, comme le mail de Roland à Terry. Par exemple Olivier, tu t’es adressé à moi comme cela une fois et c’est sur Google, c’était anodin mais ce n’est pas toujours le cas ! En recherchant des anciens sur Google, j’ai retrouvé des passages entiers du blog dans lesquels ils étaient cités, avec les commentaires précédents et suivants. Je ne crois pas que nos blagues et souvenirs de potaches doivent se retrouver sur Google, et encore moins des noms de témoins d’histoires de pédophilie même suspectée. Ce n’est pas à chaque fois, je ne sais pas comment çà marche, mais Laurent ou Olivier, avez-vous un moyen d’empêcher nos messages d'être dupliqués sur Google ?
Ce blog sur le Collège est génial, c’est un lien fantastique dans l’espace et le temps. Il ne faut ni le supprimer ni le rendre incompréhensible à coups de pseudos et de surnoms (les souvenirs sont parfois déjà très enfouis sans rajouter de devinettes !). S'il n'est pas possible d'en bloquer la reprise sur Google, je propose des noms en verlan, ou en inversant juste une syllabe. D’autres idées ?
3! Olivier ! Laurent ! J'ai fait le test. En tapant Jacques Lagarde (ou Jacques Lagarde Collège) sur Google, je suis tombée sur 3 extraits du blog : 2 extraits des Heures Claires et un des Américains au Collège. Certains penseront peut-être que tant pis pour lui et qu'il en est responsable, mais il faut faire attention tout de même à ce qui est écrit et comment, beaucoup de questions restent posées. Et puis il y a les familles : ses enfants qui ne sont pas responsables, et les familles des témoins. D'autres noms ramèneront ces lignes si ce n'est pas protégé d'une diffusion publique sur Google ou si nous ne changeons pas un peu les noms. Et idem pour tous les commentaires que nous écrivons en blaguant dans tout le blog sur les uns ou les autres.
caroline cruse 1963-67@caroline : chère Caroline, tout ce qu'on écrit sur la toile se retrouve un jour ou l'autre dans un moteur de recherche, et pas seulement dans Google. A moins de restreindre ce blog par un login et un mot de passe, il est impossible de soustraire le contenu des billets et leurs commentaires à la sagacité des robots d'indexation lancés toutes les secondes à l'assaut de tout ce qui bouge sur Internet.
Il ne faut pas oublier que c'est aussi grâce à ces puissants moteurs de recherche que nombre d'anciens du Collège ont retrouvé la trace de vieilles connaissances qu'ils avaient perdues de vue.
A chacun de publier ce qu'il pense publiable. Pour le reste, on peut toujours utiliser le courrier électronique :-)
Olivier Pasteur (67/69)Tery
Ton témoignage sincère est très touchant, bravo pour ta franchise. Nous avons vécu en grande partie les mêmes évènements ensembles et c'est incroyable de réaliser qu'une même situation est interprétée avec autant de différence de sensibilité. C'est une grande leçon à méditer pour les éducateurs qui doivent donc être très prudents avec les adolescents hypersensibles. Je ne me moque pas de toi, car moi-même j'étais assez coincé et extrêmement timide pendant toute mon enfance, mais j'ai du mieux le supporter. Au sujet du film de la Guerre des boutons, je ne partage pas du tout les commentaires frileux ; je reconnais que le film n'était pas toujours drôle à tourner, à cause de cette timidité et le scenario était confus, le tournage était plutôt un pensum qu’une franche partie de rigolade. Le souvenir que j'en ai, à nouveau avec le recul des années, est quand même un bon moment ; j'avais complètement oublié les séances à poil, j'étais sans doute bien moins pudibond ou bien j'y avais partiellement échappé. Même si ce film n’est pas un chef d’œuvre il serait scandaleux de le détruire.
vincentJe ne renie pas mon témoignage sur ma période aux Heures Claires qui a été un bon épanouissement, et j’enfonce le clou, Lagarde était un bon maître d’internat, mais je sais que mon frère Gilles, pensionnaire en partie à la même époque, plus jeune que moi d'un an et demi, avait bien moins apprécié son séjour aux Heures Claires, j’étais son grand frère, je le dépassais d’une tête et cela change tout.
