Il y avait deux sixièmes, 22 élèves dans l’une et 12 dans l’autre, ce n’étaient pas des grosses classes !  Nous étions tous nouveaux bien sur, hormis un redoublant : Luc Olivier Barriol…

  • Arielle Arnera (Mizzi)
  • Luc-Olivier Barriol
  • Jean Bourguignon
  • Brigitte Chopin
  • Michèle Chopin
  • Jean Courbière
  • Hélène Fourgnaud
  • Véronique Galland
  • Anne-Françoise Goy
  • Jean-Louis Jacquemoire
  • Jean-Louis Jouve
  • Jean-Paul Jouve
  • Alain Loir
  • David Loupiac
  • Thierry Loupiac
  • Hervé Merz
  • Laurent Pasteur
  • Brigitte Paysant (Beauchesne)
  • Joëlle Quaglini
  • Anne-Marie Tomasi
  • Etienne Vernier
  • Deborah Ziffer
  • Jean-Louis Costanzo
  • Jacques Debard
  • Daniel Dirarian
  • Patrick Gallon
  • Arnaud Jouve
  • Frédéric Martorell
  • François Monnier
  • Michel Moulin
  • Morna Murray
  • Patrick Panel
  • Gilles Tuban
  • Mark Murray

Je ne les ai côtoyés que durant un an et un trimestre. J’ai donc moi-même du mal à me souvenir de la plupart d’entre eux, hormis ceux qui restèrent mes camarades au début de l’année suivante. Mais qui se souvient seulement lui-même de Laurent Pasteur ?

  • Annie Cachard
  • Emmanuel de Vivier
  • Christophe Galland
  • Marie-Hélène Girardon
  • Thierry Glaenzen
  • Bruno Hammel
  • Michel Issartial
  • Hervé Layec
  • Steve-Henry Peeters
  • Chantal Sallabelle
  • Andréas Vagasi

Nous étions peu nombreux de garçons de sixième à l’internat : une douzaine. Et donc dispersés avec des 5ème dans le même batîment, à Modzanga en 67/68 puis à Bonkoya en 68/69. Mes premiers courriers à mes parents « J’ai deux copains Célestin Andriano et Daniel Boulard » (novembre 67) concernent mes premiers cothurnes. Tous deux en 5°2. Et lorsque plus tard j’évoque « mon copain Frédéric Walbaum » (mai 68), il s’agit toujours d’un 5°2. Il habitait Lagos où mon père venait d’être nommé et où j’allais le rejoindre cet été là. Quand au Rallye vélo de juin 68 c’est avec Fabrice Brechot (5°1) et Marc Bollon (2°SC2) que je fais équipe. Pourquoi eux ? Je ne m’en souviens pas.

De ma propre classe, je me souviens plus facilement de ceux qui étaient encore avec moi à la rentrée de septembre 68. Et puis nous nous sommes écrit un peu après mon départ soudain à Noël. Je n’ai pas la liste complète de la classe, mais il y avait notamment :

J’avais pour meilleure camarade et amie, Brigitte Paysant (Beauchesne), qui habitait le Chambon. Son père était docteur. Le docteur. Nous étions en classe ensemble et je la retrouvais quelque fois le dimanche. Nous étions également ensemble en cours de travaux manuels (poterie, collage, pyrogravure) et de cuisine. J’y étais le seul garçon. Je crois. Avec Arielle Arnera (Mizzi) et Hervé Layec, nous formions un petit groupe de quatre camarades. Il y avait aussi Bruno Hammel et Jean Courbière proche de nous dans en classe de 5ème 1 (68/69). Hervé, Thierry Glaenzen,"Rival" et moi, Laurent Pasteur, étions dans la même chambre à Bonkoya. La B5. Rival n’est pas revenu non plus après Noël et Thierry et Hervé sont restés seuls dans cette chambre. J’évoque la famille de Bruno dans un courrier à mon père en novembre 68. « Une famille qui aimerais que je passe les vacances avec eux. (…) le père est psychiatre et la mère s’occupe d’une sorte d’asile de fou (…) Il habite à Compiègne (…) »

J’échangerais quelques correspondances avec tous les six après mon départ définitif de Noël 68. C’est grâce à ces courriers que je retrouve les noms d’autres camarades : Michèle Chopin, Hélène Fourgnaud, Chantal Sallabelle, Jean Bourguignon.

Jean Courbière a changé de chambre et m’évoque la présence d’Andréas Vagasi et d’Emmanuel de Vivier, ses nouveaux cothurnes. Il me parle d’un nouveau à l’internat, Jean Marc Boumgartner. Un garçon de 4éme 2 et qui a déménagé des Sorbiers. On me parle de Annie Cachard, Marie Hélène Girardon, Etienne Vernier, Robert (?), Joëlle Quaglini, Sophie (?), Véronique Galland. D’Anne Marie Tomasi, partie en Australie, mais qui reviendra plus tard au Collège.

A l’étude, en 5ème, l’un d’entre de mes camarades me fascinait. Il était « fana » de mots croisés qu’il inventait, de carrés magiques à compléter par des sauts de cavaliers et de figures infinies à construire sur le principe d’un morpion à cinq points à partir d’une figure initiale en croix à douze cotés. Je ne me suis pas vraiment lié à lui, mais j’ai appris de lui ces passes temps. Ils ont comblé sans profit des centaines d’heures de cours dans les années qui suivirent. Il était sûrement plus « intelligent » que les autres et, comme souvent les enfants précoces, un peu déconnecté de la réalité qui l’entourait. Il était l’objet de mauvaises blagues, et était l’un des deux « schmurts » de la classe. Ou de l’étude. Le second schmurts était un élève fragile plus classiquement « victime ». J’étais désolé des méchancetés dont ils étaient les cibles privilégiées. Punaises sur les chaises. Vol de cartables. Je me sentais affectivement très proche d’eux. Je détestais la violence et l’injustice. Comme quoi, malgrè les valeurs présentent au Collège Cévenol, se manifestaient ici aussi, les tensions propres à tous les adoslescents.