En arrivant au village, il y avait un petit bazar sur le trottoir de gauche. C’était le lieu où l’on pouvait autant se réapprovisionner en fourniture d’internat ou en plus ludique pour tout le reste (pétards, gadgets). Je ne partageais pas l’engouement des élèves qui abusaient honteusement de l’âge avancé des tenanciers pour rapiner à plusieurs. Certes, ils étaient râleurs et suspicieux certes (tant de gamins ayant fait main basse sur leur étal !) mais impotents et bernables. Je n’ai jamais voulu m’associer à eux. C’était "trop facile". Injuste et sans gloire. Un abus de puissance sur personne faible.
Je ne me souviens plus si les pétards d’alors étaient déjà chinois. Ils étaient rouges et cartonnés. Il n’ y en avait que de deux sortes. Les "normals", par paquet de 10. Et les "géants", par paquet de 5, je crois. Très chers. Nous achetions aussi du fluide glacial, du poil à gratter, de l’encre à tacher, et tant d’autres de ses bêtises niaises qui font la joie de cet age.
Comments
Ils s'appelaient le Père et la mère FAY et on allait généralement leurs demander de nous vendre des "capotes" et les réparties étaient très imagées:"va chez le maréchal ferrand il t'en fera sur mesure" ou en bons parpaillods qu'ils étaient sans doute " va chez le curé tu en trouveras"
Bof ! Notre équipe ne volait pas , mais il est vrai qu'on leur a cassé royalement les pieds en achetant 99 caramels à 1 francs par exemple ...et le pire c'est qu'il les comptaient ...
Sam Debard dit BiquetSam
Fournisseur officiel des Petards à bouchon .
un jour j etais un des plus jeune certain ainé encore present en 1968 doivent
s'en souvenir...
entre Tence et le Chambon en passant par la clariere au dessus du college
redescendant chez Blanche Neige direction la voie ferrée..
on mets les petards sur les rails ...
Le train s'arrete comme prevu on stimule une attack...... et on aisse repartir le convoi..
ceux qui comme moi se sont fait choppé colle.......... netoyage de la gare
comme j etais le plus petit au lieu d'etre esclave j etais chef.........
paure vieux tout ce qu on lui a fait deballer pour rien acheter
Jeypeje me souviens des petards que nous mettions dans des petites bouteilles avec un cailloux dessus, histoire de faire monter la pierre au ciel. Des jeux d'enfants.
Gilles TubanMoi j'y ai acheté des échevaux de laine non lavée ( cà sentait le mouton à plein nez, et mode babacool oblige, je tenais à tricoter cette laine grasse et puante telle quelle..) ma mère s'en souvient encore.
marie-christine arneraLes petits vieux étaient très étonnés de vendre soudain tant de laine à la fois..ils nous regardaient d'un oeil suspect l'air de dire "que font-elles de toute cette laine?"mais après coup je me dis qu'ils regardaient chaque client d'un oeil suspect!
Il avaient en effet de bonnes raisons d'être suspicieux! c'était la fauche à grande échelle dans ce petit bazar et le plus pathétique c'est qu'ils tremblaient de peur lorsqu'ils voyaient un client voler quelquechose et n'osaient rien dire.......affreux!
pierre faillettazC'était une vraie caverne au trésors. J'y ai acheté des cartes postales anciennes, des laines à tricoter un peu mitées, mais de coloris tellement kitchs, un anorak à l'ancienne mode. C'est vrai qu'il était méfiant, Pépé Fay, comme on l'appelait. Il était tout seul et très vieux. S'il n'avait pas eu son regard de travers, j'aurais fouillé toute la boutique à la recherche de bricoles, mercerie, bibelots marrants. Mais je n'ai pas osé... dommage !
Fanny RicquePépé et mémé Fay vendaient aussi des Carambars et surtout de tout petits chewing gum à 1 ct !
Le vrai plaisir était de venir à plusieurs, d'en acheter 50 chacun, et de les voir compter consciencieusement et patiemment, un à un ...
A. SwartebroekxCe petit bazar a duré très longtemps, depuis mes années de collège (1961 ..) jus que très tard, où j'ai toujours été étonné de trouver dans cette caverne d'ali baba la même ambiance, la même odeur.
Olivier jourdanOn l'appelait "farfouille". pour les petits, il avait les bonbons à un franc (un centime), les coquilles remplies de sucre de bonbon, le réglisse Zan, les carambars, les pétards... Et pour les plus vieux, une très précieuse collection de vieilles cartes postales.
Ils doivent être actuellement au paradis des petits commercants. Bon vent à eux !