Vincent
@vincent : Je viens de lire les commentaires de cette page en y arrivant par hasard. Merci Vincent de tes témoignages sur ta période aux Heures Claires. J'y étais aussi : 1961 à 1963. J'ai aussi participé aux 2 films "Le trésor du Lisieux" et "La guerre des Boutons", je jouais Tintin, le copain de Tijibus (Mathieu)... A lire les commentaires, on a l'impression que le film entier était tourné tout nu !!! Si je me souviens bien il n'y a eu qu’une scène, celle de la bagarre en plein bois. Quant à Jacques LAGARDE, je partage complètement ton avis et je préciserais que de tous temps il y a eu des puritains et grincheux (beaucoup chez les protestants) qui par interprétation de propos anodins et soucis de faire « l’intéressant » sont quelques fois amenés à transformer la vérité pour se donner bonne conscience. Les accusations dont Jacques a été le sujet ont été issues de propos enfantins récupérés par des adultes à des fins de nuisances et de pouvoir. Il existe sans doute des écris de cette époque qui voudraient prouver les faits, mais ces écris et témoignages sont partiaux et datent. Il a tété ensuite nommé Directeur de FJT à Avignon, la justice n’a pas trouver bon de lui interdire ce type d’activités ! Je voudrais préciser, à la lecture du commentaire de Caroline, que les oreilles aussi faisaient parti des attentions de propreté et ce que j’ai en souvenir est que la douche collective était, certes surveillée, mais de façon visuelle non pas tactile. L’actualité récente de ces dernière années me semble influencer fortement la perception de « faits » se déroulant il y a 40 ans et plus. J’ai revu Jacques LAGARDE à plusieurs reprises et pendant plusieurs années après. Il était devenu un précurseur de l’écologie et du développement durable, comme on dit aujourd’hui et je garde de lui un souvenir affectueux, même si son parcours m’a surpris et étonné. Il serait dommage de détruire les copies des films fait au collège, une partie de mémoire, un témoignage, une page de son histoire.
Je ne serais pas présent à La Pentecôte et je le regrette, mais ma Sœur Catherine saura me représenter.
Pierre
Pierre KUNTZas tu eu accès aux accusations contre L. pour pouvoir les taxer ainsi de "propos enfantins récupérés par des adultes à des fins de nuisances et de pouvoir"? as tu vu ces écrits pour juger que "ces écris et témoignages sont partiaux et datent"? qui es tu pour déclarer que ceux qui se sont plaint l'ont fait par "interprétation de propos anodins et soucis de faire « l’intéressant » (et)sont quelques fois amenés à transformer la vérité pour se donner bonne conscience." quel assurance tu as! quel mépris, quel déni de ceux qui ont osé se plaindre. Tu as déjà vu , je pense, ces voisins d'un auteur d'un délit ou d'un crime que la caméra interroge et qui disent "c'est un monsieur très gentil, très serviable, très poli..." cela veut il dire forcément que la personne est innocente de ce dont on l'accuse? et de grands criminels se sont repentis et ont fait des choses admirables ensuite. as tu pensé à la souffrance des victimes ? Si un protagoniste de ce film, un seul, est gêné par sa diffusion, parce qu'il ne se sentait pas libre de refuser d'y participer, parce que la scène de nu, si courte soit elle, l'a choqué, cela est pour moi une raison suffisante de supprimer ce film.
Marianne HatzfeldMarianne Hatzfeld
Jacques Lagarde a ete nomme Directeur de l'Internat par E.Theis puis il est parti. Pourquoi partir alors que ses soit disant ennemis ont tous ete renvoyes et qu'il est donc secure a son poste , arrive presque au sommet de sa carriere?
Parce que, autant les accusations precedentes de comportements douteux et glauques avaient ete reglees, et tres mal reglees, en interne, autant d'autres etaient entre les mains de la justice et que la seule facon d'y echapper etait bien de partir, pour voir ces accusations disparaitre.
In fine, une fois les plaintes retirees suite a son depart, il lui etait loisible de travailler n'importe ou : Affaire sans suite, dit-on.
Je me demande si les jeunes travailleurs du FJT, plus ages et solides que les pre-adolescents et adolescents des Heures Claires, ont eut droit a ses attentions particulieres, tant dans les douches qu'ailleurs.
Matthieu, le P'tit Gibus, ce petit gars tellement drole, intelligent et sensible, a ete l'un des declencheurs de cette affaire sordide.
Oui, Matthieu, dont on ne pouvait pas dire qu'il etait un petit blond grassouillet, ni un Puritain et certainement pas un grincheux. Et il n'etait pas non plus coince et ne cherhait pas a faire l'interessant.
Comment est ce que je sais qu'il a ete l'un des declencheurs : Parce que lui et moi en avions parles ensembles, lorsque nous nous sommes retrouves l'annee suivante aux Baraques, a l'abri de toute attention anormale.
Au nom de sa memoire, je suis oblige, mais cette fois avec plus de degout, d'intervenir de nouveau :
1- Lagarde intervenait dans les douches alliant la parole au geste. Oui, je le repete : La Parole au GESTE. Il n'est nul besoin de tourner autour du pot, ou d'essayer de justifier son approche en la qualifiant de "virile", de "methode educative", ni meme d'expliquer qu'il n'y a pas eut de "gestes deplaces" (et je reviendrais vers ces deux mots plus bas). Il y a eu suffisement de plaintes par suffisement de jeunes, dont moi, pour que cette triste realite finisse par apparaitre comme indeniable, n'en deplaise aux aplogistes.
2- Les soirs, pour verifier que certains ne portaient pas de sous vetements sous leurs pyjamas, Lagarde se permettait de glisser sa main dans le pantalon de pyjama. Cela aussi a ete rapporte par un nombre bien assez important, dont moi, pour que ce ne soit pas niable.
3- Des seances dites educatives avaient lieu de temps a autres dans lesquelles des photos d'adolescents en petite tenue ou nus nous etaient montrees.Pas a tous les pensionnaires, juste a certains, dont moi.
Cela c'est pour les faits, qui furent rapportes par nombre d'entre nous, dont moi. Et helas, dont Matthieu.
Dire qu'il n'y a pas eut de "gestes deplaces", c'est aussi dire qu'il y a eut des gestes. L'interpretation de ces gestes est ce qui compte. Que certains aient eut la chance d'eviter ses attentions "particulieres", c'est evident. Ce triste sire n'allait tout de meme pas attoucher la totalite du pensionnat.
Ces faits seraient largement suffisants aujourd'hui pour generer une indignation collective.
Ces faits seraient amplement suffisants aujourd'hui pour qu'une instruction avec enquete soit mandee et pour mener Lagarde en correctionelle.
Faudrait-il en deduire qu'aujourd'hui nous sommes des puritains- pudibonds-grincheux- coinces- et autres noms d'oiseaux, ou plus simplement que la collectivite est plus sensibilisee a ces comportements deviants (en Anglais, "perverted") qui malheureusement apparaissent ici et la avec une frequence jusqu'alors ignoree.
Il serait meme possible d'elargir le debat en montrant que l'alma mater originelle de Lagarde, l'eglise Catholique, est l'une des institutions ayant a ce jour "fabrique" le plus grand nombre de comportements deviants et que ce n'est pas non plus quelque chose qui etait evoque en 1963-1964.
TOUTES les institutions qui s'occupent de jeunes enfants ont eut, a un moment ou un autre de leur carriere, a faire face a ces types de comportements : Parce que c'est la que se trouvent les victimes, en nombre, eventuellement fragilisees par le simple fait d'etre en Internat au milieu d'inconnus.
(et pour la gouverne de celui ou ceux qui ont evoques ici "ces jeunes hyper proteges et couves par leur milieu familial", qu'il me soit permis de rapporter que je suis rentre en Internat au Lycee d'Etat de Pontoise a l'age de 9 ans et 8 mois et que j'avais donc une excellente idee de ce qu'etait un Internat loin de la famille. Les Heures Claires, c'etait un club de vacances par rapport aux Internats d'Etat. Avec juste un gros malaise en la personne de son Directeur).
Le film : La Guerre des Boutons . Ici encore je suis oblige de dire que :
- Le choix de tourner dedans ne fut donne, a ma connaissance, a personne, et certainement pas a moi.
- Le choix d'etre montres nus ne fut donne a personne.
Ces deux faits seraient aussi passibles aujourd'hui, au vu de l'exploitation publique de "l'oeuvre" (avec ou sans profits financiers), d'une enquete et tres probablement d'une mise en examen pour exploitation de mineurs au minimum.
C'est pour cela que je mets en garde tous ceux qui auraient la facheuse idee de retrouver et de montrer ce film : ils seraient alors aujourd'hui passibles des memes chefs d'accusation et, les temps ayant fort heureusement changes, il s'ensuivrait tres probablement des condamnations.
Il y a prescription en ce qui concerne le tournage et les exploitations de l'epoque, mais pas si "l'oeuvre" est montree aujourd'hui.
Enfin, pour les apologistes ou les aveugles : Si vos fils ou filles de 13 ans vous rapportaient ces types de faits dans les Internats ou vous auriez pu les inscrire, vous en tireriez vous avec une pirouette ? Si oui, j'espere, pour eux, que vous n'avez pas eu d'enfants.
Terry Moore
Terry MooreNe pourrait-on clore cette polémique, qui ne respecte guère, ni les victimes, ni les protagonistes et qui ne me semble pas faire avancer le beau travail de mémoire entrepris par certains! 70 années c'est long, c'est riche et cela comporte sûrement des moments difficiles...mais pourquoi insister si longuement sur ces faits? en avoir parlé c'est normal mais de grâce n'oublions pas tous les bons moments et toutes les belles chose réalisées au Collège qui ne sauraient être ternis par une polémique que nous ne résoudrons pas aujourd'hui!
CorineOuille ouille ouille ! Je ne suis ni Juge, ni avocat, ni procureur et encore moins ne veux remettre en cause les témoignages de qui que ce soit… J’ai simplement exprimé et essayé de me souvenir de ces moments, il est vrai pas toujours joyeux, mais qui me laisse quand même une certaine nostalgie…Cette polémique est en effet stérile, mais je comprends et respecte ceux qui ont besoin de se libérer du poids de leur mémoire. Je ne reconnais à personne le droit de me dicter des souvenirs ou de m’accuser d’apologiste et d’aveugle, la vision des évènements et le vécu sont totalement individuels, donc orientés et partiaux. Quand à J.L. puisqu’il ne faut pas le nommer, est mort et pour ma part je pense que je vais lui ‘’foutre la paix’’ et je ne reviendrais pas sur ce sujet. Je souhaite à tous de passer un moment agréable et plein de belles émotions à l’occasion de cette rencontre de la Pentecôte 2009.
Pierre KUNTZ
Olivier Pasteur (67/69)La crise de 63/64 fait désormais l'objet d'un billet séparé. Marianne Hatzfeld y résume l’historique de la crise et leurs tragiques conséquences. Merci de publier dorénavant vos commentaires sur ces évènements dans le billet qui lui est consacré.
Salut à Freddy Trapp avec qui j'ai été élève- surveillant aux Heures Claires de 1960 à 1962 (avec Michel Allibert et un malgache dont le nom m'échappe). Ses impressions sur cette période recoupent les miennes. S'il m'est alors arrivé de ne pas adhérer à certaines sanctions infligées aux élèves, je n'ai perçu à aucun moment un manque de respect à leur égard. Bien sûr, la société de l'époque était très différente de celle d'aujourd'hui ; bien sûr, nous étions jeunes, mais nous avions une certaine capacité de jugement. Je ne conteste donc pas les témoignages accusateurs; j'affirme simplement que mon expérience ne me permet pas de m'y associer. Elève du "plateau", j'aurais sans doute pu trouver ailleurs un enseignement de qualité, mais le Collège Cévenol m'a offert une éducation fondée sur la confiance et une ouverture sur le monde que mon milieu social ne pouvait pas m'apporter. J'ai approché dans cet établissement des hommes d'exception. C'est pourquoi j'ai vécu de manière très douloureuse le fait qu'ils se déchirent ensuite.
René ROBERTQuelqu'un sait il si l'on peut trouver quelque part une copie de ces films ?
Olivier jourdanSalut Olivier!
mariechristine arneraJe cherche à te joindre depuis Pentecôte sans résultats. Peux-tu me joindre à
debruin point arnera arobase ziggo point nl
Amicalement,
Marie-ChristineArnera
Pour moi, les Heures Claires, cela signifie une année merveilleuse (hors toute considération purement ... scolaire:pardon papa!). Ayant connu l'expérience du véritable pensionnat d'un autre siècle (dortoirs de 36 lits!), je suis arrivé au Collège à la rentrée de 1960 avec une double appréhension:la pension et l'éloignement. Je suis incapable de mesurer aujourd'hui mon temps d'adaptation dans ce nouveau milieu, mais il ne doit pas dépasser les ... quelques jours. En tout premier lieu, je le dois à Jacques Lagarde qui a su nous guider, nous apprendre et nous sanctionner lorsqu'il le fallait. Il l'a fait au même titre que tous ces profs merveilleux que j'ai pu croiser, à la différence que nous avions affaire à nos profs que quelques heures par semaine, alors que Jacques (comme tous les maîtres d'internat) avait affaire à nous tous les matins, tous les soirs, les jeudis et les week-ends! Une sacrée charge!
Patrick GeoffroyJe ne le remercierai jamais assez d'avoir su nous proposer toutes ces activités (principalement les films:pour moi Le Trésor du Lizieux, dont j'ai une copie DVD), mais aussi des sorties à bicyclette, des visites aux personnes âgées vivant à l'écart du village etc ...).
Les discutions autour de "son affaire" n'ont pas lieu d'être pour la bonne et simple raison qu'il n'est plus là pour se défendre. Je peux vous assurer qu'en tant que père de trois enfants, si j'avais été confronté à un tel problème avéré, je n'aurai certainement pas lâché prise, et j'aurai poursuivi ma plainte au-delà de son départ, car "refiler" la patate chaude au voisin est une solution de facilité! Cette plainte n'a pas été poursuivie: alors stop! Maintenant, elle pourrait s'inverser pour diffamation.
Les Heures Claires resteront à jamais liées à Jacques et à sa famille, mais elles sont surtout un merveilleux souvenir. Mon frère Jeff qui les a connues avec Jacques et avec Mayer est très certainement de mon avis et, du fin fond de sa Norvège adoptive, il doit me remercier d'avoir "entartré le gros" à la confiture de groseille en 66.
En 60/61 (je ne sais pas s'il a continué à le faire par la suite) Jacque Lagarde avait l'habitude d'offrir un livre pour les anniversaires des pensionnaires. Ce livre était signé par l'ensemble des élèves et des surveillants. J'ai sous les yeux la page de garde dédicacée par l'ensemble des "Heures Claires" le 25/4/61. Voici la luste des noms que j'arrive à déchiffrer:
Patrick Geoffroy@Patrick Geoffroy : Je viens de relire depuis le début tous les commentaires sur la vie des Heures Claires. J'étais moi-même pensionnaire durant l'année scolaire 1961/1962 et beaucoup des souvenirs me sont revenus. Entre autre de faire de la luge accroché à la voiture de M.LAGARDE et surtout ce fameux film dans lequel J'avais le role du marsupilami. Beaucoup de choses ont été dites sur ce Monsieur. Ma mémoire a oublié les séances de douche qui ne me semblaient pas comme elles ont été décrites, par contre je n'ai qu'un vague souvenir du coucher ou il faillait dormir nu sous son pyjama. Personnellement je n'étais pas copain avec ce monsieur, c'est pour ça que j'étais souvent puni, racine à déraciner, combat de boxe, etc....
LednoraD'après ce que j'ai pu lire il existerait une copie vidéo du premier film. Comment peut-on se la procurer, je serais intéressé !!
Merci de me répondre. Jean-Pierre ARONDEL
Un nom qui me dit bien quelque chose, mais sur lequel j'ai du mal à mettre un visage! En plus, si tu étais le marsupilami (moi qui étais persuadé que c'était Jean-Jacques Cerez!)...J'ai déjà eu beaucoup de mal à me reconnaître moi-même, alors que dans ma mémoire j'étais persuadé de pouvoir associer tous les noms que j'avais emmagasiné aux images que je retrouvai plus de 40 ans après! Je possède une copie de ce film(Le trésor du Lizieux) et celle d'un autre dont j'ignorai l'existence (l'étrange aventure de Monsieur Frissonnet) qui doit être antérieur, et dans lequel on découvre Le Chambon de la fin des années 50, quel coup de vieux!! Contacte moi à mon adresse email (pageodec@orange.fr) en me laissant ton adresse postale, et je ferai tout mon possible pour te faire parvenir une copie.
Geoffroy patrickQue de souvenirs à la lecture de tous ces témoignages,j'ai , je suis, moi aussi "passé" par les heures claires .... Et quel plaisir ce serait de revoir le "trésor du Lizieux" dans lequel j'incarnais un de ceux de la bande des "méchants"...
patrick GougneUn grand salut à tous !
Patrick Gougne.
Pour PATRICK GOUGNE
Pierre MONZERSi je me souviens bien , tu étais de Dieulefit et nous étions copains aux Heures Claires , c'était ma deuxième année dans cet internat et la première avec Jacques Lagarde.
Comme toi j'ai participé au "Trésor du Lizieux"
Je retourne régulièrement au Chambon et ai toujours autant de plaisir a monter sur le "plateau"
@Pierre MONZER :
Bonjour,
Etant un ancien des "heures claires" du collège cévenol et parcourant un site sur ce collège je suis interpellé par une interrogation venant de toi.
"Pour Jean-françois :est-ce toi qui était du Mans et avec qui nous écoutions a la radio la retransmission des 24 heures toute la nuit?
Le premier film de J.LAGARDE était bien "le trésor du Lisieux", je sais qu'il y en a eu un second auquel je n'ais pas participé.
Pour Jean-Pierre : il est certain que l'on s'est connu a cette époque mais moi ,je n'ais aucun souvenir de combat de boxe
J'espère vivement vous retrouver tous les deux a Pentecôte 2009
Pierre.Monzer @orange.fr
06.14.60.00.55
Depuis que je suis "tombé" sur ce site , les souvenirs reviennent ...merci a Laurent"
J'étais aux "heures claires" de 1964 à 1966. Je m'appelle Henri GREVEREND et je suis du Mans. Je possédais à cette époque un petit transistor et effectivement j'écoutais la retransmission des 24 heures la nuit sous la couette. Il me semble avec quasi certitude que j'étais le seul du Mans à y être. Mr. Meyer était le "directeur" du pavillon qui venait nous réveiller le matin avec son éternel pantalon de survêtemement. Je devais être au deuxième étage et de mémoire il y avait un surveillant malgache qui dormait dans un pièce à gauche de l'escalier qui nous mettait des musiques au réveil. Quelques noms me restent en mémoire : Philippe Perrot, Jacques Perrot (aucun lien de parenté avec le précédent) Morizet (son père ambassadeur de ?) Hélion, un parisien, son père était artiste peintre connu et reconnu, Gérard Gauger, Marc Blasa qui avait une petite soeur à l'internat des filles, Carle, son père tenait un restaurant à La Napoule, puis un nommé Lecoq.
Je me souviens des "cours" d'éducation biblique (plus de la lecture que de l'explication) donnés tous les soirs dans la salle d'étude au sous sol par Meyer avant le coucher. Je me souviens aussi des "coups de gueule" que poussait Meyer envers sa femme dans leur appartement et que l'on entendaient jusque dans les piaules.
Je pense ne pas me tromper de destinataire, cela serait sympa si j'avais d'autres précisions.
Alors, amicalement,
GREVEREND henri
Henri GreverendA l'intention de Henri GREVEREND,
BRUDERJe suis tombé par hasard sur ce site et je découvre des noms oubliés. J'étais au collège dans les années 62-64, en 4ième et en 3ième, la première année aux heures Claires avec J-M Barral que j'ai retrouvé à Nîmes des années après, la seconde année dans une des "baraques" Kaïna je crois.J'avais gardé le souvenir de T Moore, L Davidson, A Durrleman, F Capez et G Jannin.
D fabreJe retrouve, à travers les commentaires sur cette période, le souvenir une cabale qui s'était déroulée à cette période dont les tenants m'étaient restés assez obscurs mais je le découvre étaient moins innocents qu'il n'y parait!!!
amicalement à tous
Daniel
Qui aurait les coordonnées de PIERRE Francis
amarani